Catégorie : Actualités

AG 2022 du SIRTI : TROIS NOUVEAUX ADMINISTRATEURS ÉLUS

Communiqué / 31 mars 2022

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU SIRTI : TROIS NOUVEAUX ADMINISTRATEURS ÉLUS

Alors que le SIRTI vient de clôturer son Assemblée Générale, trois administrateurs ont été élus.

Le SIRTI a fait le bilan de ses travaux auprès de ses adhérents lors de son Assemblée Générale ce jour. De nombreuses actions ont été menées par le Syndicat pour soutenir les radios indépendantes autour de trois enjeux : les contenus (demande de labellisation des médias audiovisuels locaux, convention collective de la radio, évolution des quotas de chansons d’expression francophone, etc.), la diffusion (déploiement du DAB+ et demandes d’aides à la diffusion par exemple) et le financement (des secteurs interdits de pub TV, concurrences locales, recettes publicitaires de Radio France, etc.).

L’Assemblée Générale a procédé au renouvellement partiel de son Conseil d’Administration, ont été élus ou réélus :

  • Aude Binder, DKL Dreyeckland ; réélue
  • Patricia Daudruy, Radio Scoop. élue
  • Sébastien Joly, Rossel Radio ; élu

Le Conseil d’Administration du SIRTI est donc à présent composé de :

  • Christophe Schalk, Top Music – Président ;
  • Philippe Vives, Sud Radio – Secrétaire national en remplacement de Christophe Schalk depuis février 2022 ;
  • Aude Binder, DKL Dreyeckland – Trésorier ;
  • Aurélie Bertereau, Hit West ;
  • Olivier Fabre, 100% Radio ;
  • Régis Picot, Radio VFM ;
  • Sébastien Joly, Rossel Radio ;
  • Patricia Daudruy, Radio Scoop.

Cette Assemblée Générale a également été l’occasion de rappeler les enjeux à venir autour du média radio, avec notamment la remise à venir des orientations sur la labellisation au Ministère de la Culture après consultation de la filière ainsi que le maintien d’une vigilance sur l’évolution du modèle publicitaire (maintien des secteurs interdits et équilibre du marché publicitaire public-privé).

Fin de la redevance : les radios privées demandent un financement 100% public de l’audiovisuel public

Communiqué de presse du SIRTI et du Bureau de la Radio

Fin de la redevance : les radios privées demandent un financement 100% public de l’audiovisuel public

Alors que l’élection présidentielle qui se déroulera dans quelques semaines amène à des prises de position sur l’avenir de la contribution à l’audiovisuel public, les radios privées rappellent leur attachement à un financement exclusivement public de l’audiovisuel public. De même, elles s’inquiètent d’un développement de la ressource publicitaire des médias de service public et particulièrement de Radio France, qui reviendrait à priver les médias privés de leur unique source de financement.

Le mode de financement de l’audiovisuel public est depuis toujours sujet à discussion, il revient dans le débat public avec force du fait de la suppression de la taxe d’habitation, impôt support de la contribution à l’audiovisuel public.
Dans ce contexte, la publicité, seule ressource des radios privées, ne peut être la variable d’ajustement de Radio France à l’heure où un financement pérenne et stable est recherché.
Rappelons que depuis le décret du 5 avril 2016 (et l’accès de Radio France à la publicité commerciale) la part du groupe public sur le marché publicitaire ne cesse de croître, passant de 6% en 2016 à 9,1% en 2020 dans un marché publicitaire de la radio en baisse. Radio France dispose aujourd’hui de moyens importants, les ressources de ses 7 programmes sont supérieures de +12% aux ressources publicitaires des 330 radios privées (hors associatives) pour une audience deux fois plus faible et deux fois moins de salariés.

La réforme de la contribution à l’audiovisuel public est une opportunité pour redéfinir les missions de l’audiovisuel public et son mode de financement. Les radios commerciales privées représentées par le BDR et le SIRTI demandent que la solution mise en œuvre finance Radio France dans son intégralité sans aucun recours à la publicité commerciale. Il est en effet essentiel de bien différencier les acteurs publics et privés.
Aujourd’hui 2 auditeurs sur 3 écoutent une radio privée tous les jours. Les radios privées sont aussi un acteur important de la création : chaque année, elles reversent de l’ordre de 50M€ aux artistes et créateurs au travers des redevances, assises sur leur chiffre d’affaires publicitaire, versées aux organismes de gestion collective.

