Communiqué / L’association « Ensemble pour le DAB+ » lance une campagne de communication à la rentrée

Communiqué / 16 juin 2023

À l’occasion des Assises de la radio, l’association « Ensemble pour le DAB+ » annonce le lancement prochain d’une première campagne de communication à destination du grand public. Ce lancement marque l’officialisation de l’association, créée pour favoriser le développement du DAB+, tant au niveau national que local.

Lieu d’échanges et d’actions, l’Association est ouverte à l’ensemble des acteurs concernés par cette technologie. « Ensemble pour le DAB+ » regroupe ainsi une grande partie des acteurs radio avec des radios publiques comme France Inter, France Culture, France Musique, France Info, France Bleu, Mouv’ et FIP ; des radios privées comme NRJ, Chérie FM, Rire et Chansons, Nostalgie, Europe 1, Europe 2, RFM, RTL, RTL2, Fun Radio, RMC, BFM Business, BFM Radio, AirZen Radio, OUI FM, Latina, Chante France, Radio FG, Sud Radio et TSF Jazz ; des instances représentatives avec le Bureau de la Radio et le SIRTI ainsi que des opérateurs de diffusion avec Towercast et TDF.
La présidence de l’Association est assurée par Radio France, le secrétariat par le SIRTI, et le Bureau De la Radio en est le trésorier.

Les actions menées par l’Association s’inscrivent dans le cadre des orientations déterminées par le CSA (aujourd’hui ARCOM) en 2018 pour le déploiement du DAB+ en France, présentant le DAB+ dans une logique de complémentarité vis à vis de la FM, autour, notamment, de la stratégie dite « des arcs et des nœuds », et du lancement d’une offre nationale aux côtés d’une offre locale et régionale. Les communications sur le DAB+ se feront dans le respect des autres normes, technologies de diffusion et offres de la radio, notamment la FM.

Le lancement d’opérations de sensibilisation du grand public au DAB+ est un point essentiel pour garantir l’adoption de cette nouvelle technologie de diffusion. Pour soutenir la visibilité de ces opérations, l’association a reçu un premier financement du ministère de la Culture, complété par des engagements significatifs de ses membres.

L’association a choisi l’agence de communication Bronx pour concevoir sa première campagne de communication, qui sera diffusée à la rentrée.

Communiqué / Rapport sur la stratégie de financement de la filière musicale : le SIRTI se félicite de mesures pérennisant le CNM

Auditionné par le sénateur Julien Bargeton et siégeant au conseil professionnel du CNM, le SIRTI accueille favorablement le rapport du sénateur qui pose les pistes d’un financement pérenne de l’institution via notamment une taxation des plateformes de streaming. Il rappelle également le développement sans précédent de ces plateformes, notamment au détriment des radios musicales, et demande à questionner lors du débat au Sénat les contraintes qui pèsent sur l’exposition musicale dans les médias.

Alors qu’il siège au sein du Conseil professionnel du Centre National de la Musique depuis sa création au titre des représentants d’organisations intervenant dans le domaine de la diffusion audiovisuelle de musique, le SIRTI souhaite revenir sur le rapport réalisé par le sénateur Julien Bargeton à la demande de la Première Ministre et présenté par son autour au Sénat ce jour. 

Le SIRTI se félicite de l’état des lieux dressé par le rapport qui démontre que l’industrie musicale est sortie de la longue crise qu’elle a traversée depuis de nombreuses années. Le rapport entérine cette bonne santé retrouvée via un modèle économique reposant essentiellement sur le streaming, dont les perspectives de croissance à l’horizon 2030 sont exponentielles avec des revenus qui progresseraient de 12% par an. Pour que le CNM puisse répondre à sa vocation première, devenir la « maison commune de la musique » et rassembler toute la filière, il est nécessaire de garantir ses financements. Le SIRTI est donc favorable à la recommandation de créer une taxe sur les revenus du streaming musical payant et gratuit financé par la publicité dans ce contexte porteur. 

Mais si l’industrie musicale est sortie de la crise, les radios musicales souffrent plus que jamais aujourd’hui de règles complexes pour l’exposition de la musique sur leurs antennes. Le SNEP a récemment rappelé l’importance de la musique pour les radios, moteur important de leur écoute, dans un contexte de baisse de son audience. Si la radio est devenu le deuxième média pour la découverte des nouveautés musicales, le streaming en est désormais la première source. Le SIRTI appelle à l’engagement rapide d’une réflexion sur les contraintes qui pèsent sur le média radio, dans la poursuite des travaux parlementaires de 2019 de la mission flash sur les quotas de chansons francophones diffusées par les radios privées.

