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Alliance de la Radio / Mentions légales en radio : l’Alliance appelle à un allègement rapide et urgent dans l’intérêt des auditeurs et des annonceurs

Le rapport des inspections générales sur la contribution et la régulation de la publicité pour une consommation plus durable confirme l’impact économique négatif des mentions légales obligatoires, jugées inefficaces, pour le média radio. L’Alliance de la Radio appelle à leur suppression progressive.

Lors d’une prise de parole ce mercredi 26 mars 2025, Martin Ajdari, nouveau Président de l’ARCOM, a fait état du rapport rendu en décembre dernier par l’Inspection Générale des Finances (IGF), l’Inspection Générale de l’Environnement et du Développement Durable (IGEDD) et l’Inspection Générale des Affaires Culturelles (IGAC) qui met en lumière les difficultés économiques du média radiophonique et les contraintes réglementaires liées aux mentions légales obligatoires dans la publicité radio.

Ce rapport souligne en effet avec clarté les difficultés économiques auxquelles le média radio est confronté depuis plusieurs années, en raison notamment d’une concurrence exacerbée des plateformes numériques et des services de streaming musical. Entre 2010 et 2022, les recettes publicitaires pour la radio ont enregistré une baisse globale de 11 %, une diminution alarmante atteignant même 72 % dans le secteur alimentaire et 47 % dans le secteur énergétique.

Dans ce contexte, l’Alliance se félicite de la recommandation explicite formulée dans le rapport, appelant à « la suppression progressive des mentions obligatoires non prévues par le droit européen ». En effet, ces mentions légales obligatoires imposées aux publicités radio, devant être intégralement prononcées, occupent parfois jusqu’à près de la moitié de la durée totale des spots radiophoniques, réduisant considérablement leur attractivité pour les annonceurs et leur lisibilité pour les auditeurs.

Le rapport souligne à juste titre que ces mentions légales, bien qu’animées par un objectif initial louable d’information et de protection du consommateur, sont « globalement inefficaces » et peuvent même devenir « nuisibles à la lisibilité du message ». Ce constat confirme pleinement les observations répétées depuis plusieurs années par les acteurs réunis aujourd’hui au sein de l’Alliance de la Radio : non seulement ces contraintes nuisent à l’équilibre économique du média, mais elles ne remplissent pas leur rôle initial d’information claire du public.

L’Alliance de la Radio appelle désormais les pouvoirs publics à leur vigilance collective pour éviter l’adjonction de toute mention supplémentaire et à engager rapidement cette simplification législative et réglementaire indispensable. Cette évolution permettra de redonner de l’attractivité au média radio favorable aux annonceurs et au confort d’écoute des 38 millions d’auditeurs qui l’apprécient chaque jour.

Communiqué – Alliance de la radio : les acteurs privés s’unissent

Les radios privées françaises sont heureuses d’annoncer leur union au sein de l’Alliance de la Radio. L’Alliance porte une ambition forte pour valoriser la puissance et la pertinence du media auprès des acteurs économiques, institutionnels et du grand public.

L’Alliance fédère pour la première fois les radios privées, locales et nationales, généralistes et thématiques présentes sur l’ensemble du territoire.

Elle regroupe :

  • RTL, RTL2 et Fun Radio (radios du groupe M6)
  • NRJ, Nostalgie, Chérie FM, Rires et Chansons (radios du groupe NRJ)
  • Les 176 radios locales, régionales, thématiques et généralistes indépendantes
    adhérentes au SIRTI
  • Europe 1, Europe 2 et RFM (radios du groupe Lagardère)
  • RMC et BFM Business (radios du groupe RMC BFM)
  • Radio Classique (radio du groupe Les Echos Le Parisien)
  • Skyrock (radio du groupe Nakama).

Régis Ravanas (Directeur Général des activités audio du groupe M6) et Christophe Schalk (Président du SIRTI et Directeur Général de Top Music en Alsace) sont respectivement Président et Vice-Président de l’Alliance de la radio. Cécile Durand-Girard est nommée Déléguée Générale.

L’Alliance de la Radio porte une ambition forte pour valoriser la puissance et la pertinence du media. Elle établira un dialogue constant entre ses membres et les pouvoirs publics en faveur d’un cadre législatif et réglementaire modernisé.

L’Alliance veillera, auprès des acteurs économiques comme du grand public, à la valorisation du media radio. C’est la Commission publicitaire de l’Alliance regroupant les régies publicitaires de ses membres qui sera chargée d’établir tous travaux et études à destination du marché.

