Journée mondiale de la radio : les radios indépendantes actrices majeures du sport

COMMUNIQUÉ DU SIRTI 

Journée Mondiale de la Radio

LES RADIOS INDÉPENDANTES ACTRICES MAJEURES DU SPORT

À l’occasion de la Journée Mondiale de la Radio axée sur le thème du sport, le SIRTI rappelle que l’ensemble des radios indépendantes, locales, régionales et thématiques est engagé aux côtés du monde sportif, qu’il soit amateur ou professionnel.

En cette année olympique, l’UNESCO met en avant le rôle de la radio dans la promotion du sport sous toutes ses formes, qu’il s’agisse de sport amateur ou professionnel, de sportifs locaux ou d’envergure nationale. Pour cette 7ème édition de la Journée mondiale de la radio qui se tient le 13 février, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture invite également à multiplier les initiatives pour valoriser le sport féminin.

Les radios indépendantes participeront donc activement à cet événement mondial, le sport étant inscrit dans leur ADN, elles qui ont fait de la valorisation des clubs, des évènements et des sportifs eux-mêmes, un élément clef de leur programmation, ancrée dans les territoires.

En effet, grâce à la couverture des compétitions dans les informations locales, aux interviews sur leurs antennes, aux partenariats noués sur des rencontres se déroulant dans leur zone de diffusion, ou aux retransmissions de matchs en direct, l’ensemble des radios locales adhérentes du SIRTI mettent en avant les femmes et les hommes qui font vivre le sport en région et dans tout le pays.

Les radios indépendantes jouent ainsi un rôle essentiel en soutenant le sport amateur aussi bien que les plus grands clubs professionnels. Elles permettent également de rendre compte de la diversité des pratiques et des passions en soutenant quotidiennement des centaines d’initiatives dont le Racing Club Narbonne-Plage (club local de Rugby à 15 évoluant en 3° série), la course cycliste professionnelle des 4 jours de Dunkerque, l’ASPTT Mulhouse (volley féminin), le Rink Hockey de Mérignac ou encore l’Open de Tennis de Vannes, pour ne citer que quelques exemples.

Pour que ce lien de proximité, ce relai entre les sportifs et leurs territoires ne se démente pas, le SIRTI rappelle l’importance du droit des radios indépendantes et de leurs journalistes à couvrir tous les événements sportifs en toute circonstance et en libre accès.

Pour Alain Liberty, Président du SIRTI : « les radios locales démontrent une fois de plus leur rôle essentiel dans la vitalité des territoires et la promotion des valeurs de cohésion sociale que véhicule le sport. C’est d’ailleurs pour cette raison que le sport féminin trouve depuis longtemps une place à part entière, et de plus en plus importante, sur les antennes des radios indépendantes. »

AG du WorldDAB À PARIS : le SIRTI se félicite de la feuille de route du CSA et fait des propositions pour un déploiement massif d’ici 2020

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 2017 DU WorldDAB À PARIS

Le SIRTI se félicite de la feuille de route annoncée par le CSA et fait des propositions pour un déploiement massif de la RNT dans les grandes métropoles françaises d’ici 2020

À l’occasion de l’Assemblée Générale du WorldDAB la semaine dernière, Nicolas Curien, membre du Collège du CSA et Président du Groupe de Travail « Radio », a annoncé les prochaines étapes du déploiement de la RNT sur le territoire français et notamment le lancement de deux appels aux candidatures entre 2018 et 2019, portant chacun sur 15 agglomérations françaises importantes.

Soutien sans faille à la RNT depuis plus de 10 ans, le SIRTI salue les annonces du CSA apportant une réponse en phase avec l’impatience des radios indépendantes. Le SIRTI sera attentif au respect du calendrier annoncé, persuadé que la RNT est la seule alternative permettant à la France de conserver un écosystème radiophonique dynamique, d’assurer sa transition numérique dans de bonnes conditions et d’ouvrir des opportunités de développement.

Le SIRTI rappelle également les positions qu’il a exprimées dans le cadre de la consultation menée par le CSA à l’automne sur l’accélération du déploiement local du DAB+ et modalités d’organisation d’un appel aux candidatures métropolitain, le SIRTI est :

  • favorable à l’accélération du calendrier local de déploiement de la RNT. Au-delà des 15 agglomérations importantes, le SIRTI appelle avec force le CSA à engager un calendrier strict visant le démarrage de la diffusion d’une offre sur les 18 métropoles françaises et leurs bassins de vie au plus tard le 31 décembre 2020 ;
  • favorable à l’idée d’un appel national auquel pourraient candidater plusieurs de ses adhérents ; portant son choix sur un appel dit « éditeur » ;
  • en faveur de l’abandon définitif de la norme TDMB au profit du DAB+ désormais déployée dans la plupart des pays européens. Cette clarification simplifierait la démarche industrielle.

