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Communiqué / LE SIRTI ET LES INDÉS RADIOS NE SIGNERONT PAS LA CHARTE  SUR LES JEUX ET PARIS EN LIGNE ET DEMANDENT L’ÉVOLUTION DU DISPOSITIF DE MENTIONS LÉGALES

Communiqué du SIRTI et des Indés Radios

7 novembre 2022

MENTIONS LÉGALES À LA RADIO : LE SIRTI ET LES INDÉS RADIOS NE SIGNERONT PAS LA CHARTE 
SUR LES JEUX ET PARIS EN LIGNE ET DEMANDENT L’ÉVOLUTION DU DISPOSITIF DE MENTIONS L

En amont de la Coupe du monde de football, après le Ministère de la santé, l’ANJ renforce le dispositif sur les publicités promouvant les jeux et paris en ligne avec la signature d’une nouvelle charte. Si protéger les Français est essentiel, le SIRTI et les Indés Radios dénoncent un empilement de mesures au détriment des consommateurs et du média radio, et demandent une remise à plat urgente du dispositif de mentions légales.

Alors que la radio est le premier média de confiance pour les Français et un média responsable aussi bien dans sa ligne éditoriale que dans sa diffusion publicitaire, le sujet des mentions légales redevient d’actualité avec une situation ubuesque où chaque ministère peut intervenir sans concertation ni réflexion sur l’efficacité pour le consommateur.

Le média radio, uniquement oral, ne peut pas être traité comme les autres médias sur lesquels un rapide défilement ou affichage de texte permet l’intégration des mentions légales. À la radio, ce sont des avertissements qui sont intégrés dans les spots, souvent peu clairs voire incompréhensibles pour les auditeurs.

Il faut les faire évoluer dans l’intérêt de la prévention pour les rendre vraiment efficaces. Or les mentions légales s’aggravent. Ainsi, un arrêté du 29 juillet 2022 à l’initiative du ministère de la Santé a fortement alourdi sans concertation la mention légale dans le secteur des jeux d’argent et de hasard entrant en vigueur le 2 octobre 2022.

Depuis 2010, notre média bénéficiait d’une mention légale raccourcie, prenant en compte les contraintes particulières de la radio : « Jouer avec excès comporte des risques. Appelez le 09-74-75-13-13 (appel non surtaxé).» L’arrêté pris par la Direction Générale de la Santé allonge considérablement la mention qui devient : « Les jeux d’argent et de hasard peuvent être dangereux : pertes d’argent, conflits familiaux, addiction … Retrouvez nos conseils sur joueurs-info-service.fr et au 09 74 75 13 13, appel non surtaxé. » Les mentions légales représentent désormais quasiment la moitié du spot : 10 secondes environ d’un spot qui en fait 20.

Cette décision prise unilatéralement par un ministère questionne : quel intérêt pour les annonceurs et pour les auditeurs ? La conséquence de cette mesure fera fuir les annonceurs vers les secteurs non régulés, les plateformes en ligne, exactement le contraire de l’intérêt des consommateurs. Au-delà de cette aggravation, l’ANJ souhaite, malgré une charte déjà signée sur le sujet en 2010, procéder à la signature d‘une nouvelle charte renforçant les contraintes sur les éditeurs de radio.

Ces différentes mesures sont discriminatoires pour la radio par rapport aux autres médias, notamment les médias non régulés.

Les radios indépendantes alertent sur ce sujet depuis longtemps, mais rien n’évolue. C’est pourquoi le SIRTI comme les Indés Radios ne signeront pas la charte proposée par l’ANJ, mais entendent poursuivre le dialogue avec l’Autorité afin de reconsidérer les mentions légales dans le secteur des jeux et paris en ligne, et plus globalement. Le SIRTI recevra ainsi l’ANJ avant la fin de l’année pour un échange autour de ces sujets.

Les mentions légales doivent être reconsidérées pour que les consommateurs soient réellement protégés. Rappelons que 82% des auditeurs n’écoutent pas attentivement les mentions légales et que 2/3 des auditeurs souhaitent une mention courte qui renvoie directement sur un site internet 1 .

