Catégorie : Communiqué

L’association « Ensemble pour le DAB+ » annonce un plan d’action ambitieux pour sensibiliser le grand public et les professionnels 

Alors que l’association « Ensemble pour le DAB+ » a réuni la filière élargie de la radio avec des professionnels de la distribution, de l’automobile et des institutionnels ce lundi 16 décembre, elle annonce un plan volontariste pour sensibiliser le grand public et les professionnels au DAB+ en 2025. Il s’appuiera notamment sur des actions de formation et de promotion.

Après une première campagne nationale, et le recrutement d’un délégué général en 2024, l’association « Ensemble pour le DAB+ » compte intensifier ses efforts pour promouvoir la norme de diffusion hertzienne numérique de la radio auprès des professionnels et du grand public. Ce lundi 16 décembre, c’est autour de deux tables-rondes réunissant des acteurs institutionnels et économiques, que l’association a présenté ses actions pour l’année à venir et confirmé sa volonté d’accélérer ses actions pour soutenir l’adoption de cette nouvelle technologie

Pour développer la notoriété du DAB+, « Ensemble pour le DAB+ » va ainsi mener deux grands types d’action pour répondre à ses objectifs : 

  • « Ensemble pour le DAB+ » va intensifier ses campagnes de communication en 2025. Quatre campagnes échelonnées en février, mai, août et en fin d’année sont ainsi prévues pour l’année à venir.  Ces campagnes vont promouvoir le DAB+, l’achat de récepteurs compatibles à domicile, ainsi que l’utilisation de la technologie en voiture. 
  • L’association va proposer aux distributeurs et aux professionnels de l’automobile des formations dédiées pour leur présenter le DAB+ et ses bénéfices pour le grand public. L’association mettra également à disposition des magasins ou concessions des outils permettant de communiquer sur le DAB+ et de valoriser les postes d’écoute radio dans les rayons dédiés.

Des campagnes sur les réseaux sociaux des radios viendront également compléter le dispositif.  En effet, une première vague de promotion de l’écoute de la radio en DAB+ pour les fêtes sera visible dès la fin de semaine sur les réseaux sociaux des membres de l’association et d’autres radios volontaires.Pour Charles-Emmanuel Bon, Président d’ « Ensemble pour le DAB+ » : « Tout l’écosystème de la radio en France est pleinement mobilisé pour soutenir le déploiement du DAB+ et son adoption par les Français. Les efforts coordonnés entre les différents acteurs démontrent une réelle ambition d’améliorer l’expérience radiophonique des auditeurs en France. Nous sommes confiants dans le soutient des pouvoirs publics à cet engagement fort, indispensable et sans précédent. »

À propos d’Ensemble pour le DAB+

Communiqué – Diminution de 30% du FSER : un mauvais signal envoyé au média radio

Face à la réduction du Fonds de soutien à l’expression radiophonique (FSER) proposée par le ministère de la Culture dans le cadre de son budget 2025, le SIRTI est inquiet de cette décision qui envoie un signal négatif au média radio à l’heure où l’ensemble de ses composantes a besoin d’un accompagnement plus fort pour se moderniser et accompagner sa transition numérique. 

Le SIRTI a accueilli avec surprise et inquiétude le projet de diminution de la dotation allouée au Fonds de soutien à l’expression radiophonique (FSER) bien que le budget global du ministère de la Culture soit maintenu au niveau de l’année précédente. En effet, même si les radios indépendantes entièrement financées par les recettes publicitaires générées par leurs audiences ne sont pas éligibles à ce fonds, il convient de s’inquiéter de cette baisse des engagements budgétaires qui cible spécifiquement le média radio alors que les autres secteurs culturels, audiovisuels ou de la presse semblent eux épargnés de tout effort financier ou fiscal.

Cette annonce est un nouveau signe inquiétant pour le paysage radio en général construit par plus de 40 ans de régulation par les pouvoirs publics, reposant sur des équilibres fragiles entre éditeurs privés, commerciaux ou associatifs, locaux ou nationaux.

Il serait inacceptable que cette décision, si elle devait être confirmée au cours du débat parlementaire, conduise à des solutions entrainant une destabilisation de notre média comme une ouverture plus importante de l’accès à la publicité des acteurs associatifs. Le SIRTI se mobilisera pour préserver le modèle économique des radios privées, et l’univers de concurrence de ses adhérents radios indépendantes. 