La radio est un média essentiel, un réflexe quotidien, pour les Français avec près de 51 millions d’auditeurs par mois. (Source : EAR insights, SO24, 13+, Total Radio, 5h-24h, couverture semaine moyenne LàD 28 jours). Près de 7 Français sur 10 l’écoutent en moyenne 2 heures 50 minutes par jour (Source : EAR > National, ND24, LàV, 13+, Total Radio, 5h-24h, AC, DEA).

Accessible à tous et partout, la radio offre gratuitement des contenus variés et de qualité : information nationale et locale, magazines et divertissements, et une large exposition de la musique par la diversité de ses formats. Elle joue un rôle crucial pour le pluralisme des courants de pensée et d’opinion et elle accompagne les évolutions de la société. Média de proximité qui préserve l’environnement (peu énergivore), la radio est le media audiovisuel dans lequel les Français ont le plus confiance.

Ancrée dans l’histoire du paysage audiovisuel français, la radio privée s’unit pour préparer l’avenir du media et faire entendre ses besoins spécifiques face à la révolution des usages numériques et aux innovations technologiques dans la création et dans l’information.

« Dans le contexte actuel de transformation des usages, s’unir et travailler ensemble aux mutations du secteur et aux évolutions réglementaires ou technologiques est indispensable. Je suis très heureux de présider cette structure collective aux côtés de Christophe Schalk, Vice-Président, Constance Benqué, Maryam Salehi, Jean-Philippe Baille, Pierre Bellanger et Pierre Louette. Cécile Durand-Girard, Déléguée Générale incarnera la voix de cette mobilisation inédite des acteurs de la radio privée.»
Régis Ravanas, Président de l’Alliance de la Radio

Communiqué – le SIRTI félicite Rachida Dati pour sa confirmation comme Ministre de la Culture et attend des mesures concrètes pour les médias locaux

Alors qu’un nouveau gouvernement vient d’être annoncé, le SIRTI appelle à une réforme ambitieuse du média radio pour s’adapter aux profondes transformations du secteur en intégrant les spécificités des différents acteurs et en soutenant les médias locaux. 

La digitalisation des contenus, l’essor des plateformes et les mutations des usages des publics bouleversent les modèles économiques, la production d’information et les interactions avec les auditeurs. Face aux nombreuses propositions émanant de l’ARCOM, des États généraux de l’information et des parlementaires, le SIRTI réitère son appel à une loi audiovisuelle modernisée qui tienne compte de ces évolutions tout en renforçant la place des services d’intérêt général (SIG) dans le paysage médiatique et en intégrant pleinement les médias locaux et indépendants dans cette définition.

Si des sujets comme la taxation des plateformes, le développement de la diffusion en DAB+, les quotas de musique francophone ou les mentions légales inadaptées au média radiodoivent être pris en compte, le SIRTI sera également particulièrement vigilant sur les dispositions prises pour garantir une exposition renforcée des services d’intérêt général (SIG), en y intégrant une offre locale privée diversifiée et en reconnaissant le rôle central des médias locaux dans le maintien du pluralisme et de la proximité avec les Français. Cette reconnaissance est indispensable pour ancrer les SIG dans les territoires et garantir une couverture pertinente et équilibrée des enjeux locaux.

Par ailleurs, le SIRTI réitère ses alarmes concernant des discussions autour de la modification des plafonds anti-concentration. Ces plafonds, garants du pluralisme des médias, protègent les acteurs indépendants et assurent un équilibre crucial dans les territoires. Leur évolution pourrait fragiliser les radios locales et régionales, au détriment de la diversité d’information et de la proximité avec les auditeurs.

Le SIRTI interpelle la ministre de la Culture, Rachida Dati, et le futur président de l’ARCOM pour qu’ils œuvrent à une réforme qui consolide le rôle stratégique des médias radios, tout en soutenant leur mission de service public à travers les SIG et en intégrant pleinement les médias locaux et indépendants dans ce dispositif.

Christophe Schalk, Président du SIRTI, commente : « Si les changements politiques sont nombreux, notre encadrement législatif n’évolue pas.Dans ces périodes de profonde mutation, le SIRTI reste mobilisé pour défendre un cadre législatif adapté aux défis de demain et porteur de solutions pérennes pour les médias de proximité. »

Communiqué : nomination de Martin Ajdari à la présidence de l’ARCOM

NOMINATION À LA PRÉSIDENCE DE L’ARCOM : LE SIRTI FÉLICITE MARTIN AJDARI ET SOUHAITE QUE LE SOUTIEN AUX MEDIAS LOCAUX SOIT UNE PRIORITÉ DU RÉGULATEUR

Le SIRTI félicite Martin Ajdari de sa nomination à la tête de l’ARCOM et se met à sa disposition pour échanger sur les chantiers du média radio. Les mois à venir sont en effet lourds d’enjeux dans un contexte économique incertain et de modification des usages de nos concitoyens.