La radio, média régulé, est un outil essentiel pour rendre la musique accessible à tous, gratuitement, sur l’ensemble du territoire. Elle répond à la mission du CNM de « soutenir l’écriture, la composition, l’interprétation, la production, l’édition, la promotion, la distribution et la diffusion de la musique et des variétés sous toutes leurs formes et auprès de tous les publics, aux niveaux national et territorial ». Mais elle a besoin que le débat autour des contraintes sur l’exposition musicale dans les médias soit reposé à l’aune de ces conclusions pour pouvoir poursuivre son rôle au service des artistes et de la création.

Pour Christophe Schalk, président du SIRTI, « Les conclusions du rapport de J. Bargeton sont importantes puisqu’elles sont destinées à intégrer la prochaine loi de finances. Le streaming est devenu un acteur incontournable, qui doit pouvoir à son tour contribuer au financement du CNM. Aujourd’hui, les artistes vivent de moins en moins de la musique. Les plateformes de streaming vont poursuivre une croissance forte dans les années à venir, il faut soutenir un CNM puissant pour permettre à la création d’être plus forte. Une des clés sera aussi le rôle de promoteur de la radio, qu’il va falloir soutenir ».

INFORMATIONS CONCERNANT LA HAUSSE DU SMIC LÉGAL AU 1ER MAI 2023

> Le SMIC légal vient d’être revalorisé au 1er mai 2023

> Il progresse de 2,19%, soit 11,52 € brut de l’heure, rehaussant le brut mensuel à 1 747,20 €  (contre 1 709,28 € brut depuis le 1er janvier 2023) pour un salarié à 35 heures.

> Avec ce nouvel ajustement, nous attirons l’attention des employeurs de la radiodiffusion sur le fait que le SMIC légal se situe au-dessus des minimums conventionnels pour les indices 120 à 129 de la grille de la radiodiffusion. 

> Il convient donc d’ajuster à la hausse les salaires des salariés qui seraient situés en dessous du nouveau minimum légal (les grilles ajustées sont disponibles ici pour les adhérents du SIRTI). 

> Par ailleurs, un accord relatif aux salaires minimums conventionnels dans la branche de la radodiffusion, signé le 14 février 2023, a fait l’objet d’un avis d’extension. Il prévoit une revalorisation du point A de +4,4% (soit 14,40 €) et de +0,4% pour le point B (soit 10,14 €). Cet accord s’appliquera aux entreprises de radiodiffusion le premier jour du mois qui suit son extension définitive

Communiqué / PROPOSITION DE LOI RELATIVE À L’AUDIOVISUEL : LE SIRTI SALUE LE PROJET PRÉSENTÉ PAR LAURENT LAFON ET DEMANDE L’INTÉGRATION DE MESURES POUR PROTÉGER LA RADIO DANS L’UNIVERS NUMÉRIQUE

PROPOSITION DE LOI RELATIVE À L’AUDIOVISUEL : LE SIRTI SALUE LE PROJET PRÉSENTÉ PAR LAURENT LAFON ET DEMANDE L’INTÉGRATION DE MESURES POUR PROTÉGER LA RADIO DANS L’UNIVERS NUMÉRIQUE

Alors que Laurent Lafon, Sénateur et Président de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat, vient de déposer une proposition de loi relative à la réforme de l’audiovisuel public et à la souveraineté audiovisuelle, le SIRTI salue les propositions qui concernent la radio et demande l’élargissement du projet pour protéger les médias régulés dans l’univers numérique.

Le SIRTI se félicite de la proposition de loi relative à la réforme de l’audiovisuel public et à la souveraineté audiovisuelle du sénateur Laurent Lafon qui a été présentée ce mardi 2 mai 2023. Cette proposition intègre deux aspects : le premier a trait à l’audiovisuel public en établissant une société regroupant l’ensemble des entreprises de ce secteur ; le second est consacré à la préservation de la souveraineté audiovisuelle. 

