Catégorie : Radio

Le SIRTI engagé aux côtés du CLEMI pour l’appel à projet “une webradio, un parrain”

Le SIRTI est heureux d’accompagner le Ministère de l’Education nationale et le CLEMI dans le cadre de l’appel à projet “une webradio, un parrain”.

Nous proposons aux radios adhérentes une Foire aux Questions.

/// Foire aux Questions de l’appel à projet « Une webradio, Un parrain ///

> Qui est à l’origine de l’appel à projet ?

Le Ministère de l’éducation et le CLEMI sont à l’origine de cet appel à projet qui s’inscrit dans le PLAN FRANCE 2030. Ce plan doté de 30 milliards d’euros déployés sur 5 ans, vise à développer la compétitivité industrielle et les technologies d’avenir.

1,4 millions d’euros seront investis au sein de cet appel à projet pour fournir aux collèges qui vont y répondre les équipements nécessaires à la création d’une webradio.

Dans le cadre de cet appel à projet, le terme webradio doit s’entendre comme tout dispositif permettant la captation, le montage et l’éditorialisation de contenus de diffusion sur tous supports.

> Quel est l’objectif de l’appel à projet ?

L’objectif est que chaque collège non équipé développe sa propre webradio afin d’apprendre aux élèves à se servir du matériel électronique et à travailler leur aisance à l’écrit et à l’oral.

En effet, diffuser une webradio permet à chaque élève participant au projet de développer des compétences fondamentales comme lire, écrire, s’exprimer, argumenter, réfléchir et exercer son esprit critique.

Ce projet permettra également d’entretenir des rapports différents avec les enseignants qui animent le projet.

Son ambition est plus globalement de développer la citoyenneté numérique des élèves en renforçant l’éducation aux médias et à l’information.

On peut se satisfaire que notre média, la radio, soit positionné au cœur de ces enjeux fondamentaux. 

> Qu’est-il attendu des parrains ?

Le parrain, un acteur de la presse ou des médias, s’engage à mettre à disposition essentiellement du temps. Du temps de ses techniciens ou/et de ses journalistes pour accompagner les élèves dans la fabrication de l’information et la gestion de la webradio.

> Comment devenir parrain ?

Le SIRTI, partenaire de ce projet assure la coordination du projet pour les radios indépendantes.

Nous vous invitons à envoyer un e-mail à Léa Boccara à l’adresse suivante : boccara@sirti.info. Elle relayera votre volonté de parrainer un collège au coordonnateur académique du CLEMI qui prendra attache avec vous.

Il est aussi possible qu’une sollicitation de parrainage provienne directement d’un établissement scolaire. Si cela devait être le cas, nous vous invitons également à nous en informer.

> Qui accompagne les parrains durant le projet ?

Chaque parrain sera en lien avec le coordonnateur académique du CLEMI et avec la collectivité territoriale du collège parrainé.

> Quelle est la période de candidature ?

Il est possible de candidater pour être parrain d’un collège dans votre zone géographique jusqu’au 11 mai 2022 inclus.

> Y-a-t-il des aides financières pour les médias qui deviendraient parrain ?

Les médias qui parraineront un collège ne disposeront pas d’aide financière directe. Cet appel repose pour les parrains sur le bénévolat et le volontariat.

Le budget engagé par l’État vise à l’équipement des établissements scolaires. 

Communiqué : “Les radios du Bureau de la Radio et du SIRTI saluent l’évolution du contrôle par le CSA des obligations de diffusion de musique francophone à la radio”

Les radios du Bureau de la Radio et du SIRTI saluent l’évolution du contrôle par le CSA des obligations de diffusion de musique francophone à la radio.

Communiqué de presse – 21 décembre 2021

Les radios du Bureau de la Radio et du SIRTI saluent la modernisation par le CSA des règles portant sur le contrôle des obligations de diffusion des chansons d’expression francophone à la radio. Cette évolution est une avancée attendue depuis longtemps par les radios pour défendre leur modèle à armes moins inégales, alors que les plateformes de musique en ligne ne subissent aucune de ces contraintes règlementaires et législatives.

