Catégorie : Actions du SIRTI

Communiqué / le SIRTI demande au Gouvernement de donner à la diffusion radio en DAB+ les moyens de son développement

LE SIRTI DEMANDE AU GOUVERNEMENT DE DONNER À LA DIFFUSION RADIO EN DAB+ LES MOYENS DE SON DEVELOPPEMENT

Communiqué / 25 janvier 2023

Dans le cadre d’une table ronde organisée par la commission Culture, Éducation et Communication du Sénat sur le thème « L’avenir de la radio à l’heure du DAB+ », le SIRTI a rappelé le rôle essentiel de cette norme hertzienne numérique de diffusion de la radio dans le développement du média et l’importance d’accompagner financièrement son déploiement notamment au niveau local. Le SIRTI soutient la proposition de livre blanc faite par l’ARCOM ce matin.

Les radios indépendantes souhaitent s’associer à la proposition de rédaction d’un livre blanc sur le DAB+ formulée par le président de l’ARCOM lors de la table ronde pour faire entendre leur voix et accélérer le développement attendu du DAB+. En effet, les radios indépednantes sont massivement impliquées dans le déploiement du DAB+ en France, 75% d’entre elles sont aujourd’hui diffusées via cette norme de diffusion radio alors que cette technologie couvre à présent 50% du territoire. Elles ont d’ailleurs été présentes dès le premier jour pour déployer ce qu’on appelait alors la radio numérique terrestre (RNT), il y a presque 10 ans. Aujourd’hui, cette technologie présente de nombreux avantages, qui font consensus. Le DAB+ est une voie essentielle de la digitalisation de l’écoute radio, notamment dans l’écoute en mobilité. C’est aussi un mode de diffusion dont l’impact carbone est limité, et peu énergivore. Elle offre également pour l’auditeur une diversification de son offre radiophonique, tout en préservant une souveraineté et une diffusion régulée.

Les exemples étrangers montrent bien le succès de l’adoption du DAB+ dans l’écoute numérique croissante de la radio, les offres via internet s’inscrivant en complémentarité. Ils montrent aussi l’importance de la mobilisation de l’ensemble des acteurs pour en faciliter l’adoption.

En France, les ingrédients sont presque tous réunis pour rendre le DAB+ incontournable à nos concitoyens. D’une part, les éditeurs publics comme privés, aussi bien locaux que nationaux, sont désormais impliqués, comme le formalise leur union à travers l’association « Ensemble pour le DAB+ » ; tandis que d’autre part, le déploiement va encore s’accélérer en 2023 pour couvrir toujours plus le territoire. Pourtant, il faut franchir un pas supplémentaire très vite. Le média radio a besoin d’être accompagné dans la transition numérique de sa diffusion hertzienne.

À l’occasion de la table-ronde organisée ce mercredi 25 janvier au Sénat, le SIRTI a appelé l’État à lancer un plan d’accompagnement du développement du DAB+ à trois niveaux :

  • Des aides pour faire connaître le DAB+ aux auditeurs : le budget alloué aujourd’hui à l’association nationale de promotion est cinq fois trop faible (200 000 euros vs 1 million d’euros prévus initialement)
  • Des aides à la diffusion : la double diffusion entraîne un coût très conséquent pour les radios indépendantes qui soutiennent le DAB+ depuis l’origine sans recette publicitaire dédiée. Le SIRTI demande donc un crédit d’impôt pour la double diffusion, ou un dispositif d’aides directes à l’image, qui va se mettre en place pour les radios dites de « catégorie A », bénéficiaires du fonds de soutien à l’expression radiophonique.
  • Des aides à l’équipement pour les Français. Le DAB+ doit être un outil pour faire revenir en force le poste de radio dans les foyers français et préserver sa présence dans l’automobile.

Par ailleurs, la logique de déploiement sur le territoire doit être précisée. Si le plan des « arcs et des nœuds » proposé par le CSA (devenu ARCOM) dans une approche de complémentarité DAB+/FM n’était pas maintenu et qu’il était envisagé à moyen ou long terme une substitution à la FM, il y aurait un danger majeur pour les territoires.

En effet, les zones de diffusions des multiplex locaux sont aujourd’hui beaucoup moins fines que la FM, elles englobent a minima un voire plusieurs départements. Or dans une logique de substitution, le média radio doit pouvoir répliquer en DAB+ l’offre locale inédite dont disposent les auditeurs français, et s’adapter au maillage local des offres de la FM. C’est un préalable pour que le DAB+ devienne une norme premium et préserve l’offre audiovisuelle locale.

Informations concernant la hausse du SMIC légal au 1er janvier 2023

Le SMIC légal vient d’être revalorisé au 1er janvier 2023.

