Catégorie : Actions du SIRTI

Communiqué / Les radios privées demandent le plafonnement de l’ensemble des ressources publicitaires de Radio France

Communiqué commun du SIRTI, des Indés Radios, du Bureau de la Radio (groupes NRJ, M6, Altice, Lagardère), de Skyrock et de Radio Classique.

LES RADIOS PRIVÉES DEMANDENT LE PLAFONNEMENT DE L’ENSEMBLE DES RESSOURCES PUBLICITAIRES DE RADIO FRANCE

À l’occasion de la négociation des contrats d’objectifs et de moyens définissant les missions et la trajectoire budgétaire de l’audiovisuel public jusqu’en 2028, les radios privées, nationales et locales demandent un plafonnement de l’ensemble des ressources publicitaires de Radio France. Écoutées quotidiennement par 2 auditeurs sur 3, les radios privées sont en effet vivement préoccupées face à l’éventualité d’une reconduction du dispositif actuel d’accès de Radio France aux ressources publicitaires qui ne plafonne que les recettes commerciales à l’antenne, voire de la suppression de la limitation actuelle en valeur à 42M€ par an.

Rappelons que Radio France bénéficie déjà d’un financement considérable sur le budget d’État, supérieur aux ressources publicitaires cumulées de l’ensemble des radios privées :

• Radio France a bénéficié d’une Contribution à l’Audiovisuel Public en augmentation de 21% entre 2004 (469M€) et 2021 (569 M€).

• Sur la même période (2004-2021), la totalité des ressources de Radio France ont progressé de 24% (510 M€ en 2004, 629,2 M€ en 2021), tandis que celles des radios commerciales ont reculé de -24% (826 M€ en 2004, 626,2 M€ en 2021).

• En 2021, les ressources de Radio France pour 7 radios sont supérieures de 3M€ aux ressources publicitaires des 330 radios privées commerciales.

Si la suppression de la redevance audiovisuelle impacte l’audiovisuel public, la puissance publique ne peut faire supporter au secteur privé les conséquences du manque d’ajustements financiers d’un groupe public et ne peut continuer à laisser s’accentuer ce qui ressemble de plus en plus à une éviction du secteur privé par le secteur public de la radio dans notre pays.

Les radios publiques et les radios privées, nationales, locales ou même associatives sont complémentaires par leur nature et mode de financement. Elles offrent toutes une diversité qui permet au média radio de rester le média de confiance des Français. L’existence de cet écosystème complet et fragile est de l’intérêt du public, de tous les publics.

Pour le préserver, dans un contexte économique incertain, les radios privées demandent une clarification des missions de service public de Radio France ainsi que l’évolution de la définition de son cadre d’évaluation publicitaire.  

Radio France bénéficie en effet aujourd’hui d’effets d’aubaine lié au développement du digital sans avoir à supporter les contraintes des acteurs privés qui sont financés exclusivement par la publicité et ne bénéficient d’aucune aide.

Le plafonnement de l’ensemble des ressources publicitaires de Radio France est plus que jamais indispensable pour préserver les équilibres des marchés publicitaires de la radio, au niveau national comme sur les marchés locaux.

Les radios privées demandent donc le maintien du plafonnement des recettes publicitaires de Radio France à 42 millions d’euros en ce compris les recettes issues des publicités digitales et des messages d’intérêt général.

Le respect de ces obligations doit aussi pouvoir être contrôlé et surtout sanctionné en cas de non-respect de ces obligations.

Communiqué / L’association « Ensemble pour le DAB+ » lance une campagne de communication à la rentrée

Communiqué / 16 juin 2023

À l’occasion des Assises de la radio, l’association « Ensemble pour le DAB+ » annonce le lancement prochain d’une première campagne de communication à destination du grand public. Ce lancement marque l’officialisation de l’association, créée pour favoriser le développement du DAB+, tant au niveau national que local.