Alors que l’ARCOM accueillera un nouveau Président, Martin Ajdari, dans quelques semaines, le syndicat espère un engagement plein et entier du nouveau Président de l’Autorité envers les médias locaux privés, acteurs clés du pluralisme audiovisuel, de la diversité des formats radiophoniques et de l’accès des Français à une information de qualité sur l’ensemble du territoire.

Au cours des prochains mois, le SIRTI sera plus particulièrement attentif au dispositif qui sera retenu par le régulateur dans l’exposition des services d’intérêt général (SIG), et l’intégration d’une large offre locale privée en radio.

De même, le SIRTI se fait le relai des attentes de ses radios adhérentes, soucieuses d’une meilleure planification de la diffusion du DAB+, afin de permettre de respecter la granularité de l’offre locale actuellement proposée en FM. De plus, au-delà de mesures visant à consolider le modèle des médias radios autour notamment de l’allégement des mentions légales ou de l’adaptation des quotas de chansons d’expression francophone, le SIRTI alerte le futur président de l’ARCOM sur le risque de faire évoluer les plafonds anticoncentration. Ces plafonds sont le fruit d’équilibres et garantissent le pluralisme des médias dans les territoires en protégeant en premier lieu les médias indépendants.

Le SIRTI tient enfin à remercier très chaleureusement Roch-Olivier Maistre pour l’ensemble de son mandat et son engagement envers le secteur audiovisuel, notamment dans son soutien au déploiement du DAB+.

Christophe Schalk, Président du SIRTI, commente : « Nous attendons beaucoup de Martin Adjari alors que le climat politique est incertain et que les radios indépendantes ont besoin de soutien. Les médias locaux sont essentiels, plébiscités dans leurs territoires, et il est temps qu’ils soient pris en compte dans l’ensemble des politiques publiques. »

Communiqué – Diminution de 30% du FSER : un mauvais signal envoyé au média radio

Face à la réduction du Fonds de soutien à l’expression radiophonique (FSER) proposée par le ministère de la Culture dans le cadre de son budget 2025, le SIRTI est inquiet de cette décision qui envoie un signal négatif au média radio à l’heure où l’ensemble de ses composantes a besoin d’un accompagnement plus fort pour se moderniser et accompagner sa transition numérique. 

Le SIRTI a accueilli avec surprise et inquiétude le projet de diminution de la dotation allouée au Fonds de soutien à l’expression radiophonique (FSER) bien que le budget global du ministère de la Culture soit maintenu au niveau de l’année précédente. En effet, même si les radios indépendantes entièrement financées par les recettes publicitaires générées par leurs audiences ne sont pas éligibles à ce fonds, il convient de s’inquiéter de cette baisse des engagements budgétaires qui cible spécifiquement le média radio alors que les autres secteurs culturels, audiovisuels ou de la presse semblent eux épargnés de tout effort financier ou fiscal.

Cette annonce est un nouveau signe inquiétant pour le paysage radio en général construit par plus de 40 ans de régulation par les pouvoirs publics, reposant sur des équilibres fragiles entre éditeurs privés, commerciaux ou associatifs, locaux ou nationaux.

Il serait inacceptable que cette décision, si elle devait être confirmée au cours du débat parlementaire, conduise à des solutions entrainant une destabilisation de notre média comme une ouverture plus importante de l’accès à la publicité des acteurs associatifs. Le SIRTI se mobilisera pour préserver le modèle économique des radios privées, et l’univers de concurrence de ses adhérents radios indépendantes. 

Le SIRTI tient à rappeler au Gouvernement et au Parlement l’importance d’engager au plus vite les vraies réformes qui s’imposent pour protéger le média radio dans son univers numérique, soutenir sa transition numérique via le déploiement du DAB+ grâce à un fond de modernisation à l’instar des autres industries culturelles, adapter son cadre de régulation (mentions légales, quotas francophones…), garantir la liberté d’information et soutenir la diversité des voix sur les territoires.

Pour Christophe Schalk, président du SIRTI : « La baisse du soutien public au secteur associatif ne doit pas rompre les équilibres publicitaires, notamment en local, ni compromettre le déploiement du DAB+ dans lequel l’ensemble des acteurs du média radio sont aujourd’hui engagés. Notre secteur est en attente d’actions et d’évolutions des réglementations depuis plus de 30 ans, nous sommes à un tournant, avec les défis posés notamment par les GAFAM, l’évolution des modes d’écoute et des attentes des auditeurs. »