Assemblée générale 2024 du SIRTI : retour en photos sur l’événement

Comme chaque année, le SIRTI organise son assemblée générale, moment majeur de sa vie syndicale. Le 14 mai à Paris, le Syndicat a donc réuni ses adhérents afin de présenter les actions menées par celle-ci en soutien aux radios indépendantes, notamment sur le champ social, audiovisuel et institutionnel.  

L’Assemblée Générale a également procédé au renouvellement partiel de son Conseil d’Administration, ont été élus ou réélus. Le Conseil d’Administration du SIRTI est donc à présent composé de :

  • Christophe Schalk, Top Music – Président ;
  • Sébastien Joly, Rossel Radio – Secrétaire national ;
  • Aude Binder, DKL Dreyeckland – Trésorier ;
  • Patricia Daudruy, Radio Scoop.
  • Bruno Delport, TSF Jazz ;
  • Olivier Fabre, 100%
  • Régis Picot, Radio VFM ;
  • Emmanuel Rials, Radio Paname 

Enfin, ce rassemblement s’est conclu autour de séquences institutionnelles et prospectives avec l’intervention d’invités extérieurs. Cette année, nous avons l’honneur d’accueillir plusieurs acteurs institutionnels et experts de notre secteur dont : 

  • Hervé Godechot, Membre du collège de l’Arcom, Président du groupe de travail Radio et audio numérique ;
  • Bénédicte Lesage, Membre du collège de l’Arcom, Présidente du groupe de travail Éducation aux médias, transition écologique et santé publique.

Retrouvez une sélection de photos autour de cette journée riche en échanges, qui s’est poursuivie par un dîner de convivialité.

Communiqué – Le SIRTI appelle la nouvelle Commission culture à se saisir des enjeux du média radio

Alors que les élections législatives viennent de se terminer aboutissant à une configuration inédite, et que la Commission de la culture de l’Assemblée nationale vient d’élire une nouvelle présidente, Fatiha Keloua Hachi, le SIRTI souhaite rappeler l’importance des médias audiovisuels et la nécessité de préserver le fragile équilibre de ces médias.

Le paysage audiovisuel français s’est construit en soutenant des modèles économiques et éditoriaux pluraliste et diversifié. Alors qu’une nouvelle Assemblée a été élue, les radios indépendantes appellent au respect et au soutien de ce paysage inédit, ancré dans les territoires. Il invite la Commission de la Culture, à présent présidée par Fatiha Keloua Hachi, à engager des travaux en ce sens.

Équilibre entre l’audiovisuel public et privé pour protéger le marché publicitaire limité du média radio, maintien de l’interdiction de la publicité télévisée à la grande distribution pour garantir aux médias radio, de presse régionale ou d’affichage leur modèle économique tout comme la sanctuarisation des plafonds de concentration pour préserver le pluralisme des éditeurs de radio et les médias locaux sont des piliers à maintenir.

Si les éléments structurants du secteur doivent être préservés, le SIRTI appelle les nouveaux parlementaires à se saisir des enjeux de l’audiovisuel pour le rendre plus fort et garantir la liberté d’information et le pluralisme des médias dans les territoires.

Les piliers énoncés ne sauraient être remis en cause, mais d’autres éléments de cadrage doivent émerger pour offrir aux médias les conditions d’une juste concurrence avec les plateformes. La radio n’a pas connu de profonde réforme de son cadre légal depuis 1986, il est temps que son environnement législatif se modernise afin de préserver la souveraineté audiovisuelle et éviter l’effacement du média radio à travers différentes mesures :

– Le soutien à sa diffusion hertzienne, et l’aide au déploiement du DAB+ à travers la mobilisation des Français autour de ce nouveau mode de diffusion, des aides à la double diffusion et la garantie de reprise des radios autorisées par l’ARCOM sur tous les supports connectés.

– L’intégration des radios indépendantes dans la définition des Services d’Intérêt Général afin de garantir leur accessibilité dans les univers connectés.

– L’allégement des mentions légales en mettant à disposition des consommateurs les informations imposées sur un autre support facilement accessible.

– Et enfin, l’adaptation des quotas de musique francophone pour permettre un meilleur soutien des artistes.

Opération “stage de seconde” : deux stagiaires au SIRTI et près de 200 au sein des radios indépendantes pour mieux faire connaitre notre média !

Dans le cadre de l’opération “stages de seconde”, lancée par le Ministère de l’Éducation nationale, et dont le SIRTI est partie-prenante, nous avons eu le plaisir d’accueillir Aissata et Wassim, deux élèves de Seconde pour deux semaines.