Lieu d’échanges et d’actions, l’Association est ouverte à l’ensemble des acteurs concernés par cette technologie. « Ensemble pour le DAB+ » regroupe ainsi une grande partie des acteurs radio avec des radios publiques comme France Inter, France Culture, France Musique, France Info, France Bleu, Mouv’ et FIP ; des radios privées comme NRJ, Chérie FM, Rire et Chansons, Nostalgie, Europe 1, Europe 2, RFM, RTL, RTL2, Fun Radio, RMC, BFM Business, BFM Radio, AirZen Radio, OUI FM, Latina, Chante France, Radio FG, Sud Radio et TSF Jazz ; des instances représentatives avec le Bureau de la Radio et le SIRTI ainsi que des opérateurs de diffusion avec Towercast et TDF.
La présidence de l’Association est assurée par Radio France, le secrétariat par le SIRTI, et le Bureau De la Radio en est le trésorier.

Les actions menées par l’Association s’inscrivent dans le cadre des orientations déterminées par le CSA (aujourd’hui ARCOM) en 2018 pour le déploiement du DAB+ en France, présentant le DAB+ dans une logique de complémentarité vis à vis de la FM, autour, notamment, de la stratégie dite « des arcs et des nœuds », et du lancement d’une offre nationale aux côtés d’une offre locale et régionale. Les communications sur le DAB+ se feront dans le respect des autres normes, technologies de diffusion et offres de la radio, notamment la FM.

Le lancement d’opérations de sensibilisation du grand public au DAB+ est un point essentiel pour garantir l’adoption de cette nouvelle technologie de diffusion. Pour soutenir la visibilité de ces opérations, l’association a reçu un premier financement du ministère de la Culture, complété par des engagements significatifs de ses membres.

L’association a choisi l’agence de communication Bronx pour concevoir sa première campagne de communication, qui sera diffusée à la rentrée.

Communiqué / PROPOSITION DE LOI RELATIVE À L’AUDIOVISUEL : LE SIRTI SALUE LE PROJET PRÉSENTÉ PAR LAURENT LAFON ET DEMANDE L’INTÉGRATION DE MESURES POUR PROTÉGER LA RADIO DANS L’UNIVERS NUMÉRIQUE

PROPOSITION DE LOI RELATIVE À L’AUDIOVISUEL : LE SIRTI SALUE LE PROJET PRÉSENTÉ PAR LAURENT LAFON ET DEMANDE L’INTÉGRATION DE MESURES POUR PROTÉGER LA RADIO DANS L’UNIVERS NUMÉRIQUE

Alors que Laurent Lafon, Sénateur et Président de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat, vient de déposer une proposition de loi relative à la réforme de l’audiovisuel public et à la souveraineté audiovisuelle, le SIRTI salue les propositions qui concernent la radio et demande l’élargissement du projet pour protéger les médias régulés dans l’univers numérique.

Le SIRTI se félicite de la proposition de loi relative à la réforme de l’audiovisuel public et à la souveraineté audiovisuelle du sénateur Laurent Lafon qui a été présentée ce mardi 2 mai 2023. Cette proposition intègre deux aspects : le premier a trait à l’audiovisuel public en établissant une société regroupant l’ensemble des entreprises de ce secteur ; le second est consacré à la préservation de la souveraineté audiovisuelle. 

Dans ce chapitre, le SIRTI salue l’intégration de mesures qu’il a longuement portées autour de la radio hertzienne, analogique ou numérique, reconnue comme un facteur essentiel de souveraineté. Le projet prévoit en effet à son article 15  l’obligation d’intégration de la norme DAB+ aux côtés de la FM dans l’ensemble des postes de radio mis en commercialisation dans un délai de 12 mois à compter de la promulgation de la loi. Autre apport, le projet rend obligatoire la présence d’un terminal de réception radio FM/DAB+ dans les voitures neuves. Une avancée conséquente puisque près de la moitié de l’écoute de la radio se fait en voiture. 

Si ce projet est une bonne initiative pour le secteur de la radio, les discussions à venir devront l’enrichir pour lui permettre d’aller au-delà, afin de garantir également la présence de ce média dans l’univers numérique. 