En leur permettant de s’adapter à l’évolution des habitudes de consommation de la musique et de mieux répondre à la demande des auditeurs, les radios pourront maintenir leur rôle prescripteur et d’accompagnement des artistes, tout particulièrement des nouveaux talents francophones. La radio est en effet le premier mode d’écoute de la musique en France (85% des Français 1 utilisent la radio pour écouter de la musique). C’est aussi le média qui permet la découverte des nouveaux artistes : près de 6 Français sur 10 y découvrent de nouveaux artistes, leurs titres et albums. Alors que les nouveaux talents francophones représentent, selon leurs formats, jusqu’à un quart de la programmation des radios, cette évolution va permettre aux radios d’accompagner plus durablement le développement de carrière de ces artistes.

La vitalité de la création francophone et des artistes est essentielle pour les radios et leurs auditeurs. Préserver l’attractivité des radios, c’est garantir le lien entre les artistes et les auditeurs. Aussi, permettre aux radios d’être plus fidèles à leur positionnement éditorial est salutaire à un moment où les modes d’écoute et d’accès à la musique évoluent A cet égard, l’évolution des modalités de contrôle par le CSA du respect des obligations de diffusion de musique francophone à la radio est un premier pas, que les radios saluent, vers la nécessaire réduction d’une asymétrie de régulation criante avec les plateformes de musique en ligne.

[vidéo]Assises de l’audiovisuel local : « l’audiovisuel en 2030»

Nous vous proposons de revivre en vidéo la 1ère édition des Assises de l’Audiovisuel local organisées le 25 novembre dernier par le SIRTI et Locales TV.

Les Assises ont accueilli une table-ronde de conclusion intitulée “l’audiovisuel en 2030” en présence du Président du CSA, Roch-Olivier Maistre, de la Députée Présidente déléguée du Groupe LREM Aurore Bergé aux côtés d’Aurélie Rousseau et Alain Liberty.

Découvrez en synthèse les propos des différents intervenants lors de la table-ronde « L’audiovisuel local en 2030 »

Quel avenir pour l’audiovisuel local ? Vaste question à laquelle quatre intervenants particulièrement concernés par le sujet, ont cherché à apporter des éléments de réponse lors des premières Assises de l’Audiovisuel Local.

Pour Roch-Olivier Maistre, président de l’ARCOM (ex-CSA) : « il y a des mutations dans le paysage audiovisuel français. Les usages se sont transformés, les formats évoluent, les modes d’accès à l’information se multiplient. En 2018, le CSA avait étudié 3 scénarios : la continuité ; la rupture, avec des formats numériques devenus dominants ; et la symbiose, un scénario dans lequel les médias traditionnels s’adaptaient à l’univers digital. C’est bien ce dernier cas de figure qui se déploie actuellement et que nous devons accompagner en adaptant nos législations à ce nouvel environnement. »

Aurore Berger, députée des Yvelines et présidente déléguée du groupe LaREM a, quant à elle, rappelé que les médias audiovisuels locaux ont plutôt bien résisté au raz-de-marée des plates-formes numériques : « ils ont montré leur intérêt dans le cadre d’une information de proximité et de qualité. La puissance de leur maillage territorial représente un atout compétitif indiscutable, tout comme leur capacité à diffuser des flux en live. Nous devons toutefois nous demander si les lois en vigueur pour l’audiovisuel français sont toujours en phase avec ses enjeux. La réglementation est parfois excessive et nous devons collectivement travailler sur ce sujet ».