Le SIRTI souhaite donc, pour accélérer le déploiement de la RNT, que le CSA entreprenne à très brève échéance deux démarches majeures. D’abord, le retrait de la norme TDMB de l’arrêté dit « signal » et ensuite l’établissement de la méthode de calcul de population en RNT permettant notamment de déclarer franchi le seuil de couverture des 20%, ce qui permettrait immédiatement la mise en œuvre industrielle du déploiement des récepteurs.

La RNT est une norme adoptée par quasiment l’ensemble de nos voisins. Dans une logique de souveraineté technologique européenne, la France peut encore rattraper son retard et devenir l’un des promoteurs de la radio de demain. Une radio à l’accès libre, gratuit, anonyme et garantissant le pluralisme des idées.

Pour Alain Liberty : « le SIRTI invite l’ensemble des acteurs radiophoniques – particulièrement le service public et les éditeurs nationaux – à rejoindre la dynamique volontaire engagée par le CSA, pour faire de la RNT et du DAB+ un succès en France, à l’instar de nos voisins européens ».

Autorisation de Radio Nova à Lyon :  le SIRTI engage une action pénale et une action administrative contentieuse

Communiqué de presse 

Autorisation de Radio Nova à Lyon :  le SIRTI engage une action pénale et une action administrative contentieuse

Le CSA a procédé à l’autorisation de Radio Nova à Lyon, en dépit des alertes nombreuses et répétées du SIRTI depuis plus de 3 ans sur ce dossier. L’autorité de régulation entérine ainsi l’achat par un éditeur commercial de la fréquence d’une radio associative, alors que la loi l’interdit. En défense de ses adhérents, le SIRTI engage une série d’actions judiciaires.

Depuis fin 2014, la radio associative de catégorie A, Radio Trait d’Union, autorisée pour proposer un programme multi-culturel et communautaire de lien social et de proximité, s’est en effet transformée en une filiale de fait de Radio Nova : changement radical du format de la station au mépris de sa convention initiale, adoption du slogan de Radio Nova : « Le Grand Mix », accolé au nom de RTU dans un nouveau logo similaire à celui de Nova, intégration de RTU au couplage publicitaire « Nova and Friends » … Ce processus était en cours au moment de la vente de Radio Nova par ses actionnaires historiques au groupe détenu par Matthieu Pigasse.

Face au danger inédit que constituait cette décision du régulateur, lourde de conséquences, le SIRTI avait pris soin depuis plusieurs mois d’alerter l’ensemble des membres du CSA sur l’importante responsabilité qui leur incombait dans ce dossier plus que symbolique. Une demande avait notamment été formulée pour présenter au Conseil une série d’éléments flagrants sur les conditions troublantes de la restitution par RTU de sa fréquence.

Malgré cela, et dans la précipitation, le CSA a fait le choix de refuser le dialogue et d’autoriser Radio Nova à Lyon avec un début des émissions ce mardi 7 novembre.

Déplorant ce choix inique, le SIRTI a saisi le Parquet national financier. De plus, il saisira dans les prochains jours le juge administratif pour contester en excès de pouvoir cette autorisation et soutiendra l’ensemble des actions de ses adhérents dans ce dossier.

Projet de modification des règles publicitaires à la TV : communiqué commun d’organisations de la presse, l’affichage et la radio

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

PRÉSERVER LE PLURALISME ET

L’INDÉPENDANCE DES MÉDIAS

Le Ministère de la Culture (DGMIC) a récemment mené une consultation publique sur « la simplification des règles relatives à la publicité télévisée ». À cette occasion, nous avons collectivement exprimé notre opposition à de nouveaux assouplissements au régime juridique de la publicité à la télévision.

Depuis de nombreuses années, le marché publicitaire connaît un recul inquiétant. C’est ainsi que, de 2000 à 2016, les recettes publicitaires des médias historiques ont diminué de 27%. Durant cette même période, la télévision a été épargnée par cette baisse, ses recettes publicitaires ayant à l’inverse progressé de 5% (Source IREP).

Au 1er semestre 2017, cette tendance s’est accélérée. Selon l’IREP, les recettes publicitaires des médias historiques ont chuté de 3,8% par rapport au 1er semestre 2016. Pour les médias historiques autres que la télévision, cette baisse atteint 6,2%.

Comme l’a clairement démontré le précédent de l’ouverture progressive de la publicité télévisée aux secteurs de la distribution et du cinéma entre 2003 et 2007, la modification de la réglementation n’a eu aucun effet favorable sur l’accroissement du marché publicitaire global. Elle a uniquement provoqué un transfert massif des investissements publicitaires au profit de la télévision et au détriment des autres médias (presse, affichage, radio).

Tout nouvel assouplissement au seul bénéfice de la télévision aurait immanquablement des conséquences identiques. Dans la conjoncture extrêmement tendue que nous traversons, il menacerait la santé, voire la survie, de nos médias et des emplois associés, ainsi que leur contribution évidente au pluralisme de l’information et à la richesse du paysage médiatique et culturel dans notre pays.

