Christophe Schalk, Président du SIRTI L’ensemble des élu(e)s et l’équipe permanente vous présentent leurs meilleurs vœux pour l’année 2023.
UNE ANNÉE PLACÉE SOUS LE SIGNE DE L’ENGAGEMENT POUR UN MÉDIA RESPONSABLE
Le SIRTI et ses radios adhérentes s’impliquent chaque jour pour que la radio, 1er média de confiance des Français, soit au rendez-vous des grands enjeux de notre société.
Mise en œuvre du CONTRAT CLIMAT signé sous l’égide du Ministère de la transition écologique et de l’ARCOM
Édition d’un GUIDE DE LA RADIO RESPONSABLE
MESURE DE L’IMPACT CARBONE de l’activité radiophonique et des campagnes publicitaires
AUTANT D’INITIATIVES QUI S’AJOUTENT À TOUTES LES ACTIONS QUOTIDIENNES DES RADIOS INDÉPENDANTES.
MÉDIAS RESPONSABLES : LES ÉTUDES D’IMPACT CARBONE RÉVÈLENT UNE EMPREINTE ASSEZ LIMITÉE DES RADIOS LOCALES ET DONNENT DES PISTES D’AMÉLIORATION
Pour renforcer l’intégration de bonnes pratiques autour de la responsabilité sociale et environnementale des médias, le SIRTI a fait mesurer les émissions carbone des radios locales en partenariat avec Bilobay, un expert en décarbonation de la communication. Cette première analyse démontre une empreinte carbone limitée de la radio et amorce également des pistes visant à réduire davantage cet impact.
Alors que l’empreinte carbone est devenue un enjeu de responsabilité pour les médias mais aussi un enjeu économique et réglementaire, les radios indépendantes ont souhaité réaliser en lien avec Bilobay des indicateurs qui vont permettre de monitorer leurs activités.
Pour mettre en place ces indicateurs qui concernent près de 150 radios ayant chacune des formats spécifiques, quatre radios référentes, de bassins d’audience différents, ont accepté d’évaluer leur empreinte carbone, certaines émettent à l’échelle d’un département, d’autres de plusieurs départements, d’une région ou de plusieurs régions . Et ce, avec plusieurs typologies territoriales.
Quatre formats ont été mesurés : un spot radio de 30 secondes , une émission (la matinale), un podcast en replay et une captation vidéo d’une émission.
La démarche s’est d’abord appuyée sur la définition d’une méthodologie d’évaluation de l’audience puis l’agence Bilobay a calculé les émissions de CO2 sur les 3 phases : conception / production / diffusion.
Les résultats montrent un score carbone relativement faible des radios locales :
• L’empreinte carbone moyenne d’un spot de trente secondes sur une radio locale est de 1,38 Kg CO 2 eq, l’impact moyen d’une campagne de 41 spots pendant une semaine serait de 62,5 Kg CO 2 eq
• L’empreinte carbone moyenne d’une matinale est d’1,1 tonne de CO?eq, avec des variations fortes en fonction de la communication sur les réseaux sociaux (utilisation ou non de vidéo).
• Contrairement au streaming vidéo, le podcast est le format qui émet le moins, avec une moyenne de 3,7 Kg CO 2 eq pour un podcast diffusé sur plusieurs plateformes
Fort de ce premier état des lieux, des bonnes pratiques vont être proposées aux radios afin d’améliorer encore ces résultats. Celles-ci peuvent avoir des impacts très significatifs avec une baisse pouvant aller jusqu’à moins 81 % de l’empreinte carbone totale pour certains formats.
Le lancement de ces indicateurs du score carbone des radios locales s’intègre dans le plan « média responsable » conçu par le SIRTI qui comprend à la fois des actions de mesures de l’activité radiophonique et des campagnes publicitaires, de mise en œuvre des pratiques vertueuses mais aussi de formation des équipes. Un 1 er guide de la radio responsable, à l’attention des adhérents du Syndicat, sera édité en début d’année 2023.
