Opération “Stage de seconde” : le SIRTI s’engage dans la découverte des métiers pour les collégiens et lycéens

Le jeudi 30 novembre 2023,  Gabriel Attal, Ministre de l’Éducation nationale et de la jeunesse, et Bruno Le Maire, Ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, ont lancé l’opération “Stage de seconde” au Lycée Joséphine Baker à Pierrefitte-sur-Seine. 

Le SIRTI s’engage dans cette initiative qui constitue une opportunité majeure dans la découverte par nos jeunes lycéens des métiers de la radio.

A partir de juin 2024, un stage sera en effet obligatoire pendant deux semaines en entreprise, en association ou en service public pour les élèves de seconde des lycées généraux et technologiques. 

Pour faciliter les échanges entre les établissements scolaires et les entreprises, un partenariat sous la forme d’une convention a été établi entre le Ministère et les entreprises ou syndicats professionnels signataires.

En 2024, les radios indépendantes accueilleront partout en France des stagiaires de seconde !

APPEL FM DU 15 NOVEMBRE 2023 DANS LE RESSORT DU CTA DE LILLE – LE GUIDE DU SIRTI DISPONIBLE

L’Arcom a lancé le 15 novembre 2023 un appel aux candidatures en FM dans le ressort du CTA de Lille et, à titre accessoire, des comités territoriaux de Caen, Nancy et Paris.

Comme pour chaque appel lancé par l’ARCOM, le SIRTI accompagne ses adhérents et propose un guide détaillé qui présente chacune des 170 fréquences mises en appel, dont 12 nouvelles.

Les dossiers de candidature peuvent être adressés par courrier recommandé avec accusé de réception au Comité territorial de l’audiovisuel de Lille (Hôtel Serive, 3 rue du Lombard, 59000 Lille) ou via les téléservices de dépôt de dossier de candidature publiés par l’Autorité sur le site www.demarches-simplifiees.fr, au plus tard le 16 janvier 2024.

Ce guide est disponible sur l’espace adhérent (Appel FM du 15 novembre 2023 – CTA de Lille, accès par mot de passe).

Pour plus de renseignements, n’hésitez à contacter Thomas le Blouc’h (leblouch@sirti.info), juriste audiovisuel au sein du SIRTI.

Communiqué / Centre national de la musique : le SIRTI appelle à un renforcement de l’institution afin d’assurer un soutien au média radio

Alors que le financement du Centre National de la Recherche (CNM) fait l’objet de vives discussions au Parlement et au sein de la filière professionnelle, le SIRTI rappelle son engagement en faveur d’une institution qui soutient le média radio en assurant une production musicale riche et diversifiée. Le syndicat appelle également à une réflexion pour améliorer l’exposition de talents francophones.

Le conseil professionnel du CNM, réunissant les représentants des organisations directement concernées par l’action de l’institution, vient d’être renouvelé. Membre de ce conseil, le SIRTI, appelle au renforcement du financement du CNM quelles qu’en soient les modalités, taxe ou contribution volontaire. Il demande particulièrement que les missions du CNM soient confortées pour développer une production musicale plus riche et diversifiée et assurer l’émergence de talents francophones dans tous les genres musicaux.
En effet, le CNM a mis en évidence dans ses études une dichotomie entre les types de titres produits et ceux diffusés par les radios. Ainsi, parmi les nouveautés produites par des producteurs de nationalité française, le répertoire francophone prévaut notamment au sein du Rap (85%) et de la Variété-Pop (61%)(1). Or, le CNM a lui-même relevé que si la variété-pop était le premier genre diffusé en radio, le rap n’arrive qu’en 7ème position (7%)(2).

Les radios indépendantes, qu’elles soient locales ou thématiques diffusent tous les types de musique, il est donc essentiel que la production soit enrichie et plus diversifiée afin de permettre une meilleure exposition des talents francophones et fournir au média radio les outils pour assurer une valorisation pertinente et efficace de la création musicale auprès de son large public.

Musique et radios sont indissociables, et pour maintenir ce lien fort, le SIRTI a engagé une concertation auprès de ses radios adhérentes afin d’identifier leurs difficultés dans l’application des quotas de musique francophone et recueillir leurs propositions d’ajustement du dispositif actuel. Il est temps de repenser des règles qui datent de presque 30 ans, injustement durcies en 2016, pour les adapter aux nouveaux usages et protéger les artistes comme les médias. Le SIRTI souhaite donc entamer avec les différentes parties-prenantes une concertation sur ce sujet essentiel.

