Catégorie : Communiqué

Communiqué de presse – Accord sur les droits voisins des sites de presse en ligne entre Google et le SIRTI : une avancée majeure dans la valorisation du travail journalistique des radios indépendantes

Après plusieurs mois de négociations, le SIRTI et Google viennent de conclure leur premier accord définissant un contrat-type pour les radios indépendantes.

Cet accord permettra à plusieurs radios adhérentes au Syndicat de bénéficier d’une rémunération au titre des droits voisins des éditeurs de presse – via un accord de licence pour l’usage de leurs publications de presse issues de leurs sites internet. Il assure une reconnaissance du rôle majeur joué par les médias locaux privés indépendants dans l’information et la production de contenus originaux d’actualité, sur leurs antennes et en ligne. Première rédaction de la radio privée avec 500 journalistes, les radios indépendantes assurent le pluralisme de l’information au cœur des territoires.

Dans l’objectif de défendre et développer les droits de ses adhérents, le SIRTI réaffirme avec cet accord son rôle d’intermédiaire et de représentation collective des radios indépendantes, comme il le fait déjà dans le champ social ou auprès des ayants droits musicaux.

Christophe Schalk, Président du SIRTI, commente : « Nous sommes satisfaits de l’issue positive de ces mois de négociations avec Google. Cet accord signé constitue une nouvelle reconnaissance du travail journalistique de nos radios, matérialisée par une rémunération supplémentaire à laquelle elles ont désormais accès. »

Communiqué / Centre national de la musique : le SIRTI appelle à un renforcement de l’institution afin d’assurer un soutien au média radio

Alors que le financement du Centre National de la Recherche (CNM) fait l’objet de vives discussions au Parlement et au sein de la filière professionnelle, le SIRTI rappelle son engagement en faveur d’une institution qui soutient le média radio en assurant une production musicale riche et diversifiée. Le syndicat appelle également à une réflexion pour améliorer l’exposition de talents francophones.

Le conseil professionnel du CNM, réunissant les représentants des organisations directement concernées par l’action de l’institution, vient d’être renouvelé. Membre de ce conseil, le SIRTI, appelle au renforcement du financement du CNM quelles qu’en soient les modalités, taxe ou contribution volontaire. Il demande particulièrement que les missions du CNM soient confortées pour développer une production musicale plus riche et diversifiée et assurer l’émergence de talents francophones dans tous les genres musicaux.
En effet, le CNM a mis en évidence dans ses études une dichotomie entre les types de titres produits et ceux diffusés par les radios. Ainsi, parmi les nouveautés produites par des producteurs de nationalité française, le répertoire francophone prévaut notamment au sein du Rap (85%) et de la Variété-Pop (61%)(1). Or, le CNM a lui-même relevé que si la variété-pop était le premier genre diffusé en radio, le rap n’arrive qu’en 7ème position (7%)(2).

Les radios indépendantes, qu’elles soient locales ou thématiques diffusent tous les types de musique, il est donc essentiel que la production soit enrichie et plus diversifiée afin de permettre une meilleure exposition des talents francophones et fournir au média radio les outils pour assurer une valorisation pertinente et efficace de la création musicale auprès de son large public.

Musique et radios sont indissociables, et pour maintenir ce lien fort, le SIRTI a engagé une concertation auprès de ses radios adhérentes afin d’identifier leurs difficultés dans l’application des quotas de musique francophone et recueillir leurs propositions d’ajustement du dispositif actuel. Il est temps de repenser des règles qui datent de presque 30 ans, injustement durcies en 2016, pour les adapter aux nouveaux usages et protéger les artistes comme les médias. Le SIRTI souhaite donc entamer avec les différentes parties-prenantes une concertation sur ce sujet essentiel.

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  1. Source : CNM Indicateurs de la diversité musicale dans la production phonographique et de clips – Année 2022
  2. Source : CNM Indicateurs de la diversité musicale en radio à partir d’un panel de 65 stations – Année 2022

COMMUNIQUÉ FESAC / NÉGOCIATION ASSURANCE CHÔMAGE DES INTERMITTENTS DU SPECTACLE

Communiqué Fesac (Fédération des entreprises du spectacle vivant, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma) dont le SIRTI est adhérent et membre du Bureau.

