LE SIRTI SE FÉLICITE DE LA SIGNATURE  DE DEUX ACCCORDS SUR LES SALAIRES MINIMUMS 

Alors que les accords issus des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) 2025 pour les branches de la radiodiffusion (IDCC 1922) et des journalistes de la radiodiffusion (IDCC 1480) viennent d’être publiés au Journal Officiel, le SIRTI se félicite de leur signature par l’ensemble des organisations représentatives de salariés et d’employeurs du secteur. 

Ces deux accords témoignent de la vitalité du dialogue social dans la branche de la radiodiffusion et contribuent au soutien du pouvoir d’achat des salariés.

Après une augmentation significative l’année dernière dans un contexte d’inflation, ces deux accords prévoient d’une part, l’augmentation des points d’indice avec une revalorisation de +1,3% du point A et  de +0,3 % du point B. L’application de ces nouvelles valeurs prendra effet à compter du 1er octobre 2025.

Après ces accords, le SIRTI espère des avancées rapides et concrètes sur la question de la lutte contre les Violence et Harcèlements Sexistes et Sexuels (VHSS) dont les travaux débutent conformément à l’agenda social convenu entre les partenaires sociaux. Ces négociations se dérouleront en lien avec la Fédération des employeurs de la radio privée (FERP), organisation cofondée par l’ensemble des syndicats de radios privées (SRN, SRGP, SRC et SIRTI), qui devrait être très prochainement reconnue représentative dans le secteur de la radio et des journalistes.

Alliance de la Radio / Mentions légales : le gouvernement alourdit encore la charge du média radio dans le secteur des crédits à la consommation

Malgré le constat unanime de l’inefficacité des mentions légales à la radio et de nombreux travaux de sensibilisation, le Gouvernement vient de décider de mettre fin à l’une des rares exceptions françaises qui exonérait la radio de l’obligation de diffuser une mention légale pédagogique dans les publicités contenant une offre de crédit à la consommation. 

L’Alliance de la Radio exprime son profond mécontentement après la publication de l’ordonnance du 3 septembre 2025 relative au crédit à la consommation.

Issue d’une approche juridique excessivement prudente, cette ordonnance transposant une directive européenne relève davantage de la surtransposition que du strict respect du droit européen. Elle est à la fois politiquement incompréhensible et anachronique au regard des besoins actuels du média radio.

Ce choix qui gomme toute spécificité du média radio, contraint en termes de temps et d’espace, va à contre-courant des constats et préconisations du rapport interministériel de décembre 2024, qui appelait explicitement à un allègement des mentions légales, jugées inefficaces et nuisibles à la lisibilité des messages.« En supprimant cette exception, le Gouvernement tourne le dos aux analyses qu’il avait lui-même commanditées et adresse un signal paradoxal aux acteurs d’un média déjà fragilisé et pourtant indispensable à la vie démocratique », déclare Constance Benqué, Présidente de l’Alliance de la Radio.

Alors que la radio demeure le média de proximité, de confiance très apprécié des Français, cette contrainte supplémentaire à compter de 2026 viendra alourdir encore davantage et inutilement la création et la diffusion publicitaire radiophonique, au détriment des annonceurs comme des auditeurs.

L’Alliance de la Radio appelle le Gouvernement et les parlementaires à revenir sur ce texte et plus largement à engager rapidement une réforme cohérente de simplification et d’allégement des mentions légales à la radio, indispensable pour préserver l’efficacité publicitaire et l’équilibre économique du média radio.

À propos de l’Alliance de la Radio
Lancée en janvier 2025, l’Alliance de la Radio regroupe les radios RTL, RTL2 et Fun Radio (radios du groupe M6), NRJ, Nostalgie, Chérie FM et Rires et Chansons (radios du groupe NRJ), les 178 radios locales, régionales, thématiques et généralistes indépendantes adhérentes au SIRTI, Europe 1, Europe 2 et RFM (radios du groupe Lagardère Radio), RMC et BFM Business (radios du groupe RMC BFM), Radio Classique (radio du groupe Les Échos Le Parisien) et Skyrock et Skyrock Klassiks (radios du groupe Nakama). L’Alliance porte une ambition forte pour valoriser la puissance et la pertinence du média auprès des acteurs économiques, institutionnels et du grand public. Elle abrite également une Commission publicitaire regroupant les régies publicitaires de ses membres, chargée d’établir tous travaux et études à destination du marché.

La radio débarque à la télé !

DAB+ : la radio débarque à la télé !
À l’initiative d’Ensemble pour le DAB+, l’association nationale de promotion du DAB+, dont le SIRTI est fier d’être membre fondateur, une première campagne TV met à l’honneur l’écoute en voiture ?.
Avec le DAB+, la radio c’est :
> Un son clair, constant et de qualité exceptionnelle
> Encore plus de stations à découvrir, et toujours vos radios locales, régionales, thématiques et généralistes préférées !
>Aucune fréquence à chercher
> 100 % gratuit, partout où vous allez !
Cet été, partez en vacances avec la radio, toujours simple, toujours à vos côtés, grâce au DAB+ !

Tendance Ouest recrute un technicien polyvalent (H/F)

Tendance Ouest est une radio régionale créée en 1982. Forte de ses 31 fréquences FM et DAB+ réparties sur les cinq départements normands et la Sarthe, elle est la 1ère radio indépendante de Normandie avec 578 700 auditeurs chaque semaine. Elle dispose de studios à Saint-Lô, Cherbourg, Alençon, Caen, Rouen et Le Havre.

