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Christophe Schalk élu Président du SIRTI

CHRISTOPHE SCHALK, ÉLU NOUVEAU PRÉSIDENT DU SIRTI

Le conseil d’administration du SIRTI a élu ce jour Christophe Schalk, précédemment Secrétaire National du syndicat, au poste de Président. Il succède ainsi à Alain Liberty qui quitte son mandat de Président du SIRTI en raison d’une nouvelle orientation professionnelle. Cette nomination prend effet dès aujourd’hui.

L’Assemblée Générale du SIRTI qui aura lieu le 31 mars prochain à Paris procédera au renouvellement partiel du Conseil d’Administration, 3 postes seront à pourvoir.

Christophe Schalk a effectué toute sa carrière dans les médias et dirige aujourd’hui la radio alsacienne, Top Music. Il s’implique dans la radio très jeune et assure la direction d’une station locale dans la région de 1984 à 1998. Puis il intègre le groupe L’Alsace où il gère notamment la commercialisation des radios du groupe dans la région. En 2001, il lance son agence de publicité, puis en 2007 intègre le groupe Lagardère afin de diriger la commercialisation des médias du groupe en région. En 2015, il lance sa propre régie radios en région Alsace. En 2016, il rachète avec des associés Top Music, 1ère radio indépendante d’Alsace, très implantée dans son territoire, dont il est depuis le dirigeant.

Audition du SIRTI par la mission d’enquête sur la concentration dans les médias du Sénat

Alain Liberty s’est exprimé lundi 17 janvier devant la commission d’enquête du Sénat sur la #ConcentrationMédias en France. Il a présenté à la Commission les 4 grands enjeux autour de la concentration pour les radios indépendantes :

Préserver le dispositif anti-concentration français en radio qui a déjà été ajusté en octobre dernier à une couverture de la population de 160 millions, en accord avec le #SIRTI. En permettant une répartition juste de la ressource hertzienne FM, il protège les radios indépendantes des projets capitalistiques des réseaux nationaux, ainsi que d’un rapprochement entre eux qui déséquilibrerait le marché publicitaire.

Maintenir la réglementation publicitaire actuellement applicable, notamment concernant la publicité segmentée et les secteurs interdits à la télévision. Demain, sans ces sources de financement, le paysage radiophonique indépendant serait dévasté, particulièrement là où il est irremplaçable, localement. La régulation des marchés publicitaires est une véritable arme pour maintenir une concurrence saine entre médias. Pour cela, il faut respecter les trois règles structurantes du marché :
·         « À programme local, publicité locale » : la publicité segmentée doit rester encadrée pour assurer le respect du principe qu’un éditeur qui ne fait pas de programme local ne puisse pas accéder à la publicité locale. 
Cette règle doit être étendue aux plateformes comme Google, Amazon, ou Facebook qui préemptent le marché publicitaire local sans fournir aucun programme local aux consommateurs.
·         Interdiction des offres commerciales de la grande distribution en TV, la grande distribution représente 49% des recettes publicitaires des radios, ouvrir ce secteur à la télévision condamnerait les radios indépendantes.
·         L’équilibre privé/ public en s’assurant du maintien du plafond des recettes publicitaires de Radio France.

Permettre aux médias audiovisuels locaux de rester compétitifs et de garder une place face aux médias nationaux, aux groupes de médias et aux #gafam.

·         C’est pourquoi le #SIRTI a porté des propositions pour amorcer la diversification du financement du média radio avec notamment l’ouverture de la licence légale à la diffusion des flux radios dans les lieux publics ou encore l’accès des entreprises de communication audiovisuelles à la rémunération pour copie privée.
Protéger les médias audiovisuels locaux par une labellisation. En effet, sans les radios indépendantes, souvent seuls acteurs locaux sur leurs territoires, ce sont des régions entières qui deviendraient des déserts médiatiques. Or, labelliser les médias audiovisuels locaux, c’est reconnaître la spécificité de leurs apports de manière objective et quantifiée.

Une audition disponible en vidéo sur le site du Sénat

http://videos.senat.fr/video.2718218_61e3584862eb4.audition-pleniere—concentration-dans-les-medias?timecode=5212000

[vidéo]Assises de l’audiovisuel local : « Pour un écosystème vertueux de l’audiovisuel local »

Nous vous proposons de revivre en vidéo la 1ère édition des Assises de l’Audiovisuel local organisées le 25 novembre dernier par le SIRTI et Locales TV.

Les Assises ont accueilli une table-ronde intitulée : « Pour un écosystème vertueux de l’audiovisuel local » avec Jean-Erice Valli, Line Gasparini, Dominique Carlac’h et Didier Le Bougeant.

Entre GAFAM et concentration, quelle place pour les médias locaux indépendants ? C’est à cette question qui pose celle de notre financement, et donc de notre pérennité, que répondait cette table ronde. Pour introduire ce sujet, Mercedes Erra, Présidente de BETC Groupe a rappelé l’importance de la publicité locale : « Elle va permettre aux annonceurs d’accéder à ce public de façon différente, en replaçant leur information dans une réalité quotidienne. Je crois très fort qu’il faut tout faire pour préserver nos médias locaux, afin qu’il y ait une vraie démocratie ».

La publicité locale est en effet aujourd’hui l’une des principales sources de financement. Jean-Éric Valli, Président des Indés Radios, estimait qu’elle représentait 50 % du chiffre d’affaires des radios locales. Il a fustigé la logique très dangereuse des GAFAM, qui ne créent pas de contenu et accaparent une partie de nos budgets publicitaires sans aucun engagement sur nos territoires. « C’est un vrai sujet », a-t-il affirmé, « car nous sommes en compétition avec ces acteurs, qui ne sont pas soumis à nos contraintes. L’argent qui est mis par les acteurs locaux dans ces réseaux, c’est autant en moins pour nos médias. » Et d’ajouter que : « cette prise de conscience doit être partagée par les pouvoirs publics. Nous sommes là sur des enjeux de souveraineté. »

Didier le Bougeant, Adjoint au Maire de Rennes, est venu rappeler l’importance de l’implication des communes dans le soutien aux médias audiovisuels locaux. « Agiles, les médias locaux inventent de nouvelles manières de parler aux territoires et à leurs acteurs et travaillent main dans la main avec les collectivités. Pendant la crise, nous avons ainsi financé des spots solidaires pour les commerçants et les artisans sur nos médias locaux », a-t-il précisé. L’implication des collectivités locales dans la vie des médias garantit leur pérennité.

Dominique Carlac’h, vice-présidente et porte-parole du Medef a rappelé qu’une entreprise doit pouvoir s’appuyer sur les médias locaux pour asseoir son ancrage territorial. En région, il est souvent plus difficile de recruter et de fidéliser ses collaborateurs. En donnant la parole à ces entreprises, les médias audiovisuels locaux participent à leur rayonnement et à leur attractivité. « Nous souhaitons aujourd’hui défendre l’espace concurrentiel et corriger la distorsion qui existe avec les GAFAM. »

Line Gasparini, Directrice Générale Adjointe de 366 #communities rappelle l’évolution des modèles : « Nous faisons en sorte de nous adresser aux auditeurs, lecteurs et téléspectateurs, en adoptant les formats qui soient les plus adaptés aux différents écosystèmes et à leurs attentes ».

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