> Il progresse de 1,81%, soit 11,27 € brut de l’heure, rehaussant le brut mensuel à 1 709,28 €  (contre 1 675,95 € brut depuis le 1er août 2022) pour un salarié à 35 heures.

> Avec ce nouvel ajustement, nous attirons l’attention des employeurs de la radiodiffusion sur le fait que le SMIC légal se situe au-dessus des minimums conventionnels pour les indices 120 à 125 de la grille de la radiodiffusion.

> Il convient donc d’ajuster à la hausse les salaires des salariés qui seraient situés en dessous du nouveau minimum légal (les grilles ajustées sont disponibles ici pour les adhérents du SIRTI). 

2023 : les radios indépendantes engagées pour un média responsable !

Christophe Schalk, Président du SIRTI
L’ensemble des élu(e)s et l’équipe permanente
vous présentent leurs meilleurs vœux pour l’année 2023.

UNE ANNÉE PLACÉE SOUS LE SIGNE DE L’ENGAGEMENT POUR UN MÉDIA RESPONSABLE

Le SIRTI et ses radios adhérentes s’impliquent chaque jour pour que la radio, 1er média de confiance des Français, soit au rendez-vous des grands enjeux de notre société.

Mise en œuvre du CONTRAT CLIMAT signé sous l’égide du Ministère de la transition écologique et de l’ARCOM

Édition d’un GUIDE DE LA RADIO RESPONSABLE

MESURE DE L’IMPACT CARBONE de l’activité radiophonique et des campagnes publicitaires

AUTANT D’INITIATIVES QUI S’AJOUTENT À TOUTES LES ACTIONS QUOTIDIENNES DES RADIOS INDÉPENDANTES.

Communiqué / MÉDIAS RESPONSABLES : LES ÉTUDES D’IMPACT CARBONE RÉVÈLENT UNE EMPREINTE ASSEZ LIMITÉE DES RADIOS LOCALES ET DONNENT DES PISTES D’AMÉLIORATION

Communiqué de presse – mardi 3 janvier 2023

MÉDIAS RESPONSABLES : LES ÉTUDES D’IMPACT CARBONE RÉVÈLENT UNE EMPREINTE ASSEZ LIMITÉE DES RADIOS LOCALES ET DONNENT DES PISTES D’AMÉLIORATION

Pour renforcer l’intégration de bonnes pratiques autour de la responsabilité sociale et environnementale des médias, le SIRTI a fait mesurer les émissions carbone des radios locales en partenariat avec Bilobay, un expert en décarbonation de la communication. Cette première analyse démontre une empreinte carbone limitée de la radio et amorce également des pistes visant à réduire davantage cet impact.

Alors que l’empreinte carbone est devenue un enjeu de responsabilité pour les médias mais aussi un enjeu économique et réglementaire, les radios indépendantes ont souhaité réaliser en lien avec Bilobay des indicateurs qui vont permettre de monitorer leurs activités.

Pour mettre en place ces indicateurs qui concernent près de 150 radios ayant chacune des formats spécifiques, quatre radios référentes, de bassins d’audience différents, ont accepté d’évaluer leur empreinte carbone, certaines émettent à l’échelle d’un département, d’autres de plusieurs départements, d’une région ou de plusieurs régions . Et ce, avec plusieurs typologies territoriales.

Quatre formats ont été mesurés : un spot radio de 30 secondes , une émission (la matinale), un podcast en replay et une captation vidéo d’une émission.

La démarche s’est d’abord appuyée sur la définition d’une méthodologie d’évaluation de l’audience puis l’agence Bilobay a calculé les émissions de CO2 sur les 3 phases : conception / production / diffusion.

Les résultats montrent un score carbone relativement faible des radios locales :

• L’empreinte carbone moyenne d’un spot de trente secondes sur une radio locale est de 1,38 Kg CO 2 eq, l’impact moyen d’une campagne de 41 spots pendant une semaine serait de 62,5 Kg CO 2 eq

• L’empreinte carbone moyenne d’une matinale est d’1,1 tonne de CO?eq, avec des variations fortes en fonction de la communication sur les réseaux sociaux (utilisation ou non de vidéo).

• Contrairement au streaming vidéo, le podcast est le format qui émet le moins, avec une moyenne de 3,7 Kg CO 2 eq pour un podcast diffusé sur plusieurs plateformes

Fort de ce premier état des lieux, des bonnes pratiques vont être proposées aux radios afin d’améliorer encore ces résultats. Celles-ci peuvent avoir des impacts très significatifs avec une baisse pouvant aller jusqu’à moins 81 % de l’empreinte carbone totale pour certains formats.

Le lancement de ces indicateurs du score carbone des radios locales s’intègre dans le plan « média responsable » conçu par le SIRTI qui comprend à la fois des actions de mesures de l’activité radiophonique et des campagnes publicitaires, de mise en œuvre des pratiques vertueuses mais aussi de formation des équipes. Un 1 er guide de la radio responsable, à l’attention des adhérents du Syndicat, sera édité en début d’année 2023.