Plan de sobriété énergétique : communiqué du SIRTI

Communiqué du SIRTI – 29 septembre 2022

LE SIRTI ENGAGE UN PLAN DE SOBRIÉTÉ ÉNERGÉTIQUE POUR LES RADIOS INDÉPENDANTES ET APPELLE À L’INTÉGRATION DES RADIOS DANS LES SECTEURS PRIORITAIRES PROTÉGÉS DES MESURES DE DÉLESTAGE

Alors qu’elles assurent un rôle essentiel d’information au cœur des territoires, les radios indépendantes s’engagent dans l’enjeu de sobriété énergétique et appellent le Gouvernement à intégrer les radios, notamment locales, dans les secteurs prioritaires en cas de pénurie d’énergie.

Après avoir formalisé des engagements dans un contrat climat début juillet comprenant une politique volontariste dans le domaine de la responsabilité sociale et environnementale (notamment en termes de formation aux enjeux et aux solutions de transition écologique à destination des salariés des radios adhérentes au Syndicat) ainsi que la rédaction d’un guide de la radio responsable, le SIRTI poursuit sa mobilisation pour affronter une crise énergétique sans précédent. Répondant à l’appel du Gouvernement, les radios indépendantes prendront leur part dans l’objectif de sobriété énergétique.

Aujourd’hui, si la diffusion représente environ les deux tiers de la consommation énergétique pour une radio indépendante, le SIRTI et ses adhérents s’impliquent dans une approche responsable visant à limiter leur impact énergétique à travers la mise en place d’un plan articulé autour de 3 volets :

  • Une mobilisation éditoriale afin de sensibiliser les Françaises et les Français à adopter les bons gestes en matière environnementale et énergétique à travers des chroniques, émissions ou podcasts sur les différentes radios locales, à l’image de toute la mobilisation éditoriale réalisée par les radio pendant la crise sanitaire. Chaque média sur son territoire se fera le relais des bons gestes à adopter et répondra aux inquiétudes de nos concitoyens sur l’évolution des coûts de leur vie quotidienne.
  • La mise en place au sein de l’entreprise de gestes éco-responsables pour limiter au maximum la consommation d’énergie (chauffage et éclairage notamment) et la formation des collaborateurs à une approche plus responsable . Dans cette approche, le SIRTI s’associera notamment aux travaux du MEDEF dont il est adhérent en lien avec l’ADEME.
  • L’évaluation des pratiques pour pouvoir proposer des solutions ad hoc dans le temps à travers l’évaluation de l’impact carbone des radios locales dans le cadre d’une expertise menée par Bilobay et la proposition d’amélioration de pratiques des différentes productions et diffusion de contenus (spot, matinale, podcast, webradio).

Pour Christophe Schalk, Président du SIRTI : « Nos radios implantées au cœur des territoires sont essentielles pour permettre à tous d’avoir accès à une information fiable et responsable, la crise sanitaire et la mobilisation exceptionnelle des radios en est une preuve récente. Nous sommes un média peu énergivore, nous aurons un rôle à jouer important en cas de mise en place de plans exceptionnels visant à réduire sur des périodes précises la consommation énergétique, il faut donc que les radios comme les autres médias soient intégrées dans les secteurs prioritaires protégés des mesures de délestage. »

Pub segmentée en TV : suite au premier bilan, le SIRTI reste mobilisé et rappelle l’importance des secteurs interdits ainsi que son extension aux plateformes de vidéo à la demande

Communiqué de presse

PUBLICITÉ SEGMENTÉE EN TV : SUITE AU PREMIER BILAN, LE SIRTI RESTE MOBILISÉ ET RAPPELLE L’IMPORTANCE DES SECTEURS INTERDITS AINSI QUE SON EXTENSION AUX PLATEFORMES DE VIDEO A LA DEMANDE

Alors que les résultats de l’étude d’impact sur la publicité segmentée en TV ont été rendus publics par le Gouvernement, le SIRTI réaffirme l’importance des règles actuelles d’encadrement et rappelle que l’impact pour les médias locaux n’est à ce stade contenu qu’en raison des contraintes imposées : essentiellement l’ interdiction de publicité en télévision pour les offres promotionnelles de la distribution et l’impossibilité pour les spots de contenir une adresse locale explicite. Devant l’arrivée de nouveaux acteurs sur le marché publicitaire digital, le SIRTI demande que ces mesures soient également appliquées aux plateformes de vidéo à la demande.