Le SIRTI tient à rappeler au Gouvernement et au Parlement l’importance d’engager au plus vite les vraies réformes qui s’imposent pour protéger le média radio dans son univers numérique, soutenir sa transition numérique via le déploiement du DAB+ grâce à un fond de modernisation à l’instar des autres industries culturelles, adapter son cadre de régulation (mentions légales, quotas francophones…), garantir la liberté d’information et soutenir la diversité des voix sur les territoires.

Pour Christophe Schalk, président du SIRTI : « La baisse du soutien public au secteur associatif ne doit pas rompre les équilibres publicitaires, notamment en local, ni compromettre le déploiement du DAB+ dans lequel l’ensemble des acteurs du média radio sont aujourd’hui engagés. Notre secteur est en attente d’actions et d’évolutions des réglementations depuis plus de 30 ans, nous sommes à un tournant, avec les défis posés notamment par les GAFAM, l’évolution des modes d’écoute et des attentes des auditeurs. »

Communiqué – Nouveau gouvernement : le SIRTI félicite Madame Dati pour son renouvellement comme Ministre de la Culture et lui demande le lancement de réformes en profondeur du média radio et une équité de traitement.

Si le calendrier a permis de nombreuses prises de positions récentes autour des médias à travers les propositions des Etats généraux de l’information, celles des députés d’Ensemble ou le livre blanc de l’ARCOM, le SIRTI demande instamment à la ministre de la Culture une grande loi audiovisuelle qui laisse une large place à la radio, ainsi que des aides publiques équitable entre les différents types de radio.

La dernière loi audiovisuelle va fêter ses 38 ans la semaine prochaine et les secteurs des médias a connu des bouleversements majeurs avec la digitalisation des contenus et l’apparition des plateformes. De nombreuses mesures concernant la radio ont été proposées par l’ARCOM, les États généraux de l’information ou même par les députés d’Ensemble. Le SIRTI demande donc une loi audiovisuelle qui tiennent compte de ces propositions pour permettre au média radio de s’adapter aux évolutions qui modifient les interactions avec les publics, la fabrique de l’information et le modèle économique des médias.

Taxation des plateformes, développement de la diffusion en DAB+, transparence des investissements publicitaires des institutions et collectivités, quotas de musique francophone ou mentions légales inadaptées au média radio, sont autant de sujets qui doivent être interrogés dans le cadre d’une réforme en profondeur de l’audiovisuel.

L’équité dans le traitement des différents acteurs radios est également essentielle. Si la ministre avait rappelé son attachement à la ruralité et à la culture dans les territoires, l’ensemble des médias qui y sont présents doivent être soutenus. Le SIRTI rappelle que les radios indépendantes, toutes ensembles, sont la première audience de France et qu’elles offrent un accompagnement au quotidien de tous les auditeurs où qu’ils soient, faisant la part belle à l’information locale. Ainsi, si dans la proposition de loi de finances de 2025, le budget de Radio France tout comme celui du FSER pour les radios associatives progresse, on ne peut laisser les radios privées sans soutien pour accompagner la transition vers la diffusion en DAB+, notamment pour les radios indépendantes, souvent de petite taille.

Christophe Schalk, Président du SIRTI, commente : « Nous sommes écoutés chaque jour par plus de 7 Français sur 10, nous nous mobilisons au quotidien pour faire évoluer nos médias dans les territoires, mais nous avons besoin que nos problématiques soient prises en compte par l’État. C’est un enjeu démocratique et de maîtrise de l’information. »

Communiqué – États généraux de l’information : le SIRTI salue 2 propositions et appelle à la vigilance sur le sujet de la concentration dans les médias

Alors que le rapport des États généraux de l’information a été rendu public ce matin, le SIRTI se félicite de certaines propositions mais appelle à la vigilance concernant une possible remise en cause du dispositif anti-concentration. Si ces travaux sont un premier pas vers une réforme des médias et de l’information, il reste de nombreux chantiers à couvrir, notamment l’évolution du modèle économique des médias.

Alors que le SIRTI s’est fortement mobilisé pour les États généraux de l’information en faisant de nombreuses propositions et en contribuant aux diverses études et consultations, il salue plus particulièrement deux des quinze mesures proposées par le rapporteur. 

Le syndicat se félicite ainsi de la proposition qui vise à consolider le modèle des médias en redistribuant une partie de la richesse captée par les fournisseurs de services numériques en faveur de l’information. La création d’une contribution obligatoire des plateformes numériques sur la publicité numérique est un premier pas indispensable à l’équilibre économique des médias, rendant les conditions de concurrence plus équitables.