La Fesac (Fédération des entreprises du spectacle vivant, de la musique, de l’audiovisuel, et du cinéma) est parvenue à conclure le 27 octobre dernier un accord unanime relatif aux annexes VIII et X au règlement d’assurance chômage avec les organisations syndicales de salariés du secteur, et cela dans le délai très court qui lui était imparti.

Cet accord n’a pas été retenu dans le protocole d’accord relatif à l’assurance chômage du 10 novembre 2023 conclu par les organisations interprofessionnelles, lesquelles ont toutefois fait le choix de maintenir a minima les dispositions actuelles des annexes VIII et X.

La Fesac considère néanmoins, dans l’accord du 27 octobre, avoir pris ses responsabilités, notamment en consacrant toute une partie de cet accord, à la recherche d’économies par la mise en œuvre d’une série de mesures en matière de lutte contre le travail illégal, comprenant en particulier un axe prioritaire visant les situations de cumul d’une activité non salariée avec une activité relevant des annexes VIII et X. Le court délai de négociation n’a pas laissé le temps aux parties signataires de disposer d’une évaluation solide des économies qui pourraient être dégagées par ces mesures d’ici 2026. En tout état de cause, la Fesac est déterminée à poursuivre le travail déjà engagé dont elle est convaincue des effets vertueux.

De plus, s’il devait être procédé à une évaluation sectorielle, la FESAC estime que celle-ci ne peut se limiter au seul régime des annexes VIII et X. Elle devrait, en effet être établie en tenant compte du secteur du spectacle dans son ensemble (intermittents et permanents) au regard de l’assurance chômage, la solidarité interprofessionnelle étant de surcroît entière.

La Fesac, et ses organisations membres, rappellent qu’elles travaillent depuis plusieurs années à la structuration de l’emploi du secteur, notamment afin de limiter l’accès aux annexes VIII et X au règlement d’assurance chômage aux seuls emplois qui le justifient, tout en favorisant l’emploi permanent quand les conditions sont réunies.

COMMUNIQUÉ À TÉLÉCHARGER:  Communiqué_Fesac_21-11-2023_Def

Communiqué / Le SIRTI et Locales.TV demandent la prise en compte des problématiques spécifiques de l’audiovisuel local privé

Communiqué commun du SIRTI et Locales.TV

LE SIRTI ET LOCALES.TV DEMANDENT LA PRISE EN COMPTE
DES PROBLÉMATIQUES SPÉCIFIQUES DE L’AUDIOVISUEL LOCAL PRIVÉ

Alors que les travaux des États Généraux de l’information voulus par le Président de la République débutent, le SIRTI et locales.tv souhaitent rappeler l’importance de l’audiovisuel local privé dans les territoires et demandent d’intégrer au débat leurs problématiques spécifiques à travers un groupe de travail dédié à l’audiovisuel de proximité.

Les États généraux de l’information seront lancés le 3 octobre prochain. À cette occasion, le SIRTI et Locales.tv souhaitent que l’audiovisuel local privé puisse largement être associé au débat à travers un groupe de travail dédié à l’audiovisuel de proximité.

Qualité de l’information, financement du journalisme, pluralisme et indépendance éditoriale, réseaux sociaux, intelligence artificielle, éducation aux médias, etc. Dans chacun de ces domaines, les radios et télévisions locales privées ont de nombreux sujets à porter. Présentes au coeur des territoires, les 170 radios et les 45 télévisions locales privées comptent près de 750 journalistes. Chaque jour, leurs rédactions délivrent une information de qualité, vérifiée, sur des sujets variés permettant de faire entendre un véritable pluralisme des idées et des sujets issus de la France entière.

Selon une étude IFOP1, les médias locaux occupent d’ailleurs une place singulière dans le paysage médiatique français. Les Françaises et les Français leur accordent la plus grande confiance, ainsi, si 72 % d’entre eux font confiance à la presse régionale (vs 62 % pour la presse nationale), 71 % des Français font confiance aux radios locales (vs. 67 % pour les radios nationales), 68 % aux télévisions locales (vs. 60 % pour les télévisions nationales).