Les résultats de l’étude d’impact de l’ouverture de la télévision segmentée sur le marché publicitaire qui viennent d’être publiés pointent de nombreux éléments qui incitent à la vigilance pour éviter des répercussions importantes sur les médias locaux. Bien que cette étude révèle un marché encore peu développé en raison du contexte sanitaire, le SIRTI souhaite rappeler que de nombreux points d’inquiétudes doivent être relevés, d’autant que ce marché qui a tardé à s’organiser va pouvoir monter en puissance dans les mois à venir.

D’abord, si l’impact semble à date assez limité sur les médias locaux, les annonceurs recourant à la TV segmentée restant assez différents de ceux des médias locaux, le rapport pointe du doigt l’enjeu majeur des secteurs interdits de publicité à la télévision. Il indique en effet que « même si les usages de la publicité TV segmentée se rapprochent de ceux des médias locaux, ceux-ci ne sont pas spécifiquement menés par les mêmes annonceurs et ne peuvent à ce jour être considérés comme une menace avérée pour le marché local », ce qui s’explique par une seule raison : l’interdiction d’accès à la télévision pour les offres promotionnelles de la distribution. Le rapport précise ainsi que « 75% des 20 plus gros annonceurs en radio locale (en nombre d’impressions/de messages) appartiennent au secteur de la distribution, tandis que seulement 6% des campagnes menées en publicité TV segmentée en 2021 portaient sur ce secteur fortement contraint par le décret (interdiction d’adressage, interdiction de diffusion des campagnes de promotion)… ».

Un élément essentiel qui conforte l’importance du maintien des secteurs interdits à la télévision, et notamment la distribution qui représente plus de 50% des recettes publicitaires du média radio.

De plus, le SIRTI réaffirme la nécessité que la publicité segmentée reste encadrée : sans indication par l’annonceur d’une adresse ou d’une identification locale explicite, en temps horaire et en montant limité pour respecter le principe de : « à programme local / publicité locale ». Un éditeur qui ne fait pas de programme local ne doit pas pouvoir accéder à la publicité locale, il apparait plus que jamais essentiel de veiller à la bonne application de ce dispositif. Le SIRTI demande également son extension demain à des nouveaux acteurs comme les plateformes de vidéos à la demande.

Pour Christophe Schalk, Président du SIRTI : « Alors que France Pub maintient l’objectif de marché de laTV segmentée à 250 millions d’euros et dans un contexte économique qui risque de se tendre, ainsi que d’une concentration inédite du paysage audiovisuel français, il apparait essentiel de maintenir les équilibres du marché publicitaire et préserver le modèle économique des éditeurs locaux. LeGouvernement doit protéger le pluralisme des médias dans les territoires ».

Entrée en vigueur au 1er août 2022 de l’accord relatif aux salaires minimums conventionnels 

Chaque année, les organisations d’employeurs et de salariés sont amenées à négocier sur les salaires minimums au sein de la branche professionnelle de la radiodiffusion.

Un accord a été conclu le 12 avril 2022, qui vient d’être étendu par un arrêté publié le 22 juillet dernier, entraînant sa mise en application à partir du 1er août 2022 pour l’ensemble des entreprises de la branche. 

Cet accord, signé à l’unanimité par les partenaires sociaux dans la branche, prévoit une revalorisation du point A, qui est à présent fixé à 13,79€ (contre 13,15) et, du point B, qui s’établit à 10,10€ (contre 10,07).

Cette évolution s’applique aux salaires minimums conventionnels fixés pour chaque fonction.