Durant leur stage d’observation, ils ont eu l’occasion de découvrir l’ensemble des activités du syndicat dans le cadre de nos champs d’intervention (régulation, social, musique, institutionnel, publicité…)

Le SIRTI poursuit fièrement ses engagements en matière d’éducation aux médias, et de promotion des métiers de la radio auprès des jeunes !

Sur ces deux semaines, les radios indépendantes ont accueilli près de 200 stagiaires partout en France ! 

LE SIRTI SE FÉLICITE DES CONCLUSIONS DU LIVRE BLANC DE L’ARCOM SUR LA RADIO 

Le SIRTI se félicite du contenu du livre blanc sur la radio proposé par l’ARCOM publié aujourd’hui dans le cadre des Assises de la radio.

L’analyse faite par le régulateur de l’audiovisuel et ses propositions reprennent en grande partie les demandes des radios indépendantes, notamment autour du soutien au déploiement du DAB+ et de l’ajustement de la planification locale afin de préserver une offre de proximité pour les auditeurs. 

Le SIRTI, initiateur de l’association Ensemble pour le DAB+ aux côtés de Radio France et des groupes nationaux privés (NRJ, M6, Lagardère, Altice) approuve la proposition de faire de cette structure le pilote de la transition et de la gouvernance de la filière. 

Nous espérons une prise en considération dès la rentrée par les pouvoirs publics des propositions formulées sur les enjeux financiers, en matière d’aide à l’équipement, à la diffusion et à la promotion afin assurer le succès de ce mode de diffusion et conforter le modèle économique de la radio. Il convient également d’aborder des sujets cruciaux pour notre média comme la problématique des mentions légales ou un réexamen des contraintes musicales. 

Le SIRTI émet enfin une réserve concernant la suggestion d’une évolution des règles relatives à la concentration dans le secteur. Si des évolutions doivent avoir lieu elles doivent aller dans le sens du renforcement du plafond anti-concentration qui garantit le pluralisme de notre média, en retranscrivant notamment dans le DAB+ les règles actuelles en FM.

Christophe Schalk, Président du SIRTI, commente : « Ce livre-blanc met en avant l’ensemble des constats et des mesures partagées par le secteur et son autorité de régulation. Nous attendons que le Gouvernement et le Parlement puissent se saisir de ces problématiques si essentielles pour le média du quotidien de 70% des Français. »

Les médias d’information s’engagent dans la traçabilité de l’information afin de renforcer la confiance du public

Paris, le 29/05/2024 –

L’Alliance de la Presse d’Information Générale, le SEPM, la FNPS, le SPIIL, le SIRTI ainsi que Radio France signent la charte pour la traçabilité et sur la curation de l’Information.  

Ils s’engagent à mettre cette charte à disposition de leurs 3 200 titres et près de 28 000 journalistes, soit 80% des journalistes français, pour que ses principes soient adoptés et appliqués le plus largement possible. Une alliance, inédite par son ampleur, des médias d’information afin de renforcer la confiance du public dans l’information. 

Réseaux sociaux, sites internet, vidéos en streaming, chaînes d’info en continu… L’information circule à toute vitesse, sur tous les réseaux et tous les écrans, au point d’épuiser parfois le lecteur ou l’internaute. Face à la vitesse de diffusion et de reproduction des informations, il est de plus en plus difficile d’identifier la source d’une actualité, vite noyée dans le bruit médiatique.  

Et pourtant, la source d’une information est essentielle pour s’assurer de sa fiabilité et connaître les conditions de sa production. En identifiant la source médiatique, les lecteurs peuvent évaluer la qualité de la production éditoriale d’origine et accorder leur confiance en conséquence. Les médias et les journalistes ont également besoin de savoir quels sont ceux qui reproduisent leurs informations, pour se protéger de tout abus de reproduction ou pillage de contenus dans un environnement, notamment numérique, très concurrentiel. 

Les éditeurs, particulièrement conscients de cet enjeu d’identification, s’engagent aujourd’hui, avec plusieurs médias producteurs d’information, dans une charte pour la traçabilité et sur la curation, à respecter et nommer la source de toute information dont ils ne sont pas à l’origine. Plus précise et exigeante que celle de 2019, cette nouvelle charte impose des limitations de reprise, la mention de la source en cas de scoop et la nomination d’un référent dédié, prouvant l’engagement des signataires à respecter ces principes essentiels. 

Dans une société où prospèrent les fausses informations, cette charte des médias d’information français est un engagement fort au service des citoyens et de l’ensemble de la société. Elle consolide l’édifice de la liberté d’informer. Une liberté qui ne vaut que si l’honnêteté et le professionnalisme ont été à la base de la production de l’information. 

Retrouvez la charte ci-dessous :