La France possède un paysage médiatique local extrêmement varié. Il faut se mobiliser pour éviter la création de déserts médiatiques dans les territoires, en soutenant l’initiative privée et en assurant des systèmes de financement pérennes, sur des modèles publicitaires au niveau national ou local, ou en favorisant l’accompagnement par les collectivités territorialesL’audiovisuel local privé joue un rôle essentiel pour nos concitoyens, complémentaire aux médias nationaux privés et publics.

Les radios et télévisions locales privées souhaitent donc accueillir le tour de France annoncé par Christophe Deloire, délégué général des États généraux, pour lui partager les difficultés propres aux médias locaux dans un contexte de concentration du secteur, de montée en puissance des GAFAM dans l’info locale et de leur accès non régulé au marché publicitaire.

Communiqué / Rapport sur la stratégie de financement de la filière musicale : le SIRTI se félicite de mesures pérennisant le CNM

Auditionné par le sénateur Julien Bargeton et siégeant au conseil professionnel du CNM, le SIRTI accueille favorablement le rapport du sénateur qui pose les pistes d’un financement pérenne de l’institution via notamment une taxation des plateformes de streaming. Il rappelle également le développement sans précédent de ces plateformes, notamment au détriment des radios musicales, et demande à questionner lors du débat au Sénat les contraintes qui pèsent sur l’exposition musicale dans les médias.

Alors qu’il siège au sein du Conseil professionnel du Centre National de la Musique depuis sa création au titre des représentants d’organisations intervenant dans le domaine de la diffusion audiovisuelle de musique, le SIRTI souhaite revenir sur le rapport réalisé par le sénateur Julien Bargeton à la demande de la Première Ministre et présenté par son autour au Sénat ce jour. 

Le SIRTI se félicite de l’état des lieux dressé par le rapport qui démontre que l’industrie musicale est sortie de la longue crise qu’elle a traversée depuis de nombreuses années. Le rapport entérine cette bonne santé retrouvée via un modèle économique reposant essentiellement sur le streaming, dont les perspectives de croissance à l’horizon 2030 sont exponentielles avec des revenus qui progresseraient de 12% par an. Pour que le CNM puisse répondre à sa vocation première, devenir la « maison commune de la musique » et rassembler toute la filière, il est nécessaire de garantir ses financements. Le SIRTI est donc favorable à la recommandation de créer une taxe sur les revenus du streaming musical payant et gratuit financé par la publicité dans ce contexte porteur. 

Mais si l’industrie musicale est sortie de la crise, les radios musicales souffrent plus que jamais aujourd’hui de règles complexes pour l’exposition de la musique sur leurs antennes. Le SNEP a récemment rappelé l’importance de la musique pour les radios, moteur important de leur écoute, dans un contexte de baisse de son audience. Si la radio est devenu le deuxième média pour la découverte des nouveautés musicales, le streaming en est désormais la première source. Le SIRTI appelle à l’engagement rapide d’une réflexion sur les contraintes qui pèsent sur le média radio, dans la poursuite des travaux parlementaires de 2019 de la mission flash sur les quotas de chansons francophones diffusées par les radios privées.

La radio, média régulé, est un outil essentiel pour rendre la musique accessible à tous, gratuitement, sur l’ensemble du territoire. Elle répond à la mission du CNM de « soutenir l’écriture, la composition, l’interprétation, la production, l’édition, la promotion, la distribution et la diffusion de la musique et des variétés sous toutes leurs formes et auprès de tous les publics, aux niveaux national et territorial ». Mais elle a besoin que le débat autour des contraintes sur l’exposition musicale dans les médias soit reposé à l’aune de ces conclusions pour pouvoir poursuivre son rôle au service des artistes et de la création.

Pour Christophe Schalk, président du SIRTI, « Les conclusions du rapport de J. Bargeton sont importantes puisqu’elles sont destinées à intégrer la prochaine loi de finances. Le streaming est devenu un acteur incontournable, qui doit pouvoir à son tour contribuer au financement du CNM. Aujourd’hui, les artistes vivent de moins en moins de la musique. Les plateformes de streaming vont poursuivre une croissance forte dans les années à venir, il faut soutenir un CNM puissant pour permettre à la création d’être plus forte. Une des clés sera aussi le rôle de promoteur de la radio, qu’il va falloir soutenir ».