Média de confiance pour les auditeurs, la radio est un vecteur majeur de découverte musicale, d’information, des compétitions sportives, du divertissement, ou encore de l’actualité locale et de la vie associative dans les territoires. Il faut maintenir l’équilibre et la complémentarité entre les médias publics et privés, pour que la radio séduise toujours plus les Français, et préserver le pluralisme du paysage audiovisuel.
À propos du Bureau de la Radio (BDR) : Le BDR représente les 4 grands groupes radiophoniques privés M6 (RTL, RTL2, Fun Radio), NRJ (NRJ, Nostalgie, Chérie FM, Rire et Chansons), Altice Media (RMC, BFM Business), Lagardère News (Europe 1, RFM, Virgin Radio).
À propos du SIRTI : Le SIRTI est le syndicat des radios indépendantes. 
Il représente et réunit 170 radios privées locales, régionales, thématiques et généralistes en France, diffusées en FM, en DAB+ et sur le digital.

Publicité segmentée : le SIRTI demande le maintien des règles d’encadrement

Communiqué de presse / mardi 8 mars 2022

PUBLICITÉ SEGMENTÉE, À L’HEURE DES PREMIERS BILANS, LE SIRTI RESTE MOBILISÉ POUR LE MAINTIEN  DE L’ENCADREMENT ACTUEL

Alors qu’un premier bilan de la publicité ségmentée en TV doit être réalisé d’ici l’été par le Gouvernement, le SIRTI réaffirme l’importance des règles actuelles d’encadrement, en particulier l’impossibilité pour les spots de contenir une adresse ou une identification locale explicite.

Dans un contexte économique encore difficile pour les radios, notamment pour la publicité locale, ainsi que d’une concentration inédite du paysage audiovisuel français, il apparait essentiel de maintenir les équilibres du marché publicitaire et préserver le modèle économique des éditeurs locaux. Les dispositions du Décret du 5 août 2020 qui autorise et encadre la publicité ségmentée, s’appuyant sur un accord trouvé entre éditeurs TV et radio, doivent impérativement être maintenues.

Depuis août 2020, les télévisions nationales peuvent en effet accéder, via la publicité segmentée, à des offres ciblées géographiquement mais sans adressage local, c’est-à-dire l’interdiction d’indiquer dans les messages de publicité segmentée une adresse ou une identification locale explicite. La publicité segmentée est également soumise à un encadrement horaire[1] ainsi qu’à une limitation des revenus[2].

Le SIRTI réaffirme la nécessité que la publicité segmentée reste encadrée sans adressage local, en temps horaire et en montant limité pour respecter le principe de : « à programme local / publicité locale ». Et donc qu’un éditeur qui ne fait pas de programme local ne puisse pas accéder à la publicité locale.

Le marché de la publicité locale est en effet vital pour les radios indépendantes, il représente 50% en moyenne de leur chiffre d’affaires. Il est d’ailleurs à noter que d’après les chiffres communiqués par le SNPTV « 376 campagnes de TV segmentée avaient été menées à fin 2021, dont près de la moitié (46 %) par des annonceurs locaux »[3].

Dans un tel contexte, le SIRTI rappelle sa plus ferme opposition à une éventuelle remise en cause du dispositif encadrant actuellement la publicité segmentée adressée ainsi d’ailleurs que des secteurs interdits de publicité en télévision.

Pour Christophe Schalk, Président du SIRTI : « La publicité locale est une composante essentielle du modèle économique des radios indépendantes. Demain, sans cette source de financement, les conséquences seraient lourdes sur le paysage radiophonique, particulièrement là où il est irremplaçable, localement. Le modèle de la publicité locale est très attaqué par les GAFAM, désormais il s’ouvre à la télévision, nous devons y être attentifs. Les équilibres sont fragiles, le Gouvernement doit les préserver pour préserver le pluralisme des médias dans les territoires ».