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  1. Source : CNM Indicateurs de la diversité musicale dans la production phonographique et de clips – Année 2022
  2. Source : CNM Indicateurs de la diversité musicale en radio à partir d’un panel de 65 stations – Année 2022

CONVENTION COLLECTIVE DE LA RADIODIFFUSION ET CONVENTION COLLECTIVE DES JOURNALISTES : LE SIRTI SE FÉLICITE DE LA SIGNATURE DE DEUX NOUVEAUX ACCORDS 

Deux nouveaux accords viennent d’être négociés et signés par les organisations représentatives d’employeurs et de salariés de la Convention collective de la Radiodiffusion et de la Convention collective des Journalistes. Relatifs aux salaires minimums conventionnels, ils illustrent le dynamisme de la branche radiodiffusion.

Au mois de février dernier, les partenaires sociaux de la radiodiffusion ont signé un accord relatif aux salaires minimums conventionnels, applicable au 1er août, pour lequel le Ministère du Travail a décidé d’exclure les journalistes. Afin de régulariser la situation des journalistes et de rattraper la nouvelle augmentation du smic au 1er mai 2023, les partenaires sociaux de la Convention collective de la Radiodiffusion et de la Convention collective des Journalistes se sont réunis et ont signé unanimement 2 nouveaux accords salaires.

Le SIRTI se félicite de la signature de ces deux accords qui témoignent une nouvelle fois de la vitalité des négociations sociales de la branche professionnelle de la radiodiffusion dans laquelle il représente près d’un quart des emplois1.

Le premier de ces deux accords négociés par les partenaires sociaux de la Convention collective de la radiodiffusion prévoit en effet une nouvelle augmentation de la valeur du point A servant de base pour déterminer les salaires minimums par fonction de 1,6%. 

Le second accord conclu dans la Convention collective des Journalistes pour les salariés journalistes relevant du champ des entreprises de la radiodiffusion (IDCC 1922) prévoit une revalorisation du point A de +6,1% et un point B revalorisé de +0,3%.

Au-delà de la revalorisation des points A et B, cet accord prévoit des mesures exceptionnelles de rétroactivité. Les partenaires sociaux ont donc décidé d’appliquer rétroactivement au 1er août 2023, dès l’entrée en vigueur du présent accord :

  • chaque point d’indice jusqu’au niveau 120 prendre la valeur de 14,40€ (point A) ;
  • chaque point supplémentaire à partir de 121 prendra la valeur de 10,14€ (point B).

Cet accord a été négocié afin de régulariser la situation des journalistes employés par des entreprises de radiodiffusion et d’assurer une égalité de traitement entre tous les salariés. 

Ces deux accords ont fait l’objet d’une demande d’extension et entreront en vigueur dès la publication des arrêtés au Journal Officiel de la République Française.

  1. https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000044517818 ↩︎

COMMUNIQUÉ FESAC / NÉGOCIATION ASSURANCE CHÔMAGE DES INTERMITTENTS DU SPECTACLE

Communiqué Fesac (Fédération des entreprises du spectacle vivant, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma) dont le SIRTI est adhérent et membre du Bureau.

La Fesac (Fédération des entreprises du spectacle vivant, de la musique, de l’audiovisuel, et du cinéma) est parvenue à conclure le 27 octobre dernier un accord unanime relatif aux annexes VIII et X au règlement d’assurance chômage avec les organisations syndicales de salariés du secteur, et cela dans le délai très court qui lui était imparti.

Cet accord n’a pas été retenu dans le protocole d’accord relatif à l’assurance chômage du 10 novembre 2023 conclu par les organisations interprofessionnelles, lesquelles ont toutefois fait le choix de maintenir a minima les dispositions actuelles des annexes VIII et X.

La Fesac considère néanmoins, dans l’accord du 27 octobre, avoir pris ses responsabilités, notamment en consacrant toute une partie de cet accord, à la recherche d’économies par la mise en œuvre d’une série de mesures en matière de lutte contre le travail illégal, comprenant en particulier un axe prioritaire visant les situations de cumul d’une activité non salariée avec une activité relevant des annexes VIII et X. Le court délai de négociation n’a pas laissé le temps aux parties signataires de disposer d’une évaluation solide des économies qui pourraient être dégagées par ces mesures d’ici 2026. En tout état de cause, la Fesac est déterminée à poursuivre le travail déjà engagé dont elle est convaincue des effets vertueux.

De plus, s’il devait être procédé à une évaluation sectorielle, la FESAC estime que celle-ci ne peut se limiter au seul régime des annexes VIII et X. Elle devrait, en effet être établie en tenant compte du secteur du spectacle dans son ensemble (intermittents et permanents) au regard de l’assurance chômage, la solidarité interprofessionnelle étant de surcroît entière.

La Fesac, et ses organisations membres, rappellent qu’elles travaillent depuis plusieurs années à la structuration de l’emploi du secteur, notamment afin de limiter l’accès aux annexes VIII et X au règlement d’assurance chômage aux seuls emplois qui le justifient, tout en favorisant l’emploi permanent quand les conditions sont réunies.

COMMUNIQUÉ À TÉLÉCHARGER:  Communiqué_Fesac_21-11-2023_Def