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DAB + : les radios indépendantes répondent encore une fois présentes et se félicitent de la participation des groupes nationaux à leurs côtés.

COMMUNIQUÉ DU SIRTI 

Appel DAB+ métropolitain : les radios indépendantes répondent encore une fois présentes et se félicitent de la participation des groupes nationaux à leurs côtés.

Le SIRTI et les 169 radios indépendantes qu’il représente soutiennent la radio numérique terrestre – aujourd’hui appelée DAB+ – seule alternative technologique permettant à la France de préserver sa souveraineté numérique, le maintien d’un écosystème radiophonique dynamique ainsi qu’une offre régulée.

Présentes à Paris, Marseille, Nice, Lille, Lyon, Strasbourg, Nantes, Rouen et prochainement sur près de vingt grandes agglomérations françaises, les radios indépendantes ont massivement investi dans cette technologie, tant au niveau financier que sur le plan humain, elles représentent entre 45 et 65 % des radios accessibles dans ces zones. Plusieurs d’entre elles (notamment Chante France, Jazz Radio, Générations, Latina, M Radio, OUI FM, Radio Bonheur, Radio Crooner, Radio Maria France, France Maghreb 2, Sud Radio, Virage…) ont présenté un dossier de candidature dans le cadre de l’appel métropolitain clôturé hier et attendent que le CSA leur accorde une juste place aux côtés de groupes nationaux, également candidats après de nombreuses années d’hésitation.

La radio arrive aujourd’hui à un tournant de son histoire : dans les prochains jours, le CSA constatera le franchissement du seuil de 20% de la population couverte par le DAB+. Cela déclenchera les obligations légales d’intégration de cette technologie dans les récepteurs radio à l’échelle industrielle et permettra un équipement massif des Français dans les 18 prochains mois. Le SIRTI salue le volontarisme et la mobilisation importante du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel dont le rôle a été déterminant pour cette réussite.

Pour Alain Liberty, président du SIRTI : « Nous sommes heureux de la formidable accélération du déploiement du DAB+ que nos adhérents ont tant soutenu depuis plus de 10 ans. C’est une opportunité exceptionnelle pour le média radio et au premier plan pour les radios indépendantes de pouvoir accompagner leur public dans cette transformation des usages. Le ralliement in extremis des groupes nationaux vient conforter nos prises de position sur le sujet et nous incitent à prôner l’union des acteurs de la radio pour promouvoir tous les avantages du DAB+, à la fois, auprès des auditeurs et des pouvoirs publics ».

Les bénéfices du DAB+ sont nombreux : un son HD, une continuité de réception, notamment en mobilité, un accès libre, gratuit et anonyme, une norme européenne présente dans quelques mois dans toutes les voitures, une technologie « IP-compatible » ouvrant de nouvelles perspectives dans le futur écosystème de la radio ou encore un enrichissement de l’expérience auditeur grâce aux données associées.

Désormais, et afin de garantir pleinement le succès du DAB+ à l’échelle métropolitaine à horizon 2020, le SIRTI appelle à :

  • Un positionnement clair de Radio France et de son autorité de tutelle sur sa volonté à participer au déploiement du DAB+aux côtés des opérateurs privés nationaux et indépendants ;
  • Un soutien explicite et concret des pouvoirs publics dans cette transition numérique de la radio. Le SIRTI rappelle sa proposition consistant en la création d’un crédit d’impôt pour les dépenses engagées par les éditeurs dans la radio numérique terrestre. À l’instar des dispositifs existants en faveur du cinéma, de la production audiovisuelle, de la musique enregistrée ou de la production de spectacles, un crédit d’impôt pour le secteur de la radio constituerait un mécanisme d’accompagnement des investissements dans le DAB+ à un moment clef de son processus de déploiement. Cet avantage fiscal permettrait d’envoyer un signal positif au secteur radiophonique tout en assurant la préservation du modèle hertzien et de l’exception culturelle française.

