Le site du SIRTI évolue et propose désormais deux nouveaux espaces.
L’onglet “emploi” regroupera l’ensemble des offres d’emploi des radios adhérentes au Syndicat. Cet espace se veut être un véritable outil de référence pour la recherche d’emploi des professionnels de la radio : journalistes, animateurs, techniciens… Et permettre une meilleure mise en relation entre les radios et les professionnels.
L’onglet “formation” destiné cette fois aux radios, listera elle, les formations professionnelles proposées par nos partenaires sur l’ensemble du territoire.
Actualités
Communiqué / Le SIRTI et Locales.TV demandent la prise en compte des problématiques spécifiques de l’audiovisuel local privé
Communiqué commun du SIRTI et Locales.TV
LE SIRTI ET LOCALES.TV DEMANDENT LA PRISE EN COMPTE
DES PROBLÉMATIQUES SPÉCIFIQUES DE L’AUDIOVISUEL LOCAL PRIVÉ
Alors que les travaux des États Généraux de l’information voulus par le Président de la République débutent, le SIRTI et locales.tv souhaitent rappeler l’importance de l’audiovisuel local privé dans les territoires et demandent d’intégrer au débat leurs problématiques spécifiques à travers un groupe de travail dédié à l’audiovisuel de proximité.
Les États généraux de l’information seront lancés le 3 octobre prochain. À cette occasion, le SIRTI et Locales.tv souhaitent que l’audiovisuel local privé puisse largement être associé au débat à travers un groupe de travail dédié à l’audiovisuel de proximité.
Qualité de l’information, financement du journalisme, pluralisme et indépendance éditoriale, réseaux sociaux, intelligence artificielle, éducation aux médias, etc. Dans chacun de ces domaines, les radios et télévisions locales privées ont de nombreux sujets à porter. Présentes au coeur des territoires, les 170 radios et les 45 télévisions locales privées comptent près de 750 journalistes. Chaque jour, leurs rédactions délivrent une information de qualité, vérifiée, sur des sujets variés permettant de faire entendre un véritable pluralisme des idées et des sujets issus de la France entière.
Selon une étude IFOP1, les médias locaux occupent d’ailleurs une place singulière dans le paysage médiatique français. Les Françaises et les Français leur accordent la plus grande confiance, ainsi, si 72 % d’entre eux font confiance à la presse régionale (vs 62 % pour la presse nationale), 71 % des Français font confiance aux radios locales (vs. 67 % pour les radios nationales), 68 % aux télévisions locales (vs. 60 % pour les télévisions nationales).
La France possède un paysage médiatique local extrêmement varié. Il faut se mobiliser pour éviter la création de déserts médiatiques dans les territoires, en soutenant l’initiative privée et en assurant des systèmes de financement pérennes, sur des modèles publicitaires au niveau national ou local, ou en favorisant l’accompagnement par les collectivités territoriales. L’audiovisuel local privé joue un rôle essentiel pour nos concitoyens, complémentaire aux médias nationaux privés et publics.
Les radios et télévisions locales privées souhaitent donc accueillir le tour de France annoncé par Christophe Deloire, délégué général des États généraux, pour lui partager les difficultés propres aux médias locaux dans un contexte de concentration du secteur, de montée en puissance des GAFAM dans l’info locale et de leur accès non régulé au marché publicitaire.
ENTRÉE EN VIGUEUR AU 1ER AOÛT 2023 DE L’ACCORD RELATIF AUX SALAIRES MINIMUMS CONVENTIONNELS
Chaque année, les organisations d’employeurs et de salariés sont amenées à négocier sur les salaires minimums au sein de la branche professionnelle de la radiodiffusion.
Un accord a été conclu le 14 février 2023, qui vient d’être étendu par un arrêté publié le 14 juillet dernier, entraînant sa mise en application à partir du 1er août 2023 pour l’ensemble des entreprises de la branche.
Cet accord prévoit une revalorisation du point A, qui est à présent fixé à 14,40€ (contre 13,79€) et, du point B, qui s’établit à 10,14€ (contre 10,10€).
Cette évolution s’applique aux salaires minimums conventionnels fixés pour chaque fonction.
Le SIRTI tient à attirer l’attention de ses adhérents sur 3 points :
> le Ministère du travail a souhaité exclure de l’accord signé à l’unanimité des organisations d’employeurs et par la F3C CFDT et FO Médias pour les organisations de salariés, les fonctions suivantes : Journaliste stagiaire, Reporter-rédacteur-présentateur, Coordinateur de la rédaction et Rédacteur en chef.
> Il a demandé l’ouverture d’une négociation sur l’évolution des salaires minimums pour ces métiers entre les syndicats de salariés et les syndicats d’employeurs de la radiodiffusion privée dans le cadre de la convention collective des journalistes.
> l’augmentation du SMIC légal du 1er mai a porté le smic à 1 747,20 euros brut mensuel pour un salarié à temps plein (contre 1 709,28 euros). Le SMIC légal se situera donc à nouveau, et malgré cet accord 2023, au-dessus des minimums conventionnels prévus pour les indices 120 à 122. Pour ces 3 indices, le minimum conventionnel est donc positionné au niveau du minimum légal.
Le SIRTI invite ses adhérents à se connecter à leur espace conseil dans lequel ils retrouveront les grilles de salaires à jour de ces augmentations.
Communiqué / Le SIRTI s’associe aux travaux du GESTE sur la mise à jour du glossaire PODCAST
COMMUNIQUÉ DU GESTE
La commission Audio Digital du GESTE, présidée conjointement par Katia Sanerot, Directrice Générale chez Louie Media, Xavier Filliol, Chief Operating Officer chez Radioline, et Benjamin Masse, Chief Product Officer chez Triton Digital, est fière d’annoncer la publication de la mise à jour du glossaire du Podcast.
