Catégorie : Radio

L’association Ensemble pour le DAB+ lance sa première campagne de communication 

L’association “Ensemble pour le DAB+”, dont le SIRTI est l’un des membres fondateurs, lance sa première campagne nationale de communication à destination du grand public du 29 janvier au 4 février 2024. Cette campagne bénéficie du soutien du ministère de la Culture.

Créée en 2022, l’association entend réaliser et coordonner des actions de communication autour du développement du DAB+ au niveau national et local. 

Ensemble pour le DAB+” poursuit donc ses objectifs à travers une campagne pluri-médias et de grande ampleur qui s’appuie sur plusieurs éléments : 

  • un spot radio disponible en 20 et 30 secondes ; 
  • une campagne d’affichage dans le métro parisien, en extérieur sur la région Ile-de-France et dans les agglomérations de Nantes, Strasbourg, Lyon et Lille ; 
  • une campagne sur les réseaux sociaux ; 
  • un site internet de l’association est également mis en place et donne accès aux offres actuellement disponible et au calendrier de déploiement du DAB+

Retrouvez ci-dessous l’ensemble des supports de communications utilisés durant la campagne : 

Les spots radio de 20 et 30 secondes diffusés durant la campagne : 

Les visuels de la campagne d’affichage  : 

La vidéo de la campagne sur les réseaux sociaux : 

Le communiqué de presse :

Communiqué / Rapport sur la stratégie de financement de la filière musicale : le SIRTI se félicite de mesures pérennisant le CNM

Auditionné par le sénateur Julien Bargeton et siégeant au conseil professionnel du CNM, le SIRTI accueille favorablement le rapport du sénateur qui pose les pistes d’un financement pérenne de l’institution via notamment une taxation des plateformes de streaming. Il rappelle également le développement sans précédent de ces plateformes, notamment au détriment des radios musicales, et demande à questionner lors du débat au Sénat les contraintes qui pèsent sur l’exposition musicale dans les médias.

Alors qu’il siège au sein du Conseil professionnel du Centre National de la Musique depuis sa création au titre des représentants d’organisations intervenant dans le domaine de la diffusion audiovisuelle de musique, le SIRTI souhaite revenir sur le rapport réalisé par le sénateur Julien Bargeton à la demande de la Première Ministre et présenté par son autour au Sénat ce jour. 

Le SIRTI se félicite de l’état des lieux dressé par le rapport qui démontre que l’industrie musicale est sortie de la longue crise qu’elle a traversée depuis de nombreuses années. Le rapport entérine cette bonne santé retrouvée via un modèle économique reposant essentiellement sur le streaming, dont les perspectives de croissance à l’horizon 2030 sont exponentielles avec des revenus qui progresseraient de 12% par an. Pour que le CNM puisse répondre à sa vocation première, devenir la « maison commune de la musique » et rassembler toute la filière, il est nécessaire de garantir ses financements. Le SIRTI est donc favorable à la recommandation de créer une taxe sur les revenus du streaming musical payant et gratuit financé par la publicité dans ce contexte porteur. 

Mais si l’industrie musicale est sortie de la crise, les radios musicales souffrent plus que jamais aujourd’hui de règles complexes pour l’exposition de la musique sur leurs antennes. Le SNEP a récemment rappelé l’importance de la musique pour les radios, moteur important de leur écoute, dans un contexte de baisse de son audience. Si la radio est devenu le deuxième média pour la découverte des nouveautés musicales, le streaming en est désormais la première source. Le SIRTI appelle à l’engagement rapide d’une réflexion sur les contraintes qui pèsent sur le média radio, dans la poursuite des travaux parlementaires de 2019 de la mission flash sur les quotas de chansons francophones diffusées par les radios privées.