Nomination de Franck Riester : une attente forte des radios indépendantes dans un contexte de réforme

Nomination de Franck Riester : une attente forte des radios indépendantes dans un contexte de réforme 

Le SIRTI accueille avec satisfaction la nomination de Franck Riester au poste de Ministre de la Culture. Son expérience du monde des médias et de la création, dans un contexte de refonte du cadre juridique du secteur audiovisuel, en font un interlocuteur averti avec lequel le SIRTI espère pouvoir rapidement poursuivre les travaux amorcés ces derniers mois.

Le SIRTI porte des propositions concrètes pour l’avenir de la radio, prenant en compte la transformation de son univers et l’émergence du numérique. Si plusieurs de ses idées fortes ont trouvé un écho favorable auprès des pouvoirs publics, notamment du CSA et de la mission d’information pour une nouvelle régulation de la communication audiovisuelle à l’ère du numérique pilotée par les députés Pierre-Yves Bournazel et Aurore Bergé, il est important de poursuivre les actions engagées.

Dans ce sens, le SIRTI appelle le Ministre à se saisir dans les prochaines semaines des enjeux
suivants :

  • La sécurisation du financement des radios commerciales privées, assuré exclusivement par la publicité, sans aucune subvention publique. En ce sens, le SIRTI est fortement opposé aux demandes d’ouverture du secteur de la distribution en faveur de la télévision. Le SIRTI est également très vigilant à l’autorisation éventuelle de la publicité segmentée sur ce média. De telles mesures n’entraîneraient que des transferts de valeur au profit de la télévision, sans en créer de nouvelles, au détriment de la radio, de la presse et de l’affichage.
  • La transition numérique de la radio, nécessitant notamment l’accélération du déploiement du DAB+ (radio numérique terrestre), avec un engagement plus important des pouvoirs publics en faveur de la défense d’une diffusion « broadcast » de la radio.
  • Le rétablissement d’une plus juste concurrence entre les radios et les acteurs numériques dans la diffusion des contenus musicaux, notamment par l’adaptation du dispositif des quotas francophones aux nouvelles réalités numériques.

Le SIRTI, premier syndicat de la branche professionnelle de la radiodiffusion et ses 169 radios adhérentes, indépendantes, régionales, locales et thématiques, se tiennent à la disposition du nouveau Ministre pour engager un dialogue constructif et mettre en œuvre ces orientations structurantes pour l’avenir du secteur.

Le SIRTI tient enfin à remercier Françoise Nyssen pour son travail ces derniers mois et l’attention portée aux attentes des radios indépendantes.

Publicité, quotas, DAB+, soutien au broadcast, mentions légales…: le SIRTI salue les propositions ambitieuses et pragmatiques du rapport d’Aurore Bergé

Rapport d’information sur une nouvelle régulation de la communication audiovisuelle à l’ère numérique

 Le SIRTI salue les propositions ambitieuses et pragmatiques,

tout particulièrement celles abordant les enjeux de transition

numérique de la radio

 Dans un contexte de mutation du paysage audiovisuel, le rapport d’information sur une nouvelle régulation de la communication audiovisuelle à l’ère numérique prend pleinement la mesure du déséquilibre manifeste imposé à la radio, tant par les plateformes digitales non régulées, le renforcement de ses contraintes (quotas francophones, mentions légales), que par les atteintes récurrentes à son financement (projet d’ouverture de la publicité TV au secteur de la distribution, autorisation de la publicité sur Radio France en 2016…).

Pour Alain Liberty, président du SIRTI : « La radio, écoutée chaque jour par 80% des Français, a subi ces dernières années les conséquences de la concurrence déloyale de certains grands acteurs du digital. Pourtant, la radio n’a jamais autant créé et investi, particulièrement sur les nouveaux modes de diffusion et dans des offres de contenus renouvelées. Le cadre législatif et réglementaire de notre secteur est inchangé depuis 32 ans, il y a urgence. Nous avons aujourd’hui besoin d’être soutenus, aussi nous espérons que le rééquilibrage du paysage audiovisuel, affiché avec volontarisme par ce rapport, servira de feuille de route à une nouvelle grande loi de l’audiovisuel annoncé pour le début d’année 2019.».