Paris, le 10 juillet 2023
Au sein des discussions initiées par l’ARCOM (Autorité de Régulation de la Communication Audiovisuelle et Numérique) et la DGMIC (Direction Générale des Médias et des Industries Culturelles) dans le cadre de l’observatoire des Podcasts, la nécessité d’établir des définitions standardisées pour le marché s’est avérée cruciale, tant sur le plan juridique que contractuel.
C’est dans ce contexte que le GESTE, groupement des éditeurs de contenus et services en ligne, a réuni des acteurs de l’industrie radio, des éditeurs et des producteurs de podcasts, qui ont travaillé de concert pour parvenir à un accord sur cinq définitions essentielles :
- Episode : Production sonore unitaire ou faisant partie d’une série associée à ses méta-données disponible pour l’écoute à la demande.
- Série : Un ou plusieurs épisodes composant un ensemble édité et mis en forme pouvant être reliés à un programme
- Podcast : Programme audio sous forme d’épisodes ou de séries disponible en ligne pour une écoute à la demande.
- Technique de diffusion d’un podcast : Tout moyen numérique de mise à disposition d’un programme disponible à la demande, sans altération de l’édition et de la mise en forme originale
- Insertion publicitaire d’un podcast : Insertion publicitaire dans un programme sur un emplacement choisi par l’éditeur (avant, pendant ou à la fin de de l’épisode)
Premier pas important pour l’industrie des podcasts, cette démarche d’harmonisation des définitions est soutenue par l’ACPM (Alliance pour les Chiffres de la Presse et des Médias), l’Alliance Digitale, le Bureau de la Radio, Kantar Media, Médiamétrie, le PIA (Syndicat des Producteurs Audio Indépendants), le SIRTI (Le Syndicat des radios indépendantes), le SRI (Syndicat des Régies Internet) ainsi que l’UDECAM (Union Des Entreprises de Conseil et d’Achat Média). Toutefois, le GESTE souligne que ce travail doit se poursuivre afin de prendre en compte l’évolution rapide du paysage de l’audio digital.
Les définitions convenues par la commission fourniront une base solide pour l’élaboration de contrats clairs et précis dans l’industrie des podcasts, favorisant ainsi la confiance et la transparence entre les différents acteurs.
Communiqué / Les radios privées demandent le plafonnement de l’ensemble des ressources publicitaires de Radio France
Communiqué commun du SIRTI, des Indés Radios, du Bureau de la Radio (groupes NRJ, M6, Altice, Lagardère), de Skyrock et de Radio Classique.
LES RADIOS PRIVÉES DEMANDENT LE PLAFONNEMENT DE L’ENSEMBLE DES RESSOURCES PUBLICITAIRES DE RADIO FRANCE
À l’occasion de la négociation des contrats d’objectifs et de moyens définissant les missions et la trajectoire budgétaire de l’audiovisuel public jusqu’en 2028, les radios privées, nationales et locales demandent un plafonnement de l’ensemble des ressources publicitaires de Radio France. Écoutées quotidiennement par 2 auditeurs sur 3, les radios privées sont en effet vivement préoccupées face à l’éventualité d’une reconduction du dispositif actuel d’accès de Radio France aux ressources publicitaires qui ne plafonne que les recettes commerciales à l’antenne, voire de la suppression de la limitation actuelle en valeur à 42M€ par an.
Rappelons que Radio France bénéficie déjà d’un financement considérable sur le budget d’État, supérieur aux ressources publicitaires cumulées de l’ensemble des radios privées :
• Radio France a bénéficié d’une Contribution à l’Audiovisuel Public en augmentation de 21% entre 2004 (469M€) et 2021 (569 M€).
• Sur la même période (2004-2021), la totalité des ressources de Radio France ont progressé de 24% (510 M€ en 2004, 629,2 M€ en 2021), tandis que celles des radios commerciales ont reculé de -24% (826 M€ en 2004, 626,2 M€ en 2021).
• En 2021, les ressources de Radio France pour 7 radios sont supérieures de 3M€ aux ressources publicitaires des 330 radios privées commerciales.
Si la suppression de la redevance audiovisuelle impacte l’audiovisuel public, la puissance publique ne peut faire supporter au secteur privé les conséquences du manque d’ajustements financiers d’un groupe public et ne peut continuer à laisser s’accentuer ce qui ressemble de plus en plus à une éviction du secteur privé par le secteur public de la radio dans notre pays.
Les radios publiques et les radios privées, nationales, locales ou même associatives sont complémentaires par leur nature et mode de financement. Elles offrent toutes une diversité qui permet au média radio de rester le média de confiance des Français. L’existence de cet écosystème complet et fragile est de l’intérêt du public, de tous les publics.
Pour le préserver, dans un contexte économique incertain, les radios privées demandent une clarification des missions de service public de Radio France ainsi que l’évolution de la définition de son cadre d’évaluation publicitaire.
Radio France bénéficie en effet aujourd’hui d’effets d’aubaine lié au développement du digital sans avoir à supporter les contraintes des acteurs privés qui sont financés exclusivement par la publicité et ne bénéficient d’aucune aide.
Le plafonnement de l’ensemble des ressources publicitaires de Radio France est plus que jamais indispensable pour préserver les équilibres des marchés publicitaires de la radio, au niveau national comme sur les marchés locaux.
Les radios privées demandent donc le maintien du plafonnement des recettes publicitaires de Radio France à 42 millions d’euros en ce compris les recettes issues des publicités digitales et des messages d’intérêt général.
Le respect de ces obligations doit aussi pouvoir être contrôlé et surtout sanctionné en cas de non-respect de ces obligations.