La radio, média régulé, est un outil essentiel pour rendre la musique accessible à tous, gratuitement, sur l’ensemble du territoire. Elle répond à la mission du CNM de « soutenir l’écriture, la composition, l’interprétation, la production, l’édition, la promotion, la distribution et la diffusion de la musique et des variétés sous toutes leurs formes et auprès de tous les publics, aux niveaux national et territorial ». Mais elle a besoin que le débat autour des contraintes sur l’exposition musicale dans les médias soit reposé à l’aune de ces conclusions pour pouvoir poursuivre son rôle au service des artistes et de la création.

Pour Christophe Schalk, président du SIRTI, « Les conclusions du rapport de J. Bargeton sont importantes puisqu’elles sont destinées à intégrer la prochaine loi de finances. Le streaming est devenu un acteur incontournable, qui doit pouvoir à son tour contribuer au financement du CNM. Aujourd’hui, les artistes vivent de moins en moins de la musique. Les plateformes de streaming vont poursuivre une croissance forte dans les années à venir, il faut soutenir un CNM puissant pour permettre à la création d’être plus forte. Une des clés sera aussi le rôle de promoteur de la radio, qu’il va falloir soutenir ».

Pub segmentée en TV : suite au premier bilan, le SIRTI reste mobilisé et rappelle l’importance des secteurs interdits ainsi que son extension aux plateformes de vidéo à la demande

Communiqué de presse

PUBLICITÉ SEGMENTÉE EN TV : SUITE AU PREMIER BILAN, LE SIRTI RESTE MOBILISÉ ET RAPPELLE L’IMPORTANCE DES SECTEURS INTERDITS AINSI QUE SON EXTENSION AUX PLATEFORMES DE VIDEO A LA DEMANDE

Alors que les résultats de l’étude d’impact sur la publicité segmentée en TV ont été rendus publics par le Gouvernement, le SIRTI réaffirme l’importance des règles actuelles d’encadrement et rappelle que l’impact pour les médias locaux n’est à ce stade contenu qu’en raison des contraintes imposées : essentiellement l’ interdiction de publicité en télévision pour les offres promotionnelles de la distribution et l’impossibilité pour les spots de contenir une adresse locale explicite. Devant l’arrivée de nouveaux acteurs sur le marché publicitaire digital, le SIRTI demande que ces mesures soient également appliquées aux plateformes de vidéo à la demande.

Les résultats de l’étude d’impact de l’ouverture de la télévision segmentée sur le marché publicitaire qui viennent d’être publiés pointent de nombreux éléments qui incitent à la vigilance pour éviter des répercussions importantes sur les médias locaux. Bien que cette étude révèle un marché encore peu développé en raison du contexte sanitaire, le SIRTI souhaite rappeler que de nombreux points d’inquiétudes doivent être relevés, d’autant que ce marché qui a tardé à s’organiser va pouvoir monter en puissance dans les mois à venir.

D’abord, si l’impact semble à date assez limité sur les médias locaux, les annonceurs recourant à la TV segmentée restant assez différents de ceux des médias locaux, le rapport pointe du doigt l’enjeu majeur des secteurs interdits de publicité à la télévision. Il indique en effet que « même si les usages de la publicité TV segmentée se rapprochent de ceux des médias locaux, ceux-ci ne sont pas spécifiquement menés par les mêmes annonceurs et ne peuvent à ce jour être considérés comme une menace avérée pour le marché local », ce qui s’explique par une seule raison : l’interdiction d’accès à la télévision pour les offres promotionnelles de la distribution. Le rapport précise ainsi que « 75% des 20 plus gros annonceurs en radio locale (en nombre d’impressions/de messages) appartiennent au secteur de la distribution, tandis que seulement 6% des campagnes menées en publicité TV segmentée en 2021 portaient sur ce secteur fortement contraint par le décret (interdiction d’adressage, interdiction de diffusion des campagnes de promotion)… ».

Un élément essentiel qui conforte l’importance du maintien des secteurs interdits à la télévision, et notamment la distribution qui représente plus de 50% des recettes publicitaires du média radio.