Pour Christophe Schalk, Président du SIRTI : « Après nos engagements dans le contrat climat, nous mettons en place une politique active de sensibilisation auprès de nos radios adhérentes pour modifier nos comportements et aller plus loin dans la décarbonation de notre média. C’est un enjeu essentiel qui complète l’importance éditoriale que toutes les radios indépendantes accordent aux sujets de responsabilité sociale et environnementale sur nos antennes. Mettre en place des indicateur de mesure est un point clé pour étayer notre démarche et mesurer nos progrès. »
MENTIONS LÉGALES À LA RADIO : LE SIRTI ET LES INDÉS RADIOS NE SIGNERONT PAS LA CHARTE SUR LES JEUX ET PARIS EN LIGNE ET DEMANDENT L’ÉVOLUTION DU DISPOSITIF DE MENTIONS L
En amont de la Coupe du monde de football, après le Ministère de la santé, l’ANJ renforce le dispositif sur les publicités promouvant les jeux et paris en ligne avec la signature d’une nouvelle charte. Si protéger les Français est essentiel, le SIRTI et les Indés Radios dénoncent un empilement de mesures au détriment des consommateurs et du média radio, et demandent une remise à plat urgente du dispositif de mentions légales.
Alors que la radio est le premier média de confiance pour les Français et un média responsable aussi bien dans sa ligne éditoriale que dans sa diffusion publicitaire, le sujet des mentions légales redevient d’actualité avec une situation ubuesque où chaque ministère peut intervenir sans concertation ni réflexion sur l’efficacité pour le consommateur.
Le média radio, uniquement oral, ne peut pas être traité comme les autres médias sur lesquels un rapide défilement ou affichage de texte permet l’intégration des mentions légales. À la radio, ce sont des avertissements qui sont intégrés dans les spots, souvent peu clairs voire incompréhensibles pour les auditeurs.
Il faut les faire évoluer dans l’intérêt de la prévention pour les rendre vraiment efficaces. Or les mentions légales s’aggravent. Ainsi, un arrêté du 29 juillet 2022 à l’initiative du ministère de la Santé a fortement alourdi sans concertation la mention légale dans le secteur des jeux d’argent et de hasard entrant en vigueur le 2 octobre 2022.
Depuis 2010, notre média bénéficiait d’une mention légale raccourcie, prenant en compte les contraintes particulières de la radio : « Jouer avec excès comporte des risques. Appelez le 09-74-75-13-13 (appel non surtaxé).» L’arrêté pris par la Direction Générale de la Santé allonge considérablement la mention qui devient : « Les jeux d’argent et de hasard peuvent être dangereux : pertes d’argent, conflits familiaux, addiction … Retrouvez nos conseils sur joueurs-info-service.fr et au 09 74 75 13 13, appel non surtaxé. » Les mentions légales représentent désormais quasiment la moitié du spot : 10 secondes environ d’un spot qui en fait 20.
Cette décision prise unilatéralement par un ministère questionne : quel intérêt pour les annonceurs et pour les auditeurs ? La conséquence de cette mesure fera fuir les annonceurs vers les secteurs non régulés, les plateformes en ligne, exactement le contraire de l’intérêt des consommateurs. Au-delà de cette aggravation, l’ANJ souhaite, malgré une charte déjà signée sur le sujet en 2010, procéder à la signature d‘une nouvelle charte renforçant les contraintes sur les éditeurs de radio.
Ces différentes mesures sont discriminatoires pour la radio par rapport aux autres médias, notamment les médias non régulés.
Les radios indépendantes alertent sur ce sujet depuis longtemps, mais rien n’évolue. C’est pourquoi le SIRTI comme les Indés Radios ne signeront pas la charte proposée par l’ANJ, mais entendent poursuivre le dialogue avec l’Autorité afin de reconsidérer les mentions légales dans le secteur des jeux et paris en ligne, et plus globalement. Le SIRTI recevra ainsi l’ANJ avant la fin de l’année pour un échange autour de ces sujets.