Dans ce chapitre, le SIRTI salue l’intégration de mesures qu’il a longuement portées autour de la radio hertzienne, analogique ou numérique, reconnue comme un facteur essentiel de souveraineté. Le projet prévoit en effet à son article 15  l’obligation d’intégration de la norme DAB+ aux côtés de la FM dans l’ensemble des postes de radio mis en commercialisation dans un délai de 12 mois à compter de la promulgation de la loi. Autre apport, le projet rend obligatoire la présence d’un terminal de réception radio FM/DAB+ dans les voitures neuves. Une avancée conséquente puisque près de la moitié de l’écoute de la radio se fait en voiture. 

Si ce projet est une bonne initiative pour le secteur de la radio, les discussions à venir devront l’enrichir pour lui permettre d’aller au-delà, afin de garantir également la présence de ce média dans l’univers numérique. 

À l’image de la proposition de loi actuellement en discussion au Royaume-Uni, le SIRTI demande que soit reconnue une protection des médias régulés face aux plateformes digitales de diffusion. Nadine Dorries, Secrétaire d’État britannique au numérique, à la culture, aux médias et au sport, a ainsi acté dans son projet de loi l’impact des enceintes connectées et des plateformes musicales sur l’écoute de la radio.

Le SIRTI souhaite que la future loi française, via cette proposition portée par Laurent Lafon au Sénat ou via le projet du Gouvernement porté Jean-Noël Barrot, Ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications, puisse adopter la même approche en garantissant aux radios, acteurs clés de la souveraineté, un accès libre à l’ensemble des plateformes d’écoute connectées ainsi que la libre disposition de leur flux (sans possiblité d’intégration de publicité par la plateforme) en complément d’une diffusion hertzienne soutenue et modernisée.

Pour Christophe Schalk, président du SIRTI, « Cette proposition de loi va dans le bon sens en soutenant notre modèle hertzien et en soulignant l’importance de la mobilité pour notre média. La radio doit également être pleinement intégrée, au même titre que la télévision, aux propositions visant à protéger les médias régulés dans l’univers numérique. Nous sommes un média de confiance, nous garantir une libre diffusion et une équité de traitement avec les plateformes est un enjeu à intégrer immédiatement pour éviter des dégâts irréparables pour le paysage audiovisuel ».

Communiqué / Convention collective de la radiodiffusion : le SIRTI se félicite de la signature de deux nouveaux accords

Deux nouveaux accords viennent d’être négociés et signés par les organisations représentatives d’employeurs et de salariés au sein de la branche professionnelle de la radiodiffusion. Relatifs aux salaires minimums conventionnels et au régime de santé et de prévoyance, ils illustrent le dynamisme de la branche radiodiffusion.

Le SIRTI se félicite de la signature de deux accords qui témoignent de la vitalité des négociations sociales au sein de la branche professionnelle de la radiodiffusion dans laquelle il représente près d’un quart des emplois*.
Le premier de ces deux accords négociés par les partenaires sociaux concerne les salaires du secteur, un sujet clé dans le contexte d’inflation. L’accord prévoit en effet une nouvelle augmentation de la valeur des points servant de base pour déterminer les salaires minimums par fonction de 4,4 % pour le point A et de 0,4 % pour le point B. Par ailleurs, l’accord rappelle et réaffirme les mesures visant à limiter les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes, telles qu’issues de l’accord spécifique sur le sujet entré en vigueur 2018 et dont le SIRTI demande une actualisation en 2023.

Un second accord a été conclu concernant le régime complémentaire de frais de santé de la branche de la radiodiffusion administré par Audiens. Il a été décidé de procéder à une augmentation tarifaire de 8 % pour garantir l’équilibre du régime frais de santé conventionnel.

Ces deux accords prennent pleinement en compte les spécificités des entreprises de moins de 50 salariés, qui composent l’essentiel des entreprises de radiodiffusion comme l’a mis en avant le rapport de branche réalisé récemment.


Ce rapport démontre également l’importance de la branche dans l’accompagnement et le développement des entreprises de radiodiffusion qui regroupent aujourd’hui 5.500 salariés, majoritairement en CDI, dont 60% d’hommes et 40% de femmes, répartis à 40% sur des métiers d’antenne, à 35% comme journalistes, 12% en filière technique et informatique, 8% en filière administrative et 5% en filière commerciale.

*https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000044517818