De plus, le SIRTI réaffirme la nécessité que la publicité segmentée reste encadrée : sans indication par l’annonceur d’une adresse ou d’une identification locale explicite, en temps horaire et en montant limité pour respecter le principe de : « à programme local / publicité locale ». Un éditeur qui ne fait pas de programme local ne doit pas pouvoir accéder à la publicité locale, il apparait plus que jamais essentiel de veiller à la bonne application de ce dispositif. Le SIRTI demande également son extension demain à des nouveaux acteurs comme les plateformes de vidéos à la demande.

Pour Christophe Schalk, Président du SIRTI : « Alors que France Pub maintient l’objectif de marché de laTV segmentée à 250 millions d’euros et dans un contexte économique qui risque de se tendre, ainsi que d’une concentration inédite du paysage audiovisuel français, il apparait essentiel de maintenir les équilibres du marché publicitaire et préserver le modèle économique des éditeurs locaux. LeGouvernement doit protéger le pluralisme des médias dans les territoires ».

MÉDIAS RESPONSABLES: LE SIRTI LANCE UN INDICATEUR CARBONE DES RADIOS LOCALES AVEC BILOBAY

Pour renforcer l’intégration de bonnes pratiques autour de la responsabilité sociale et environnementale des médias, le SIRTI annonce le lancement d’un indicateur des émissions carbones des radios locales en partenariat avec Bilobay ainsi qu’un guide de la radio responsable à destination de ses radios adhérentes. Un implication formalisée dans le Contrat Climat déposé récemment par le SIRTI.

Face aux enjeux de la transition écologique, le SIRTI poursuit sa mobilisation et s’engage dans l’évaluation de l’impact carbone de ses radios locales en mandatant Bilobay, solution indépendante qui décarbone toutes les communications, pour l’accompagner dans cette démarche.

Le SIRTI a choisi Bilobay car il est le tiers de confiance des marques, des collectivités locales et des institutions pour le calcul et la réduction de l’empreinte carbone de leurs communications. L’entreprise se distingue par son indépendance des agences de communication, la globalité de son référentiel et par la fiabilité de son calculateur. Contrairement à une simple calculette, la plateforme de Bilobay agrège les facteurs d’émission officiels issus de l’ADEME, du GHG Protocole, du Shift Project et les données partagées par les professionnels du secteur.

Pour le SIRTI, Bilobay va évaluer l’impact carbone émis par la conception, la production et la diffusion de quatre éléments représentatifs de l’activité des radios locales : un spot publicitaire de 30 secondes, un podcast, une matinale ainsi qu’une captation vidéo d’une émission radio. Le score carbone sera calculé pour ces quatres éléments en fonction du type de radios locales (caractéristique urbaine, multirégionale, départementale). À la suite de cette évaluation, Bilobay et le SIRTI proposeront aux plus de 170 radios adhérentes des bonnes pratiques qui permettront de réduire leur impact carbone dans ces quatre activités.

Cette démarche est complétée par la mise en place par le SIRTI d’une politique volontariste dans le domaine de la responsabilité sociale et environnementale intégrant à la fois un volet formation aux enjeux et aux solutions de transition écologique à destination des salariés des radios adhérentes au Syndicat, ainsi que la rédaction d’un guide de la radio responsable.

Cette implication été formalisée dans le cadre d’un Contrat climat, dispositif issu de l’article 7 de la Loi Climat et Résilience, sous l’égide du Ministère de la transition écologique et de l’ARCOM déposé par le SIRTI le 30 juin dernier.

