Catégorie : Communiqué

COMMUNIQUÉ FESAC / NÉGOCIATION ASSURANCE CHÔMAGE DES INTERMITTENTS DU SPECTACLE

Communiqué Fesac (Fédération des entreprises du spectacle vivant, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma) dont le SIRTI est adhérent et membre du Bureau.

La Fesac (Fédération des entreprises du spectacle vivant, de la musique, de l’audiovisuel, et du cinéma) est parvenue à conclure le 27 octobre dernier un accord unanime relatif aux annexes VIII et X au règlement d’assurance chômage avec les organisations syndicales de salariés du secteur, et cela dans le délai très court qui lui était imparti.

Cet accord n’a pas été retenu dans le protocole d’accord relatif à l’assurance chômage du 10 novembre 2023 conclu par les organisations interprofessionnelles, lesquelles ont toutefois fait le choix de maintenir a minima les dispositions actuelles des annexes VIII et X.

La Fesac considère néanmoins, dans l’accord du 27 octobre, avoir pris ses responsabilités, notamment en consacrant toute une partie de cet accord, à la recherche d’économies par la mise en œuvre d’une série de mesures en matière de lutte contre le travail illégal, comprenant en particulier un axe prioritaire visant les situations de cumul d’une activité non salariée avec une activité relevant des annexes VIII et X. Le court délai de négociation n’a pas laissé le temps aux parties signataires de disposer d’une évaluation solide des économies qui pourraient être dégagées par ces mesures d’ici 2026. En tout état de cause, la Fesac est déterminée à poursuivre le travail déjà engagé dont elle est convaincue des effets vertueux.

De plus, s’il devait être procédé à une évaluation sectorielle, la FESAC estime que celle-ci ne peut se limiter au seul régime des annexes VIII et X. Elle devrait, en effet être établie en tenant compte du secteur du spectacle dans son ensemble (intermittents et permanents) au regard de l’assurance chômage, la solidarité interprofessionnelle étant de surcroît entière.

La Fesac, et ses organisations membres, rappellent qu’elles travaillent depuis plusieurs années à la structuration de l’emploi du secteur, notamment afin de limiter l’accès aux annexes VIII et X au règlement d’assurance chômage aux seuls emplois qui le justifient, tout en favorisant l’emploi permanent quand les conditions sont réunies.

COMMUNIQUÉ À TÉLÉCHARGER:  Communiqué_Fesac_21-11-2023_Def

Communiqué / Le SIRTI et Locales.TV demandent la prise en compte des problématiques spécifiques de l’audiovisuel local privé

Communiqué commun du SIRTI et Locales.TV

LE SIRTI ET LOCALES.TV DEMANDENT LA PRISE EN COMPTE
DES PROBLÉMATIQUES SPÉCIFIQUES DE L’AUDIOVISUEL LOCAL PRIVÉ

Alors que les travaux des États Généraux de l’information voulus par le Président de la République débutent, le SIRTI et locales.tv souhaitent rappeler l’importance de l’audiovisuel local privé dans les territoires et demandent d’intégrer au débat leurs problématiques spécifiques à travers un groupe de travail dédié à l’audiovisuel de proximité.

Les États généraux de l’information seront lancés le 3 octobre prochain. À cette occasion, le SIRTI et Locales.tv souhaitent que l’audiovisuel local privé puisse largement être associé au débat à travers un groupe de travail dédié à l’audiovisuel de proximité.

Qualité de l’information, financement du journalisme, pluralisme et indépendance éditoriale, réseaux sociaux, intelligence artificielle, éducation aux médias, etc. Dans chacun de ces domaines, les radios et télévisions locales privées ont de nombreux sujets à porter. Présentes au coeur des territoires, les 170 radios et les 45 télévisions locales privées comptent près de 750 journalistes. Chaque jour, leurs rédactions délivrent une information de qualité, vérifiée, sur des sujets variés permettant de faire entendre un véritable pluralisme des idées et des sujets issus de la France entière.

Selon une étude IFOP1, les médias locaux occupent d’ailleurs une place singulière dans le paysage médiatique français. Les Françaises et les Français leur accordent la plus grande confiance, ainsi, si 72 % d’entre eux font confiance à la presse régionale (vs 62 % pour la presse nationale), 71 % des Français font confiance aux radios locales (vs. 67 % pour les radios nationales), 68 % aux télévisions locales (vs. 60 % pour les télévisions nationales).

La France possède un paysage médiatique local extrêmement varié. Il faut se mobiliser pour éviter la création de déserts médiatiques dans les territoires, en soutenant l’initiative privée et en assurant des systèmes de financement pérennes, sur des modèles publicitaires au niveau national ou local, ou en favorisant l’accompagnement par les collectivités territorialesL’audiovisuel local privé joue un rôle essentiel pour nos concitoyens, complémentaire aux médias nationaux privés et publics.