De son côté, Alain Liberty, président du SIRTI, a souligné que le monde des médias audiovisuels changeait très vite : « nous avons à peine le temps de faire une réforme que nos compétiteurs ont déjà deux longueurs d’avance. Aujourd’hui, 40 % des 15-25 ans s’informent sur les réseaux sociaux et considèrent que cette information est aussi fiable que celles que nous produisons. C’est inquiétant. Pour autant, ces plates-formes numériques sont un moyen pour nos médias de toucher directement leur audience. Seulement, à partir du moment où nos concitoyens les utilisent comme un média, alors ces acteurs doivent appliquer les mêmes règles que celles qui conditionnent la diffusion sur nos radios ».

Enfin, Aurélie Rousseau, coprésidente de Locales TV, a tenu à réaffirmer la puissance des médias audiovisuels locaux : « ils servent de catalyseurs, de détonateurs à la création en région. Ils contribuent humblement à la constitution de ce que l’on nomme le patrimoine immatériel. Ce qui nous permettra de rester attractifs demain, c’est la qualité de nos contenus. Mais il est également important pour nos médias d’exister sur les réseaux sociaux. Il y a une place pour eux sur ces espaces. C’est à nous de la trouver en limitant les risques et en prenant soin d’échapper aux pièges ».

DAB+ : Lancement de l’offre métropolitaine / Communiqué

Communiqué de presse / 11 octobre 2021

DAB+ :  Lancement de l’offre métropolitaine

LE SIRTI RENOUVELLE LA DEMANDE D’AIDES À LA DIFFUSION ET ŒUVRE À LA MISE EN PLACE D’UNE ASSOCIATION SECTORIELLE DE PROMOTION DU DAB+

Le déploiement du DAB+, la radio numérique terrestre, se poursuit ce 12 octobre avec le lancement « Métropolitain » qui amorce le déploiement d’une offre de radios à l’échelle nationale, dont trois radios indépendantes, sur l’axe Paris-Lyon-Marseille. Dans ce contexte, le SIRTI œuvre à la mise en place d’une association sectorielle pour promouvoir ce nouveau mode de diffusion et appelle le Gouvernement à accompagner les radios dans la mise en place du DAB+.

Les radios indépendantes ont toujours été à l’avant-garde de la diffusion du DAB+ : aujourd’hui déjà plus de 30% de la population est couverte et dans chaque région qui « s’allume » progressivement, les radios indépendantes représentent plus de la moitié (environ 60%) de l’offre de radios disponibles, voire 80% dans plusieurs zones locales. Elles sont mobilisées depuis 2008 et ont été les premières à diffuser en DAB+ à Paris ou Marseille en 2014. Depuis 7 ans, de nombreuses radios indépendantes supportent donc les coûts d’une double diffusion et cela alors que le déploiement métropolitain n’a cessé de prendre du retard.

Le SIRTI, au nom de ses adhérents, se réjouit de la nouvelle étape franchie dans le déploiement de cette technologie qui garantit à la fois un accès libre, anonyme et gratuit à la radio, et en même temps la maîtrise de la diffusion pour les éditeurs comme pour les pouvoirs publics qui les autorisent. Le syndicat ne peut qu’appeler qu’à un soutien du Gouvernement. Celui-ci peut prendre la forme d’un renouvellement de l’aide à la diffusion pour l’année prochaine ou d’un accompagnement plus spécifique pour le DAB+. En effet, les coûts de double-diffusion restent importants et il est essentiel, comme ça avait été le cas de la TNT en son temps, d’accompagner les radios à la sensibilisation du grand public de ce nouveau mode de diffusion.

En attendant un appui du Gouvernement, le SIRTI, avec de nombreux acteurs du secteur, œuvre à la mise en place d’une association qui permettra le lancement d’actions de communication et d’information autour du DAB+ ainsi que la coordination des actions autour du développement de cette technologie de diffusion auprès du grand public, des acteurs économiques et des institutions, tant au niveau national que local.