C’est pourquoi, nous sommes fermement opposés aux modifications envisagées du régime juridique de la publicité télévisée, dont nous pensons qu’elles ne répondent pas aux objectifs poursuivis de rééquilibrage des recettes entre médias historiques et grands acteurs numériques, mais surtout risquent d’accroître le différentiel de compétitivité entre catégories d’éditeurs.

Les signataires : 

Fédération nationale de la presse d’information spécialisée (FNPS)

Fédération de la presse périodique régionale (FPPR)

Union de la Publicité Extérieure (UPE)

Syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN)

SEPM Marketing et Publicité (Syndicat des éditeurs de la Presse Magazine)

Europe 1/RFM/Virgin Radio

Union de la Presse en Région (UPREG)

Syndicat des radios indépendantes (SIRTI)

 

Consultation du Ministère de la Culture sur la pub TV : fortes inquiétudes des radios indépendantes !

Consultation publique du Ministère de la Culture sur la simplification des règles relatives à la publicité télévisée :

LE SIRTI DÉNONCE UNE INITIATIVE PRÉCIPITÉE, SANS ÉTUDE D’IMPACT ET DANGEREUSE POUR L’ENSEMBLE DU PAYSAGE RADIOPHONIQUE FRANÇAIS

Le SIRTI se déclare fermement opposé aux assouplissements des règles publicitaires télévisuelles envisagés sans qu’une étude d’impact préalable ait été réalisée sur les conséquences irréversibles que de telles mesures feraient peser sur l’ensemble du secteur de la radio privée. Le SIRTI désapprouve plus spécifiquement l’ouverture de la publicité des offres promotionnelles de la distribution et celle de la publicité segmentée qui seront dévastatrices pour les radios commerciales, dont les radios indépendantes.

Actrices incontournables de l’audiovisuel français et garantes du pluralisme, les radios indépendantes du SIRTI, financées exclusivement par la publicité, regrettent vivement que la consultation lancée en plein mois d’août par la DGMIC se limite aux règles de la publicité télévisée sans tenir compte du média radiophonique. La Radio, très engagée dans la révolution numérique, subit ces dernières années une déstabilisation de son marché publicitaire comme l’ensemble des acteurs médiatiques. Ignorer la place de la Radio dans le marché publicitaire nous apparait, non seulement imprudent, mais également dangereux pour les 2500 salariés des radios indépendantes.

Le SIRTI appelle le Gouvernement à réexaminer son processus en totalité afin que l’exercice n’aboutisse pas à favoriser un secteur contre un autre, et qu’il permette au contraire à l’ensemble des parties prenantes de la filière audiovisuelle et de la publicité d’être accompagnées dans la transition numérique.

Le Gouvernement ne peut raisonnablement envisager des mesures qui mettraient en danger l’écosystème de la Radio, média de diversité, de pluralisme, d’information, de découverte musicale et d’expression culturelle. N’oublions pas également le rôle de « lien social » porté par la Radio indépendante de proximité.

Il convient de rappeler que le marché publicitaire radiophonique, en recul depuis 2006 au niveau local et national, a déjà été fragilisé par l’ouverture à la publicité commerciale sur les antennes de Radio France. Malgré la ferme opposition du secteur privé et une procédure contentieuse en cours1, cette réforme intervenue en 2016 2 a des conséquences négatives sur la santé des radios privées, particulièrement des radios indépendantes.

La Radio ne peut à nouveau être victime des politiques menées concernant l’audiovisuel public, dont l’État diminue les dotations sans les accompagner de véritables réformes sur son fonctionnement ou son périmètre d’action.

Le SIRTI rappelle donc son attachement aux règles actuelles qui garantissent un subtil équilibre entre les différents médias et permettent une organisation stable des marchés publicitaires radiophoniques nationaux et locaux.

Ce fragile écosystème ne saurait en aucun cas être déstabilisé au détriment des radios privées, notamment des radios indépendantes qui ne sont pas rattachées à de grands groupes nationaux et ne font pas l’objet d’opérations de concentration (comme celles touchant les groupes M6 et RTL ou SFR Médias et NextRadioTV).

La perte considérable de chiffre d’affaires pour le média radio (dont 50% est constitué au niveau national par la distribution), engendré par l’assouplissement envisagé des règles publicitaires télévisuelles, ouvrirait la porte à une fragilisation de certains acteurs et, par conséquent, ferait peser le risque de la constitution d’un oligopole. Cette situation serait préjudiciable pour le pluralisme et le maillage territorial incomparable du paysage radiophonique français, et au final, pour le public très attaché à ses radios.

Pour Alain Liberty, président du SIRTI : “sous couvert d’une simplification des règles relatives à la publicité télévisée, cette consultation porte en elle le germe d’une déstabilisation profonde du secteur radiophonique commercial. Une évolution sur ces sujets n’a de place que dans une réflexion globale et préalable sur la loi audiovisuelle qui devra respecter l’ensemble de ses acteurs, radios et télévisions. »