Plusieurs propositions du rapport concernent directement le média radio et préconisent des solutions encourageantes :

  • Concernant le projet d’ouverture des secteurs interdits de publicité à la télévision.

Il s’agit d’un axe essentiel pour les radios indépendantes puisqu’une récente étude d’impact[1] estime le préjudice potentiel d’une ouverture de la publicité TV à 576 millions d’euros dès 2022, au détriment de la radio, la presse et la publicité extérieure, soit 44% de leurs recettes publicitaires. Plus précisément, concernant la distribution, un secteur clé qui représente la moitié des ressources des radios indépendantes, la rapporteure estime « suffisant l’assouplissement permis depuis 2007 » au bénéfice des télévisions, et acte clairement « le risque d’un report depuis la presse quotidienne régionale et la radio vers la télévision » en cas d’un allègement supplémentaire de la réglementation. Le SIRTI se félicite ainsi du statu quo préconisé par le rapport.

Le SIRTI est plus prudent sur les autres propositions, comme la réalisation d’une étude d’impact sur l’ouverture du secteur du cinéma à la publicité et surtout sur l’expérimentation la publicité segmentée et géolocalisée à grande échelle sur 18 mois. Si le SIRTI salue l’insertion, préconisée par le rapport, d’exceptions à ce mécanisme pour ne pas priver la presse, la radio ou les chaînes locales, d’annonceurs locaux ciblant une zone géographique précise, il attend en revanche des précisions sur les principes de mise en œuvre, craignant qu’une expérimentation mal encadrée entraine des répercutions irréversibles.

  • La volonté d’accélérer le déploiement de la radio numérique terrestre (DAB+) pour assurer l’émergence d’une offre radiophonique renouvelée. La diffusion en DAB+ est une condition essentielle à la modernisation du média radio et au maintien de la souveraineté de l’État. L’accélération du calendrier de déploiement engagée par le CSA depuis plusieurs mois va dans ce sens. Avec le lancement en décembre prochain du DAB+ à Lyon et Strasbourg, le seuil de 20% de couverture de la population française couverte par la radio numérique terrestre sera dépassé, rendant enfin obligatoire l’équipement des récepteurs.
  • La suppression de la publicité sur Radio France, une fois sa situation financière stabilisée et la réhabilitation de la Maison de la Radio achevée. C’est une mesure qui va là-encore dans le sens de la dynamisation du secteur publicitaire et dans la clarification du rôle attendu d’un média de service public.
  • L’assouplissement des règles entourant la diffusion de messages publicitaires à la radio en limitant les mentions légales, longues et inefficaces, tout en assurant un haut degré de protection du consommateur avec par exemple un renvoi intelligible vers un site internet dédié assurant la pleine information du consommateur. C’est une proposition essentielle et portée de longue date par le SIRTI pour dynamiser le secteur publicitaire (en recul au premier semestre à -0,6% selon l’IREP) tout en assurant une réelle efficacité à la protection des consommateurs.
  • Enfin, l’adaptation du dispositif des quotas francophones aux nouvelles réalités numériques Le SIRTI a, comme l’ensemble des radios privées, toujours soutenu que l’aggravation des quotas en juillet 2016 par l’introduction du « malus » (plafonnement des rotations) ne bénéficierait pas aux artistes et œuvres francophones. Le SIRTI approuve donc sans réserve la position de la rapporteure qui souhaite « supprimer, sauf évaluation contraire, les dispositions introduites par la loi du 7 juillet 2016 en matière de limitation des hautes rotations » et estime qu’« une simplification législative pourrait utilement intervenir dans ce domaine ».Le rapport préconise également de rétablir une certaine équité à la fois avec les radios publiques en imposant une harmonisation des indicateurs de diversité musicale dans la programmation de Radio France avec les mêmes quotas applicables aux radios privées ; mais aussi en fixant un taux d’exposition des artistes aux œuvres francophones et de jeunes talents sur les pages d’accueil des sites et applications de musique à la demande. Cette première mesure envers des plateformes est essentielle pour l’exposition de la création française.