Pour Alain Liberty, Président du SIRTI : « Le développement du DAB+ offre au média radio un son de meilleure qualité, des services supplémentaires et une écoute plus simple, notamment en mobilité ; tous les atouts du numérique, sans les inconvénients. Car le DAB+ est également un enjeu essentiel de souveraineté en préservant un lien direct avec les auditeurs, sans passer par les GAFAM ou les opérateurs de télécom. Avec le DAB+, tout en se modernisant, la radio reste régulée, c’est une garantie sur la liberté de l’information et l’exigence de fiabilité, qui aujourd’hui n’a pas de prix. Pour toutes ces raisons, les radios indépendantes ont commencé à diffuser en DAB+ dès 2014. Avec l’étape franchie aujourd’hui, nous avons besoin d’aide pour nous soutenir le coût de la double diffusion FM et DAB+, mais aussi pour sensibiliser le grand public à l’adoption de cette nouvelle technologie et de ses avantages. »

+ d’infos sur le DAB+ : https://www.dabplus.fr/

Communiqué des radios privées / 9 février 2021

Accès illimité de France Inter, France Info et du réseau France Bleu à la publicité : après les réserves exprimées par l’Assemblée Nationale, le Sénat et le CSA, les radios privées en appellent à la responsabilité du Gouvernement.

Dans un communiqué du 1 er février 2021, les radios privées réunies au sein du Bureau de la Radio et du SIRTI ainsi que Skyrock et Radio Classique ont dénoncé le projet de suppression du plafond annuel de recettes publicitaires sur les antennes de Radio France envisagé dans le nouveau Contrat d’Objectifs et de Moyens (COM) 2020-2022.

Dans une publication du 2 février, Radio France a fait part d’un certain nombre de points relatifs à la publicité sur ses antennes, auxquels les radios privées entendent répondre :

> La publicité sur les antennes de Radio France est très peu limitée en dehors du plafond en valeur, fixé, jusqu’à présent, à 42M€ par an. La Cour des comptes dans son rapport 2019 a constaté le non-respect de ce plafond, souligné également par le CSA.

> Augmenter la ponction sur le marché publicitaire est assumé par la Présidente de Radio France, Sibyle Veil qui, lors de son audition par la Commission des Affaires culturelles de l’Assemblée Nationale le 3 février 2021, a justifié la suppression du plafond par le besoin d’augmenter le prix des spots, et donc du chiffre d’affaires en découlant. Radio France capte déjà plus de 8% des recettes nettes du média radio, et cette part a plus que doublé depuis 2016.

> Radio France rappelle que ses ressources publiques s’accompagnent d’obligations de service public : c’est bien la justification de son financement public très conséquent !

> Le marché publicitaire ne peut pas être pour l’État une « variable d’ajustement » des contraintes budgétaires du service public. Le rapport de la Cour des comptes de 2019 2 souligne des problèmes de gestion de Radio France restés sans réponse. Ces dérives budgétaires ont un impact sur le coût par auditeur, au moins 2,5 fois supérieur à celui des radios privées.

Rappelons que 2 Français sur 3 écoutent quotidiennement une radio privée, alors que les ressources de Radio France sont supérieures à 630 M€, soit davantage que le chiffre d’affaires de l’ensemble des 330 radios privées commerciales françaises, soit 550 M€. Il est essentiel de rappeler que tout impact sur le marché publicitaire affecte de façon considérable le modèle économique des radios privées, déjà fragilisées par la crise sanitaire.

Après un avis négatif du Sénat et du CSA, c’est l’Assemblée Nationale, la semaine dernière, lors de l’examen du projet de suppression du plafond publicitaire, qui a émis une mise en garde contre les risques d’une telle mesure pour les radios privées.

En conséquence, le Bureau de la radio, le SIRTI, Skyrock et Radio Classique en appellent désormais à la responsabilité du Gouvernement. Il s’agit de préserver les radios françaises, leurs emplois et leurs apports à la diversité des idées, à la liberté d’expression et de l’information, à la culture ainsi qu’au financement de la création.