Catégorie : Communiqué

Communiqué / Convention collective de la radiodiffusion : le SIRTI se félicite de la signature de deux nouveaux accords

Deux nouveaux accords viennent d’être négociés et signés par les organisations représentatives d’employeurs et de salariés au sein de la branche professionnelle de la radiodiffusion. Relatifs aux salaires minimums conventionnels et au régime de santé et de prévoyance, ils illustrent le dynamisme de la branche radiodiffusion.

Le SIRTI se félicite de la signature de deux accords qui témoignent de la vitalité des négociations sociales au sein de la branche professionnelle de la radiodiffusion dans laquelle il représente près d’un quart des emplois*.
Le premier de ces deux accords négociés par les partenaires sociaux concerne les salaires du secteur, un sujet clé dans le contexte d’inflation. L’accord prévoit en effet une nouvelle augmentation de la valeur des points servant de base pour déterminer les salaires minimums par fonction de 4,4 % pour le point A et de 0,4 % pour le point B. Par ailleurs, l’accord rappelle et réaffirme les mesures visant à limiter les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes, telles qu’issues de l’accord spécifique sur le sujet entré en vigueur 2018 et dont le SIRTI demande une actualisation en 2023.

Un second accord a été conclu concernant le régime complémentaire de frais de santé de la branche de la radiodiffusion administré par Audiens. Il a été décidé de procéder à une augmentation tarifaire de 8 % pour garantir l’équilibre du régime frais de santé conventionnel.

Ces deux accords prennent pleinement en compte les spécificités des entreprises de moins de 50 salariés, qui composent l’essentiel des entreprises de radiodiffusion comme l’a mis en avant le rapport de branche réalisé récemment.


Ce rapport démontre également l’importance de la branche dans l’accompagnement et le développement des entreprises de radiodiffusion qui regroupent aujourd’hui 5.500 salariés, majoritairement en CDI, dont 60% d’hommes et 40% de femmes, répartis à 40% sur des métiers d’antenne, à 35% comme journalistes, 12% en filière technique et informatique, 8% en filière administrative et 5% en filière commerciale.

*https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000044517818

Fin de la redevance : les radios privées demandent un financement 100% public de l’audiovisuel public

Communiqué de presse du SIRTI et du Bureau de la Radio

Fin de la redevance : les radios privées demandent un financement 100% public de l’audiovisuel public

Alors que l’élection présidentielle qui se déroulera dans quelques semaines amène à des prises de position sur l’avenir de la contribution à l’audiovisuel public, les radios privées rappellent leur attachement à un financement exclusivement public de l’audiovisuel public. De même, elles s’inquiètent d’un développement de la ressource publicitaire des médias de service public et particulièrement de Radio France, qui reviendrait à priver les médias privés de leur unique source de financement.

Le mode de financement de l’audiovisuel public est depuis toujours sujet à discussion, il revient dans le débat public avec force du fait de la suppression de la taxe d’habitation, impôt support de la contribution à l’audiovisuel public.
Dans ce contexte, la publicité, seule ressource des radios privées, ne peut être la variable d’ajustement de Radio France à l’heure où un financement pérenne et stable est recherché.
Rappelons que depuis le décret du 5 avril 2016 (et l’accès de Radio France à la publicité commerciale) la part du groupe public sur le marché publicitaire ne cesse de croître, passant de 6% en 2016 à 9,1% en 2020 dans un marché publicitaire de la radio en baisse. Radio France dispose aujourd’hui de moyens importants, les ressources de ses 7 programmes sont supérieures de +12% aux ressources publicitaires des 330 radios privées (hors associatives) pour une audience deux fois plus faible et deux fois moins de salariés.

La réforme de la contribution à l’audiovisuel public est une opportunité pour redéfinir les missions de l’audiovisuel public et son mode de financement. Les radios commerciales privées représentées par le BDR et le SIRTI demandent que la solution mise en œuvre finance Radio France dans son intégralité sans aucun recours à la publicité commerciale. Il est en effet essentiel de bien différencier les acteurs publics et privés.
Aujourd’hui 2 auditeurs sur 3 écoutent une radio privée tous les jours. Les radios privées sont aussi un acteur important de la création : chaque année, elles reversent de l’ordre de 50M€ aux artistes et créateurs au travers des redevances, assises sur leur chiffre d’affaires publicitaire, versées aux organismes de gestion collective.

Média de confiance pour les auditeurs, la radio est un vecteur majeur de découverte musicale, d’information, des compétitions sportives, du divertissement, ou encore de l’actualité locale et de la vie associative dans les territoires. Il faut maintenir l’équilibre et la complémentarité entre les médias publics et privés, pour que la radio séduise toujours plus les Français, et préserver le pluralisme du paysage audiovisuel.
À propos du Bureau de la Radio (BDR) : Le BDR représente les 4 grands groupes radiophoniques privés M6 (RTL, RTL2, Fun Radio), NRJ (NRJ, Nostalgie, Chérie FM, Rire et Chansons), Altice Media (RMC, BFM Business), Lagardère News (Europe 1, RFM, Virgin Radio).
À propos du SIRTI : Le SIRTI est le syndicat des radios indépendantes. 
Il représente et réunit 170 radios privées locales, régionales, thématiques et généralistes en France, diffusées en FM, en DAB+ et sur le digital.

Publicité segmentée : le SIRTI demande le maintien des règles d’encadrement

Communiqué de presse / mardi 8 mars 2022

PUBLICITÉ SEGMENTÉE, À L’HEURE DES PREMIERS BILANS, LE SIRTI RESTE MOBILISÉ POUR LE MAINTIEN  DE L’ENCADREMENT ACTUEL

Alors qu’un premier bilan de la publicité ségmentée en TV doit être réalisé d’ici l’été par le Gouvernement, le SIRTI réaffirme l’importance des règles actuelles d’encadrement, en particulier l’impossibilité pour les spots de contenir une adresse ou une identification locale explicite.