Pour Christophe Schalk, Président du SIRTI : « Le SIRTI, premier employeur privé commercial au sein de la branche professionnelle de la radiodiffusion, représentant plus de 170 radios adhérentes indépendantes, régionales, locales, thématiques et généralistes est pleinement mobilisé autours des enjeux responsables. Nos médias ont une double responsabilité, en tant que diffuseur et producteur pour sensibiliser nos concitoyens aux grands enjeux, et en tant qu’entreprises pour encadrer leur impact environnemental et sociétal. »

Pour Jean Dagré, fondateur de Bilobay : « L’initiative enclenchée par le SIRTI avec Bilobay intervient à un tournant dans la professionnalisation du calcul carbone de la communication, à l’heure où nos outils garantissent une grande fiabilité des calculs et où nous sentons que les marques sont justement en pleine prise de conscience de la nécessité de mesurer leur trajectoire environnementale ».

Le SIRTI engagé aux côtés du CLEMI pour l’appel à projet “une webradio, un parrain”

Le SIRTI est heureux d’accompagner le Ministère de l’Education nationale et le CLEMI dans le cadre de l’appel à projet “une webradio, un parrain”.

Nous proposons aux radios adhérentes une Foire aux Questions.

/// Foire aux Questions de l’appel à projet « Une webradio, Un parrain ///

> Qui est à l’origine de l’appel à projet ?

Le Ministère de l’éducation et le CLEMI sont à l’origine de cet appel à projet qui s’inscrit dans le PLAN FRANCE 2030. Ce plan doté de 30 milliards d’euros déployés sur 5 ans, vise à développer la compétitivité industrielle et les technologies d’avenir.

1,4 millions d’euros seront investis au sein de cet appel à projet pour fournir aux collèges qui vont y répondre les équipements nécessaires à la création d’une webradio.

Dans le cadre de cet appel à projet, le terme webradio doit s’entendre comme tout dispositif permettant la captation, le montage et l’éditorialisation de contenus de diffusion sur tous supports.

> Quel est l’objectif de l’appel à projet ?

L’objectif est que chaque collège non équipé développe sa propre webradio afin d’apprendre aux élèves à se servir du matériel électronique et à travailler leur aisance à l’écrit et à l’oral.

En effet, diffuser une webradio permet à chaque élève participant au projet de développer des compétences fondamentales comme lire, écrire, s’exprimer, argumenter, réfléchir et exercer son esprit critique.

Ce projet permettra également d’entretenir des rapports différents avec les enseignants qui animent le projet.

Son ambition est plus globalement de développer la citoyenneté numérique des élèves en renforçant l’éducation aux médias et à l’information.

On peut se satisfaire que notre média, la radio, soit positionné au cœur de ces enjeux fondamentaux. 

> Qu’est-il attendu des parrains ?

Le parrain, un acteur de la presse ou des médias, s’engage à mettre à disposition essentiellement du temps. Du temps de ses techniciens ou/et de ses journalistes pour accompagner les élèves dans la fabrication de l’information et la gestion de la webradio.

> Comment devenir parrain ?

Le SIRTI, partenaire de ce projet assure la coordination du projet pour les radios indépendantes.

Nous vous invitons à envoyer un e-mail à Léa Boccara à l’adresse suivante : boccara@sirti.info. Elle relayera votre volonté de parrainer un collège au coordonnateur académique du CLEMI qui prendra attache avec vous.

Il est aussi possible qu’une sollicitation de parrainage provienne directement d’un établissement scolaire. Si cela devait être le cas, nous vous invitons également à nous en informer.

> Qui accompagne les parrains durant le projet ?

Chaque parrain sera en lien avec le coordonnateur académique du CLEMI et avec la collectivité territoriale du collège parrainé.

> Quelle est la période de candidature ?

Il est possible de candidater pour être parrain d’un collège dans votre zone géographique jusqu’au 11 mai 2022 inclus.

> Y-a-t-il des aides financières pour les médias qui deviendraient parrain ?

Les médias qui parraineront un collège ne disposeront pas d’aide financière directe. Cet appel repose pour les parrains sur le bénévolat et le volontariat.

Le budget engagé par l’État vise à l’équipement des établissements scolaires.