Les mentions légales doivent être reconsidérées pour que les consommateurs soient réellement protégés. Rappelons que 82% des auditeurs n’écoutent pas attentivement les mentions légales et que 2/3 des auditeurs souhaitent une mention courte qui renvoie directement sur un site internet 1 .
LE SIRTI ENGAGE UN PLAN DE SOBRIÉTÉ ÉNERGÉTIQUE POUR LES RADIOS INDÉPENDANTES ET APPELLE À L’INTÉGRATION DES RADIOS DANS LES SECTEURS PRIORITAIRES PROTÉGÉS DES MESURES DE DÉLESTAGE
Alors qu’elles assurent un rôle essentiel d’information au cœur des territoires, les radios indépendantes s’engagent dans l’enjeu de sobriété énergétique et appellent le Gouvernement à intégrer les radios, notamment locales, dans les secteurs prioritaires en cas de pénurie d’énergie.
Après avoir formalisé des engagements dans un contrat climat début juillet comprenant une politique volontariste dans le domaine de la responsabilité sociale et environnementale (notamment en termes de formation aux enjeux et aux solutions de transition écologique à destination des salariés des radios adhérentes au Syndicat) ainsi que la rédaction d’un guide de la radio responsable, le SIRTI poursuit sa mobilisation pour affronter une crise énergétique sans précédent. Répondant à l’appel du Gouvernement, les radios indépendantes prendront leur part dans l’objectif de sobriété énergétique.
Aujourd’hui, si la diffusion représente environ les deux tiers de la consommation énergétique pour une radio indépendante, le SIRTI et ses adhérents s’impliquent dans une approche responsable visant à limiter leur impact énergétique à travers la mise en place d’un plan articulé autour de 3 volets :
Une mobilisation éditoriale afin de sensibiliser les Françaises et les Français à adopter les bons gestes en matière environnementale et énergétique à travers des chroniques, émissions ou podcasts sur les différentes radios locales, à l’image de toute la mobilisation éditoriale réalisée par les radio pendant la crise sanitaire. Chaque média sur son territoire se fera le relais des bons gestes à adopter et répondra aux inquiétudes de nos concitoyens sur l’évolution des coûts de leur vie quotidienne.
La mise en place au sein de l’entreprise de gestes éco-responsables pour limiter au maximum la consommation d’énergie (chauffage et éclairage notamment) et la formation des collaborateurs à une approche plus responsable . Dans cette approche, le SIRTI s’associera notamment aux travaux du MEDEF dont il est adhérent en lien avec l’ADEME.
L’évaluation des pratiques pour pouvoir proposer des solutions ad hoc dans le temps à travers l’évaluation de l’impact carbone des radios locales dans le cadre d’une expertise menée par Bilobay et la proposition d’amélioration de pratiques des différentes productions et diffusion de contenus (spot, matinale, podcast, webradio).
Pour Christophe Schalk, Président du SIRTI : « Nos radios implantées au cœur des territoires sont essentielles pour permettre à tous d’avoir accès à une information fiable et responsable, la crise sanitaire et la mobilisation exceptionnelle des radios en est une preuve récente. Nous sommes un média peu énergivore, nous aurons un rôle à jouer important en cas de mise en place de plans exceptionnels visant à réduire sur des périodes précises la consommation énergétique, il faut donc que les radios comme les autres médias soient intégrées dans les secteurs prioritaires protégés des mesures de délestage. »
PUBLICITÉ SEGMENTÉE EN TV : SUITE AU PREMIER BILAN, LE SIRTI RESTE MOBILISÉ ET RAPPELLE L’IMPORTANCE DES SECTEURS INTERDITS AINSI QUE SON EXTENSION AUX PLATEFORMES DE VIDEO A LA DEMANDE
Alors que les résultats de l’étude d’impact sur la publicité segmentée en TV ont été rendus publics par le Gouvernement, le SIRTI réaffirme l’importance des règles actuelles d’encadrement et rappelle que l’impact pour les médias locaux n’est à ce stade contenu qu’en raison des contraintes imposées : essentiellement l’ interdiction de publicité en télévision pour les offres promotionnelles de la distribution et l’impossibilité pour les spots de contenir une adresse locale explicite. Devant l’arrivée de nouveaux acteurs sur le marché publicitaire digital, le SIRTI demande que ces mesures soient également appliquées aux plateformes de vidéo à la demande.