À l’image de la proposition de loi actuellement en discussion au Royaume-Uni, le SIRTI demande que soit reconnue une protection des médias régulés face aux plateformes digitales de diffusion. Nadine Dorries, Secrétaire d’État britannique au numérique, à la culture, aux médias et au sport, a ainsi acté dans son projet de loi l’impact des enceintes connectées et des plateformes musicales sur l’écoute de la radio.

Le SIRTI souhaite que la future loi française, via cette proposition portée par Laurent Lafon au Sénat ou via le projet du Gouvernement porté Jean-Noël Barrot, Ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications, puisse adopter la même approche en garantissant aux radios, acteurs clés de la souveraineté, un accès libre à l’ensemble des plateformes d’écoute connectées ainsi que la libre disposition de leur flux (sans possiblité d’intégration de publicité par la plateforme) en complément d’une diffusion hertzienne soutenue et modernisée.

Pour Christophe Schalk, président du SIRTI, « Cette proposition de loi va dans le bon sens en soutenant notre modèle hertzien et en soulignant l’importance de la mobilité pour notre média. La radio doit également être pleinement intégrée, au même titre que la télévision, aux propositions visant à protéger les médias régulés dans l’univers numérique. Nous sommes un média de confiance, nous garantir une libre diffusion et une équité de traitement avec les plateformes est un enjeu à intégrer immédiatement pour éviter des dégâts irréparables pour le paysage audiovisuel ».

Mentions légales en radio : le SIRTI propose à ses adhérents un état des lieux pour les principaux secteurs publicitaires

Les mentions légales pèsent lourdement sur le média radio, plus fortement que sur les autres médias. Le SIRTI agit depuis plusieurs années afin de sensibiliser les pouvoirs publics à cette problématique avec parfois des avancées, comme récemment pour dispenser la radio d’obligations dans le cadre des publicités pour les appareils avec écran, mais malheureusement aussi des alourdissements comme nous l’avons connu sur les jeux et paris en ligne. En parallèle des actions de notre Syndicat auprès des pouvoirs publics, nous avons souhaité réaliser un état des lieux des mentions obligatoires en radio, pour les principaux secteurs publicitaires de notre média

Les deux grandes typologies d’obligations sont présentées dans cet état des lieux :

  • Celles qui imposent un message précis et non-modifiable lorsqu’une thématique publicitaire est traitée (exemple : « Pour votre santé, attention à l’abus d’alcool ») ; 

  • Celles qui imposent des précisions et modalités liées au produit mis en avant, mais avec une petite marge de manœuvre pour l’annonceur (exemple : certaines mentions des produits financiers). 

Ce document ne vise pas à constituer un guide exhaustif ni à présenter le détail de la mise en œuvre de chaque contrainte, mais à informer sur les dispositions qui existent et doivent être traitées avec attention dans les principaux secteurs publicitaires du média radio.

> Les adhérents et leurs régies publicitaires peuvent retrouver ce guide au sein de leur espace conseils.

Journées Mondiales de l’obésité : les radios indépendantes mobilisées !

Depuis janvier 2020, le SIRTI est signataire de la troisième Charte alimentaire « 2020 – 2024 » visant à promouvoir une alimentation saine et des comportements favorables à la santé, dans les programmes audiovisuels et les publicités. 

Dans ce cadre, le SIRTI et ses radios adhérentes se mobilisent chaque année pour les Journées Mondiales de l’obésité, sous l’égide de l’ARCOM et du Collectif national des associations d’obèses (CNAO). Ce soutien prend la forme de la diffusion des spots de sensibilisation sur le sujet, du 2 au 4 mars 2023, ainsi que le renforcement du contenu éditorial (reportages, interview notamment avec les acteurs locaux, les associations…)

Ces journées visent à sensibiliser le grand public aux risques liés à cette maladie, et à proposer des solutions concrètes afin de lutter contre celle-ci, telle que la pratique d’une activité physique régulière ou le respect d’une alimentation saine.

Le Syndicat est fier de poursuivre année après année cet engagement et d’être acteur de ces journées de sensibilisation.

+ d’infos / https://cnao.fr