Dans le même esprit, le SIRTI soutient la proposition de mise en place d’une « responsabilité démocratique » s’ajoutant aux obligations RSE et instaurant une transparence pour les entreprises et l’État sur le montant de leurs investissements publicitaires dans les médias d’information, par rapport à ceux sur les plateformes. Tous les acteurs doivent en effet être comptables de leur soutien en faveur de l’écosystème médiatique et/ou des plateformes, et prendre conscience de l’impact de leurs propres décisions sur les médias, et in fine la qualité de l’information.

Si ces propositions vont dans le bon sens, le SIRTI alerte sur le risque de faire évoluer les seuils anti-concentration en mettant en place un seuil unique sur les enjeux d’information.  Si ceux-ci sont essentiels, il ne s’agit pas de la seule mission des médias. De plus, ces seuils sont le fruit d’équilibres pour garantir le pluralisme des médias dans les territoires et protéger notamment les médias indépendants. Le SIRTI renouvelle donc les réserves déjà formulées à l’ARCOM concernant la suggestion d’une évolution des règles relatives à la concentration dans le secteur. Si des évolutions doivent avoir lieu elles doivent aller dans le sens du renforcement du plafond anti-concentration qui garantit le pluralisme de notre média, en retranscrivant notamment dans le DAB+ les règles actuelles en FM.

Le SIRTI regrette enfin que le statut des médias locaux et leurs particularités ne soient pas pris en compte dans les différentes propositions formulées par les États généraux de l’information.

Christophe Schalk, Président du SIRTI, commente : « L’organisation des États généraux de l’information était une étape nécessaire pour poser des problématiques qui, au-delà de notre secteur, touchent aux fondements de notre démocratie. Il va falloir désormais aborder plus en détail les contraintes spécifiques de l’audiovisuel, et notamment de la radio, pour garantir à notre média des conditions d’exercice équitables dans les années à venir, qu’il s’agisse de distribution, de modèle économique ou de règlementations à adapter. »

Les médias d’information s’engagent dans la traçabilité de l’information afin de renforcer la confiance du public

Paris, le 29/05/2024 –

L’Alliance de la Presse d’Information Générale, le SEPM, la FNPS, le SPIIL, le SIRTI ainsi que Radio France signent la charte pour la traçabilité et sur la curation de l’Information.  

Ils s’engagent à mettre cette charte à disposition de leurs 3 200 titres et près de 28 000 journalistes, soit 80% des journalistes français, pour que ses principes soient adoptés et appliqués le plus largement possible. Une alliance, inédite par son ampleur, des médias d’information afin de renforcer la confiance du public dans l’information. 

Réseaux sociaux, sites internet, vidéos en streaming, chaînes d’info en continu… L’information circule à toute vitesse, sur tous les réseaux et tous les écrans, au point d’épuiser parfois le lecteur ou l’internaute. Face à la vitesse de diffusion et de reproduction des informations, il est de plus en plus difficile d’identifier la source d’une actualité, vite noyée dans le bruit médiatique.  

Et pourtant, la source d’une information est essentielle pour s’assurer de sa fiabilité et connaître les conditions de sa production. En identifiant la source médiatique, les lecteurs peuvent évaluer la qualité de la production éditoriale d’origine et accorder leur confiance en conséquence. Les médias et les journalistes ont également besoin de savoir quels sont ceux qui reproduisent leurs informations, pour se protéger de tout abus de reproduction ou pillage de contenus dans un environnement, notamment numérique, très concurrentiel. 

Les éditeurs, particulièrement conscients de cet enjeu d’identification, s’engagent aujourd’hui, avec plusieurs médias producteurs d’information, dans une charte pour la traçabilité et sur la curation, à respecter et nommer la source de toute information dont ils ne sont pas à l’origine. Plus précise et exigeante que celle de 2019, cette nouvelle charte impose des limitations de reprise, la mention de la source en cas de scoop et la nomination d’un référent dédié, prouvant l’engagement des signataires à respecter ces principes essentiels. 

Dans une société où prospèrent les fausses informations, cette charte des médias d’information français est un engagement fort au service des citoyens et de l’ensemble de la société. Elle consolide l’édifice de la liberté d’informer. Une liberté qui ne vaut que si l’honnêteté et le professionnalisme ont été à la base de la production de l’information. 

Retrouvez la charte ci-dessous :