Tendance Ouest, radio basée en Normandie, recrute un technicien polyvalent (H/F) en CDI à temps complet.

Missions :
• Assurer le support technique des équipements informatiques et réseaux de la station.
• Maintenir et dépanner les systèmes de diffusion, les consoles de mixage, et les équipements audio-vidéo.
• Gérer et administrer les serveurs, les réseaux locaux (LAN), et la sécurité informatique.
• Participer à la gestion des projets techniques, incluant l’amélioration des infrastructures informatiques et la mise en place de nouvelles technologies.
• Garantir une disponibilité optimale des systèmes en effectuant une surveillance proactive et en prenant des mesures correctives en cas de besoin.

Profil recherché :
• Formation : Bac+2 minimum en informatique, réseaux, télécommunications, ou un domaine technique équivalent.
• Expérience : une première expérience en tant que technicien informatique ou technicien réseaux, idéalement dans le domaine de la radio, des médias ou de l’audiovisuel.
• Compétences techniques : bonne connaissance des environnements Windows, Linux, des Flux AOIP et Audio sur IP, des protocoles DANTE, LIVEWIRE, de la configuration des interfaces type routeurs L1, L2, L3, des architectures réseaux en temps réel et des équipements de diffusion.
• Qualités requises : autonomie, réactivité, sens du service et capacité à travailler en équipe. Une bonne gestion du stress et des priorités est essentielle.

Type de contrat : CDI à temps plein
Lieu de travail : Saint-Lô / Manche – Normandie
Disponibilité : dès que possible

Pour postuler : envoyez votre CV et une lettre de motivation à recrutement@tendanceouest.com en précisant la référence Technicien Polyvalent Informatique et Réseaux.

Radios indépendantes : le SIRTI alerte sur les menaces pesant sur la publicité locale

Face à la montée des plateformes numériques et à l’essor de la télévision segmentée dans le

marché publicitaire local, les équilibres économiques qui soutiennent les radios

indépendantes sont fragilisés. À l’occasion d’un petit-déjeuner presse organisé le 23 juin, le

SIRTI appelle à une mobilisation rapide en faveur d’un encadrement et d’un contrôle renforcé

de la publicité segmentée, et d’une prise en compte explicite de la publicité locale dans le

projet de loi relatif aux Etats généraux de l’information.

Un pilier économique en danger

En 2024, malgré une légère reprise du marché publicitaire local, les investissements en radio sont

restés en deçà de leur niveau d’avant-Covid. Le désengagement des annonceurs locaux, frappés

par la hausse des défaillances d’entreprises, contraste avec la reprise des investissements des

annonceurs nationaux. Ce recul est d’autant plus préoccupant que la publicité locale représente en

moyenne 50% du chiffre d’affaires des radios indépendantes, et garantit leur ancrage dans les

territoires. Ce segment a ainsi reculé de 2,4 % pour ces radios.

« La publicité locale, ce n’est pas un simple levier économique : c’est un garant de la diversité et de

la vitalité démocratique dans les territoires. La radio indépendante fait vivre une information de

proximité à travers tout le pays. Elle a besoin d’un cadre équitable pour continuer à remplir cette

mission », rappelle Christophe Schalk, président du SIRTI.

Une concurrence inéquitable : plateformes et TV segmentée en ligne de mire

Le syndicat alerte sur les dérives liées à la télévision segmentée, alors que la part de marché de

la télévision a progressé de 13,5 % en 2024 sur le marché publicitaire local. Et ce d’autant plus que

les conclusions de l’étude d’impact publiée en 2022, en pleine crise sanitaire, sont aujourd’hui

obsolètes. Le marché a depuis profondément évolué : la couverture a fortement augmenté (plus de

11 millions de foyers éligibles), le nombre d’annonceurs s’est accru, tout comme le volume des

campagnes — dont plus de la moitié repose sur des données de géolocalisation. Et enfin, les profils

des annonceurs en télévision segmentée sont désormais quasi identiques à ceux qui investissent en

publicité locale. Le SIRTI appelle donc urgemment un nouveau bilan de la mise en œuvre de la

tv segmentée, et plus particulièrement sur son impact sur les marchés publicitaires locaux

alors que les télévisions ne proposent aucun contenu local.

En outre, le SIRTI dénonce un manque de transparence sur les spots diffusés, le SIRTI s’inquiète

en particulier de la conformité de l’identification locale, qui selon ses observations, représenterait

aujourd’hui la moitié des spots adressés. Or, sans contrôle efficace et sans respect du principe “à

programme local, publicité locale”, la radio subit une distorsion de concurrence qui pénalise

l’ensemble de son modèle économique. Le SIRTI appelle donc à une totale transparence des

campagnes pour permettre l’application des règles qui encadrent le marché.

De plus, alors que le numérique capte désormais 36 % des investissements publicitaires locaux,

contre seulement 22 % pour les médias traditionnels, le SIRTI appelle à ce que les propositions des

États généraux de l’information soient pleinement appliquées à la publicité locale. Il demande notamment la mise en place d’une contribution des plateformes au financement des médias

d’information et l’instauration d’une obligation de transparence sur les achats médias.