Pour Christophe Schalk, Président du SIRTI : « Après nos engagements dans le contrat climat, nous mettons en place une politique active de sensibilisation auprès de nos radios adhérentes pour modifier nos comportements et aller plus loin dans la décarbonation de notre média. C’est un enjeu essentiel qui complète l’importance éditoriale que toutes les radios indépendantes accordent aux sujets de responsabilité sociale et environnementale sur nos antennes. Mettre en place des indicateur de mesure est un point clé pour étayer notre démarche et mesurer nos progrès. »

Communiqué / LE SIRTI ET LES INDÉS RADIOS NE SIGNERONT PAS LA CHARTE  SUR LES JEUX ET PARIS EN LIGNE ET DEMANDENT L’ÉVOLUTION DU DISPOSITIF DE MENTIONS LÉGALES

Communiqué du SIRTI et des Indés Radios

7 novembre 2022

MENTIONS LÉGALES À LA RADIO : LE SIRTI ET LES INDÉS RADIOS NE SIGNERONT PAS LA CHARTE 
SUR LES JEUX ET PARIS EN LIGNE ET DEMANDENT L’ÉVOLUTION DU DISPOSITIF DE MENTIONS L

En amont de la Coupe du monde de football, après le Ministère de la santé, l’ANJ renforce le dispositif sur les publicités promouvant les jeux et paris en ligne avec la signature d’une nouvelle charte. Si protéger les Français est essentiel, le SIRTI et les Indés Radios dénoncent un empilement de mesures au détriment des consommateurs et du média radio, et demandent une remise à plat urgente du dispositif de mentions légales.

Alors que la radio est le premier média de confiance pour les Français et un média responsable aussi bien dans sa ligne éditoriale que dans sa diffusion publicitaire, le sujet des mentions légales redevient d’actualité avec une situation ubuesque où chaque ministère peut intervenir sans concertation ni réflexion sur l’efficacité pour le consommateur.

Le média radio, uniquement oral, ne peut pas être traité comme les autres médias sur lesquels un rapide défilement ou affichage de texte permet l’intégration des mentions légales. À la radio, ce sont des avertissements qui sont intégrés dans les spots, souvent peu clairs voire incompréhensibles pour les auditeurs.

Il faut les faire évoluer dans l’intérêt de la prévention pour les rendre vraiment efficaces. Or les mentions légales s’aggravent. Ainsi, un arrêté du 29 juillet 2022 à l’initiative du ministère de la Santé a fortement alourdi sans concertation la mention légale dans le secteur des jeux d’argent et de hasard entrant en vigueur le 2 octobre 2022.

Depuis 2010, notre média bénéficiait d’une mention légale raccourcie, prenant en compte les contraintes particulières de la radio : « Jouer avec excès comporte des risques. Appelez le 09-74-75-13-13 (appel non surtaxé).» L’arrêté pris par la Direction Générale de la Santé allonge considérablement la mention qui devient : « Les jeux d’argent et de hasard peuvent être dangereux : pertes d’argent, conflits familiaux, addiction … Retrouvez nos conseils sur joueurs-info-service.fr et au 09 74 75 13 13, appel non surtaxé. » Les mentions légales représentent désormais quasiment la moitié du spot : 10 secondes environ d’un spot qui en fait 20.

Cette décision prise unilatéralement par un ministère questionne : quel intérêt pour les annonceurs et pour les auditeurs ? La conséquence de cette mesure fera fuir les annonceurs vers les secteurs non régulés, les plateformes en ligne, exactement le contraire de l’intérêt des consommateurs. Au-delà de cette aggravation, l’ANJ souhaite, malgré une charte déjà signée sur le sujet en 2010, procéder à la signature d‘une nouvelle charte renforçant les contraintes sur les éditeurs de radio.

Ces différentes mesures sont discriminatoires pour la radio par rapport aux autres médias, notamment les médias non régulés.

Les radios indépendantes alertent sur ce sujet depuis longtemps, mais rien n’évolue. C’est pourquoi le SIRTI comme les Indés Radios ne signeront pas la charte proposée par l’ANJ, mais entendent poursuivre le dialogue avec l’Autorité afin de reconsidérer les mentions légales dans le secteur des jeux et paris en ligne, et plus globalement. Le SIRTI recevra ainsi l’ANJ avant la fin de l’année pour un échange autour de ces sujets.

Les mentions légales doivent être reconsidérées pour que les consommateurs soient réellement protégés. Rappelons que 82% des auditeurs n’écoutent pas attentivement les mentions légales et que 2/3 des auditeurs souhaitent une mention courte qui renvoie directement sur un site internet 1 .