Les résultats de l’étude d’impact de l’ouverture de la télévision segmentée sur le marché publicitaire qui viennent d’être publiés pointent de nombreux éléments qui incitent à la vigilance pour éviter des répercussions importantes sur les médias locaux. Bien que cette étude révèle un marché encore peu développé en raison du contexte sanitaire, le SIRTI souhaite rappeler que de nombreux points d’inquiétudes doivent être relevés, d’autant que ce marché qui a tardé à s’organiser va pouvoir monter en puissance dans les mois à venir.
D’abord, si l’impact semble à date assez limité sur les médias locaux, les annonceurs recourant à la TV segmentée restant assez différents de ceux des médias locaux, le rapport pointe du doigt l’enjeu majeur des secteurs interdits de publicité à la télévision. Il indique en effet que « même si les usages de la publicité TV segmentée se rapprochent de ceux des médias locaux, ceux-ci ne sont pas spécifiquement menés par les mêmes annonceurs et ne peuvent à ce jour être considérés comme une menace avérée pour le marché local », ce qui s’explique par une seule raison : l’interdiction d’accès à la télévision pour les offres promotionnelles de la distribution. Le rapport précise ainsi que « 75% des 20 plus gros annonceurs en radio locale (en nombre d’impressions/de messages) appartiennent au secteur de la distribution, tandis que seulement 6% des campagnes menées en publicité TV segmentée en 2021 portaient sur ce secteur fortement contraint par le décret (interdiction d’adressage, interdiction de diffusion des campagnes de promotion)… ».
Un élément essentiel qui conforte l’importance du maintien des secteurs interdits à la télévision, et notamment la distribution qui représente plus de 50% des recettes publicitaires du média radio.
De plus, le SIRTI réaffirme la nécessité que la publicité segmentée reste encadrée : sans indication par l’annonceur d’une adresse ou d’une identification locale explicite, en temps horaire et en montant limité pour respecter le principe de : « à programme local / publicité locale ». Un éditeur qui ne fait pas de programme local ne doit pas pouvoir accéder à la publicité locale, il apparait plus que jamais essentiel de veiller à la bonne application de ce dispositif. Le SIRTI demande également son extension demain à des nouveaux acteurs comme les plateformes de vidéos à la demande.
Pour Christophe Schalk, Président du SIRTI : « Alors que France Pub maintient l’objectif de marché de laTV segmentée à 250 millions d’euros et dans un contexte économique qui risque de se tendre, ainsi que d’une concentration inédite du paysage audiovisuel français, il apparait essentiel de maintenir les équilibres du marché publicitaire et préserver le modèle économique des éditeurs locaux. LeGouvernement doit protéger le pluralisme des médias dans les territoires ».
Pour offrir les meilleures expériences, nous utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations des appareils. Le fait de consentir à ces technologies nous permettra de traiter des données telles que le comportement de navigation ou les ID uniques sur ce site. Le fait de ne pas consentir ou de retirer son consentement peut avoir un effet négatif sur certaines caractéristiques et fonctions.
Fonctionnel
Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’internaute, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou la personne utilisant le service.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques.Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’internautes afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’internaute sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.