[1] Etude d’impact menée par France Pub en septembre 2018

Consulter l”intégralité du rapport : rapport-information-nouvelle-regulation-communication-ere-numerique

Entrée en vigueur de l’accord relatif à l’égalité professionnelle entre femmes et hommes au sein de la convention collective de la radiodiffusion

Entrée en vigueur de l’accord relatif à l’égalité professionnelle entre femmes et hommes au sein de la convention collective de la radiodiffusion

Conclu par les partenaires sociaux en juin 2017 et étendu à l’ensemble des entreprises de la branche par le Ministère du Travail au Journal Officiel du 10 juillet 2018, l’accord relatif à l’égalité professionnelle entre femmes et hommes au sein de la convention collective de la radiodiffusion entre en vigueur de lundi 1er octobre 2018.

Les parties signataires, conscientes des inégalités subsistant actuellement dans les entreprises entrant dans le champ de la convention collective nationale de la branche de la radiodiffusion, affirment par cet accord leur volonté de parvenir à une égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Elles ont donc décidé d’agir sur les facteurs d’inégalité professionnelle et de harcèlement sexuel et aux agissements sexistes prévus aux articles L. 1152-1 et L. 1153-5 du code du travail, et de prendre un certain nombre de mesures en vue de la réalisation de cet objectif. 

L’accord porte donc sur les thèmes suivants :

  • le recrutement
  • les parcours et les évolutions professionnels
  • la formation professionnelle
  • l’égalité salariale et la promotion
  • la maternité, la paternité et la parentalité
  • faciliter l’articulation entre l’activité professionnelle et l’exercice de la responsabilité familiale

Ce premier accord constitue un socle important, il fera l’objet de discussions régulières notamment sur la base d’indicateurs spécifiques identifiés dans les rapports de branche dont l’édition 2018 est en cours de réalisation. 

Étude d’impact sur les conséquences de la remise en cause des secteurs interdits de pub en TV et l’autorisation de la publicité segmentée

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

REMISE EN CAUSE DES SECTEURS INTERDITS
ET AUTORISATION DE LA PUBLICITÉ SEGMENTÉE À LA TÉLÉVISION

ÉTUDE D’IMPACT : UNE PERTE DE 576 MILLIONS D’EUROS POUR LA PRESSE ÉCRITE, LA RADIO ET LA PUBLICITÉ EXTÉRIEURE

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Selon une étude d’impact menée par FRANCE PUB (À l’initiative de plusieurs représentants de la presse (Alliance de la Presse d’Information Générale, SEPM Marketing et Publicité, FNPS), de la radio (SIRTI, radios du groupe Lagardère) et de la publicité extérieure (UPE)), dans l’hypothèse d’une levée des secteurs interdits de la publicité télévisée (distribution pour les opérations commerciales de promotion, cinéma, édition littéraire) et d’une autorisation de la publicité segmentée, la presse, la radio et la publicité extérieure perdraient potentiellement jusqu’à 576 millions d’euros (M€) d’investissements publicitaires par an à partir de 2022, soit 44% du total des dépenses des annonceurs des secteurs concernés dans ces médias en 2017.

Une telle dégradation de leur modèle économique affaiblirait durablement l’économie de ces médias (hors TV), mettant ainsi profondément à mal le pluralisme du paysage français avec des conséquences irréversibles.

À la suite de la consultation publique sur « la simplification des règles relatives à la publicité télé- visée » lancée par le Ministère de la Culture (DGMIC), et en l’absence d’étude d’impact menée par les pouvoirs publics, les syndicats représentatifs de la presse écrite, de la publicité extérieure, des radios indépendantes ainsi que les radios du Groupe Lagardère ont confié à FRANCE PUB la réalisation d’une analyse économique prospective. L’objectif est d’évaluer les conséquences d’une levée des secteurs interdits de publicité télévisée (distribution, cinéma et édition littéraire) et l’ouverture de la publicité segmentée, envisagées en juillet 2017 par le Gouvernement.