[1] Le temps est limité à 2 minutes par heure d’antenne en moyenne quotidienne pour les chaînes historiques et 4 minutes par heure d’antenne en moyenne quotidienne pour les autres chaînes conventionnées, sans pouvoir dépasser 6 minutes pour une heure donnée.

[2] Les revenus provenant de cette ressource ne peuvent dépasser 20% des recettes publicitaires annuelles globales nettes de la chaîne de télévision.

[3] https://www.strategies.fr/actualites/medias/LQ257584C/la-tv-segmentee-seduit-les-annonceurs-locaux.html

Communiqué / GUERRE EN UKRAINE : DONNONS UNE CHANCE À LA PAIX

Communiqué commun du Bureau de la Radio, du SIRTI et de Radio Classique

« GIVE PEACE A CHANCE »

GUERRE EN UKRAINE : DONNONS UNE CHANCE À LA PAIX

Mardi 8 mars à 12h00, près de 200 radios privées françaises s’unissent pour la diffusion d’un message de paix

Mardi 8 mars à 12h00, l’ensemble des radios privées françaises diffuseront au même moment le titre « Give peace a chance » de John Lennon.

À la suite du mouvement initié par de nombreuses radios en Europe, l’ensemble des radios privées françaises rejoignent cette action en diffusant ensemble au même moment cet hymne emblématique, chanson d’espoir, et souhaitent porter un puissant message de paix et d’union à leurs millions d’auditeurs.

« Give peace a chance » est un titre de John Lennon sorti en juillet 1969. Dans cette chanson, John Lennon invite simplement à donner une chance à la paix, dans le contexte, entre autres, de la Guerre du Vietnam.

LE SIRTI ET LOCALES.TV ANNONCENT LA MISE EN PLACE DE GROUPES DE TRAVAIL POUR APPUYER LA CRÉATION D’UN STATUT POUR LES MÉDIAS LOCAUX ET LA REMISE DE PROPOSITIONS EN MARS

Communiqué de presse

Dans un contexte de questionnement sur la concentration des médias et son impact sur l’expression de la démocratie, il apparait plus important que jamais de protéger et de soutenir les acteurs du secteur afin d’assurer leur pérennité.

Pour poursuivre les réflexions et travaux engagés lors des premières Assises de l’Audiovisuel local, le SIRTI et locales.tv annoncent le lancement de groupes de travail autour de leur demande de labellisation des médias locaux. Cette labellisation est un instrument essentiel pour le maintien futur du pluralisme de l’information au cœur de nos territoires. Média de confiance des Fançais, l‘audiovisuel local privé doit, comme ses confrères de la presse écrite, voir son mode d’expression protégé ; particulièrement contre les géants des médias et les Gafams qui ponctionnent les marchés publicitaires locaux et génèrent une intermédiation pénalisante alors qu’ils ne font l’objet d’aucune régulation.

La labellisation de l’audiovisuel local offrira aux médias qui en bénéficieront l’accès à un ensemble de mesures adaptées et spécifiques autour des trois piliers :

• Création d’un fonds de soutien à la diffusion hertzienne afin de garantir un modèle de diffusion sans intermédiation ;

• Soutien à l’innovation, notamment pour la modernisation technique des équipements, l’adaptation aux nouveaux usages, nouveaux formats d’expression et contenus ;

• Mise en place d’une fiscalité incitative avec un crédit d’impôt sur les investissements publicitaires sur les médias audiovisuels locaux. La publicité est aujourd’hui la principale source de financement des médias privés. Investir sur un média local, c’est favoriser le dynamisme économique de proximité. La mesure peut être complétée avec la mise en place d’un taux de TVA réduit sur les subventions.

Si la demande de labellisation recouvre donc déjà des domaines très identifiés, il convient d’en circonscrire les conditions d’accès à l’ensemble des médias audiovisuels locaux. À cette fin, locales.tv et le SIRTI remettront au Ministère de la Culture les conclusions des groupes de travail à la fin du mois de mars.

Ces propositions permettront aux pouvoirs publics d’engager rapidement une réflexion avec l’ensemble des parties-prenantes avec l’objectif de donner à l’Audiovisuel local, un statut, une protection et un soutien.