Dans un contexte économique encore difficile pour les radios, notamment pour la publicité locale, ainsi que d’une concentration inédite du paysage audiovisuel français, il apparait essentiel de maintenir les équilibres du marché publicitaire et préserver le modèle économique des éditeurs locaux. Les dispositions du Décret du 5 août 2020 qui autorise et encadre la publicité ségmentée, s’appuyant sur un accord trouvé entre éditeurs TV et radio, doivent impérativement être maintenues.

Depuis août 2020, les télévisions nationales peuvent en effet accéder, via la publicité segmentée, à des offres ciblées géographiquement mais sans adressage local, c’est-à-dire l’interdiction d’indiquer dans les messages de publicité segmentée une adresse ou une identification locale explicite. La publicité segmentée est également soumise à un encadrement horaire[1] ainsi qu’à une limitation des revenus[2].

Le SIRTI réaffirme la nécessité que la publicité segmentée reste encadrée sans adressage local, en temps horaire et en montant limité pour respecter le principe de : « à programme local / publicité locale ». Et donc qu’un éditeur qui ne fait pas de programme local ne puisse pas accéder à la publicité locale.

Le marché de la publicité locale est en effet vital pour les radios indépendantes, il représente 50% en moyenne de leur chiffre d’affaires. Il est d’ailleurs à noter que d’après les chiffres communiqués par le SNPTV « 376 campagnes de TV segmentée avaient été menées à fin 2021, dont près de la moitié (46 %) par des annonceurs locaux »[3].

Dans un tel contexte, le SIRTI rappelle sa plus ferme opposition à une éventuelle remise en cause du dispositif encadrant actuellement la publicité segmentée adressée ainsi d’ailleurs que des secteurs interdits de publicité en télévision.

Pour Christophe Schalk, Président du SIRTI : « La publicité locale est une composante essentielle du modèle économique des radios indépendantes. Demain, sans cette source de financement, les conséquences seraient lourdes sur le paysage radiophonique, particulièrement là où il est irremplaçable, localement. Le modèle de la publicité locale est très attaqué par les GAFAM, désormais il s’ouvre à la télévision, nous devons y être attentifs. Les équilibres sont fragiles, le Gouvernement doit les préserver pour préserver le pluralisme des médias dans les territoires ».


[1] Le temps est limité à 2 minutes par heure d’antenne en moyenne quotidienne pour les chaînes historiques et 4 minutes par heure d’antenne en moyenne quotidienne pour les autres chaînes conventionnées, sans pouvoir dépasser 6 minutes pour une heure donnée.

[2] Les revenus provenant de cette ressource ne peuvent dépasser 20% des recettes publicitaires annuelles globales nettes de la chaîne de télévision.

[3] https://www.strategies.fr/actualites/medias/LQ257584C/la-tv-segmentee-seduit-les-annonceurs-locaux.html

Communiqué / GUERRE EN UKRAINE : DONNONS UNE CHANCE À LA PAIX

Communiqué commun du Bureau de la Radio, du SIRTI et de Radio Classique

« GIVE PEACE A CHANCE »

GUERRE EN UKRAINE : DONNONS UNE CHANCE À LA PAIX

Mardi 8 mars à 12h00, près de 200 radios privées françaises s’unissent pour la diffusion d’un message de paix

Mardi 8 mars à 12h00, l’ensemble des radios privées françaises diffuseront au même moment le titre « Give peace a chance » de John Lennon.

À la suite du mouvement initié par de nombreuses radios en Europe, l’ensemble des radios privées françaises rejoignent cette action en diffusant ensemble au même moment cet hymne emblématique, chanson d’espoir, et souhaitent porter un puissant message de paix et d’union à leurs millions d’auditeurs.

« Give peace a chance » est un titre de John Lennon sorti en juillet 1969. Dans cette chanson, John Lennon invite simplement à donner une chance à la paix, dans le contexte, entre autres, de la Guerre du Vietnam.

10 nouvelles radios adhérentes : le SIRTI conforte sa représentativité

Alors que le secteur de la radio connaît des transformations de son modèle économique et de son univers de concurrence jamais vues, le SIRTI renforce encore sa représentativité des radios indépendantes en accueillant ces derniers mois 10 nouvelles radios adhérentes :

  • 2 radios thématiques nationales : Radio Nova et TSF Jazz.
  • 4 radios locales ou régionales : Radio J et Judaïques FM à Paris, FM81 dans le Tarn et Radio Sainte-Baume dans le Var et les Bouches-du-Rhône.
  • Des radios accessibles en DAB+ : MyZenRadio et Maxximum à Paris, Clazz en Seine Maritime, Loire Atlantique et Vendée et AirZenRadio autorisée par le CSA dans l’offre métropolitaine.

Avec ces 10 nouvelles radios, le SIRTI représente désormais près de 180 radios indépendantes locales, régionales, thématiques ou généraliste d’information.

Pour Alain Liberty, Président du SIRTI : « Il est significatif que de nouvelles radios rejoignent le SIRTI au moment où nous devons faire face à des aléas sans précédent concernant notre média : fragilisation de notre modèle publicitaire, définition de nouvelles normes, concurrence des plateformes… Aujourd’hui, nous représentons 95% des radios indépendantes, nous sommes une force de proposition toujours plus représentative pour faire avancer et défendre le média radio dans sa diversité et sa richesse ».