L’absence d’accroissement du marché publicitaire depuis plusieurs années

Selon cette étude de FRANCE PUB, la modification de la réglementation de la publicité télévisée n’aura aucun effet favorable sur l’accroissement du marché publicitaire global. Au cours des dix dernières années, l’élargissement de l’offre, lié à l’apparition de nouveaux acteurs (Internet, nou- velles chaînes TNT, hors-médias…) n’a pas engendré d’augmentation de la dépense des annon- ceurs. Au contraire, le marché publicitaire des médias s’est caractérisé par une profonde modifi- cation des équilibres existants et un transfert de valeur au profit d’Internet. Il n’y aura donc pas d’accroissement des budgets des annonceurs par une ouverture de la publicité télévisée, comme l’a déjà illustré le précédent de 2007 (autorisation de la publicité TV institutionnelle pour la distri- bution).

Les aménagements envisagés par les pouvoirs publics provoqueraient même une accentuation des effets de transferts déjà constatés depuis 10 ans. La télévision, Internet et les médias dits « propriétaires » (ou « owned media » désignant les canaux de communication contrôlés par la marque ou l’annonceur : sites internet, applications, réseaux sociaux, con- tenus brand content…), devenus « leaders » sur le marché de la publicité, en pro- fiteraient aux dépens de la presse, la radio et la publicité extérieure.

Les secteurs interdits de publicité télévisée (distribution, cinéma et édition littéraire), une part considérable du chiffre d’affaires de la radio, la presse et la publicité extérieure
Ces trois secteurs représentent 291 M€ de dépenses publicitaires pour la presse, la radio et la publicité extérieure. La distribution y occupe une place toute particulière. La plus grande partie des recettes publicitaires de la presse (30% pour la presse locale, 10% pour la presse nationale), de la radio (43%) et de la publicité extérieure (16%) proviennent en effet de la publicité pour les opérations commerciales de la distribution.

En cas d’ouverture des trois secteurs interdits de publicité TV, et d’ici 5 ans, la presse, la radio et la publicité extérieure perdraient :

–  Jusqu’à – 264 M€ en cas d’ouverture du secteur de la distribution,

–  Jusqu’à – 5 M€ en cas d’ouverture du secteur de l’édition littéraire,

–  Jusqu’à – 22 M€ en cas d’ouverture du secteur du cinéma.

Les conséquences lourdes de l’autorisation de la publicité segmentée pour l’avenir de la radio, la presse et la publicité extérieure

S’agissant de la publicité segmentée, FRANCE PUB estime à 285 M€ le potentiel annuel de reve- nus supplémentaires pour la télévision et, évalue les pertes à 130 M€ pour la presse, 60 M€ pour la radio, et 95 M€ pour la publicité extérieure. Aujourd’hui, une part croissante du chiffre d’affaires publicitaire des médias hors TV est réalisée grâce aux opportunités offertes par le ciblage des publics. Ces parts de chiffres d’affaires suivent une courbe ascendante appelée à s’accentuer dans les prochaines années, contrairement aux autres segments de chiffres d’affaires publici- taires. “L’autorisation de la segmentation publicitaire en télévision viendrait donc gravement altérer le seul canal publicitaire en croissance pour les médias presse, radio et publicité extérieure.

Face à ces projections, les acteurs de la presse, de la radio et de la publicité extérieure expriment à nouveau leur opposition à la modification du régime publicitaire de la télévision, tout comme à des phases d’expérimentation aujourd’hui suggérées par des acteurs de la télévision. Aucune mesure législative ou réglementaire ne pourra venir compenser cette perte et rééquilibrer la situation économique de ces médias en cas d’assouplissement de la publicité télévisée.