Le SIRTI tient à attirer l’attention de ces adhérents sur la nouvelle augmentation du SMIC légal qui entrera également en vigueur au 1er août prochain portant le smic à 1 678,95 euros brut mensuel pour un salarié à temps plein (contre 1 645,58 euros). Le SMIC légal se situera donc à nouveau, et malgré cet accord 2022, au-dessus des minimums conventionnels prévus pour les indices 120 à 122. Nous invitons donc les entreprises de radios à ajuster les salaires des salariés qui se situeraient en-dessous de ces nouveaux minimums.

Le SIRTI invite ses adhérents à se connecter à leur espace conseil dans lequel ils retrouveront les grilles de salaires à jour de ces augmentations. 

MÉDIAS RESPONSABLES: LE SIRTI LANCE UN INDICATEUR CARBONE DES RADIOS LOCALES AVEC BILOBAY

Pour renforcer l’intégration de bonnes pratiques autour de la responsabilité sociale et environnementale des médias, le SIRTI annonce le lancement d’un indicateur des émissions carbones des radios locales en partenariat avec Bilobay ainsi qu’un guide de la radio responsable à destination de ses radios adhérentes. Un implication formalisée dans le Contrat Climat déposé récemment par le SIRTI.

Face aux enjeux de la transition écologique, le SIRTI poursuit sa mobilisation et s’engage dans l’évaluation de l’impact carbone de ses radios locales en mandatant Bilobay, solution indépendante qui décarbone toutes les communications, pour l’accompagner dans cette démarche.

Le SIRTI a choisi Bilobay car il est le tiers de confiance des marques, des collectivités locales et des institutions pour le calcul et la réduction de l’empreinte carbone de leurs communications. L’entreprise se distingue par son indépendance des agences de communication, la globalité de son référentiel et par la fiabilité de son calculateur. Contrairement à une simple calculette, la plateforme de Bilobay agrège les facteurs d’émission officiels issus de l’ADEME, du GHG Protocole, du Shift Project et les données partagées par les professionnels du secteur.

Pour le SIRTI, Bilobay va évaluer l’impact carbone émis par la conception, la production et la diffusion de quatre éléments représentatifs de l’activité des radios locales : un spot publicitaire de 30 secondes, un podcast, une matinale ainsi qu’une captation vidéo d’une émission radio. Le score carbone sera calculé pour ces quatres éléments en fonction du type de radios locales (caractéristique urbaine, multirégionale, départementale). À la suite de cette évaluation, Bilobay et le SIRTI proposeront aux plus de 170 radios adhérentes des bonnes pratiques qui permettront de réduire leur impact carbone dans ces quatre activités.

Cette démarche est complétée par la mise en place par le SIRTI d’une politique volontariste dans le domaine de la responsabilité sociale et environnementale intégrant à la fois un volet formation aux enjeux et aux solutions de transition écologique à destination des salariés des radios adhérentes au Syndicat, ainsi que la rédaction d’un guide de la radio responsable.

Cette implication été formalisée dans le cadre d’un Contrat climat, dispositif issu de l’article 7 de la Loi Climat et Résilience, sous l’égide du Ministère de la transition écologique et de l’ARCOM déposé par le SIRTI le 30 juin dernier.

Pour Christophe Schalk, Président du SIRTI : « Le SIRTI, premier employeur privé commercial au sein de la branche professionnelle de la radiodiffusion, représentant plus de 170 radios adhérentes indépendantes, régionales, locales, thématiques et généralistes est pleinement mobilisé autours des enjeux responsables. Nos médias ont une double responsabilité, en tant que diffuseur et producteur pour sensibiliser nos concitoyens aux grands enjeux, et en tant qu’entreprises pour encadrer leur impact environnemental et sociétal. »

Pour Jean Dagré, fondateur de Bilobay : « L’initiative enclenchée par le SIRTI avec Bilobay intervient à un tournant dans la professionnalisation du calcul carbone de la communication, à l’heure où nos outils garantissent une grande fiabilité des calculs et où nous sentons que les marques sont justement en pleine prise de conscience de la nécessité de mesurer leur trajectoire environnementale ».