Les radios et télévisions locales privées souhaitent donc accueillir le tour de France annoncé par Christophe Deloire, délégué général des États généraux, pour lui partager les difficultés propres aux médias locaux dans un contexte de concentration du secteur, de montée en puissance des GAFAM dans l’info locale et de leur accès non régulé au marché publicitaire.

Communiqué / Rapport sur la stratégie de financement de la filière musicale : le SIRTI se félicite de mesures pérennisant le CNM

Auditionné par le sénateur Julien Bargeton et siégeant au conseil professionnel du CNM, le SIRTI accueille favorablement le rapport du sénateur qui pose les pistes d’un financement pérenne de l’institution via notamment une taxation des plateformes de streaming. Il rappelle également le développement sans précédent de ces plateformes, notamment au détriment des radios musicales, et demande à questionner lors du débat au Sénat les contraintes qui pèsent sur l’exposition musicale dans les médias.

Alors qu’il siège au sein du Conseil professionnel du Centre National de la Musique depuis sa création au titre des représentants d’organisations intervenant dans le domaine de la diffusion audiovisuelle de musique, le SIRTI souhaite revenir sur le rapport réalisé par le sénateur Julien Bargeton à la demande de la Première Ministre et présenté par son autour au Sénat ce jour. 

Le SIRTI se félicite de l’état des lieux dressé par le rapport qui démontre que l’industrie musicale est sortie de la longue crise qu’elle a traversée depuis de nombreuses années. Le rapport entérine cette bonne santé retrouvée via un modèle économique reposant essentiellement sur le streaming, dont les perspectives de croissance à l’horizon 2030 sont exponentielles avec des revenus qui progresseraient de 12% par an. Pour que le CNM puisse répondre à sa vocation première, devenir la « maison commune de la musique » et rassembler toute la filière, il est nécessaire de garantir ses financements. Le SIRTI est donc favorable à la recommandation de créer une taxe sur les revenus du streaming musical payant et gratuit financé par la publicité dans ce contexte porteur. 

Mais si l’industrie musicale est sortie de la crise, les radios musicales souffrent plus que jamais aujourd’hui de règles complexes pour l’exposition de la musique sur leurs antennes. Le SNEP a récemment rappelé l’importance de la musique pour les radios, moteur important de leur écoute, dans un contexte de baisse de son audience. Si la radio est devenu le deuxième média pour la découverte des nouveautés musicales, le streaming en est désormais la première source. Le SIRTI appelle à l’engagement rapide d’une réflexion sur les contraintes qui pèsent sur le média radio, dans la poursuite des travaux parlementaires de 2019 de la mission flash sur les quotas de chansons francophones diffusées par les radios privées.

La radio, média régulé, est un outil essentiel pour rendre la musique accessible à tous, gratuitement, sur l’ensemble du territoire. Elle répond à la mission du CNM de « soutenir l’écriture, la composition, l’interprétation, la production, l’édition, la promotion, la distribution et la diffusion de la musique et des variétés sous toutes leurs formes et auprès de tous les publics, aux niveaux national et territorial ». Mais elle a besoin que le débat autour des contraintes sur l’exposition musicale dans les médias soit reposé à l’aune de ces conclusions pour pouvoir poursuivre son rôle au service des artistes et de la création.

Pour Christophe Schalk, président du SIRTI, « Les conclusions du rapport de J. Bargeton sont importantes puisqu’elles sont destinées à intégrer la prochaine loi de finances. Le streaming est devenu un acteur incontournable, qui doit pouvoir à son tour contribuer au financement du CNM. Aujourd’hui, les artistes vivent de moins en moins de la musique. Les plateformes de streaming vont poursuivre une croissance forte dans les années à venir, il faut soutenir un CNM puissant pour permettre à la création d’être plus forte. Une des clés sera aussi le rôle de promoteur de la radio, qu’il va falloir soutenir ».

Communiqué / Convention collective de la radiodiffusion : le SIRTI se félicite de la signature de deux nouveaux accords

Deux nouveaux accords viennent d’être négociés et signés par les organisations représentatives d’employeurs et de salariés au sein de la branche professionnelle de la radiodiffusion. Relatifs aux salaires minimums conventionnels et au régime de santé et de prévoyance, ils illustrent le dynamisme de la branche radiodiffusion.

Le SIRTI se félicite de la signature de deux accords qui témoignent de la vitalité des négociations sociales au sein de la branche professionnelle de la radiodiffusion dans laquelle il représente près d’un quart des emplois*.
Le premier de ces deux accords négociés par les partenaires sociaux concerne les salaires du secteur, un sujet clé dans le contexte d’inflation. L’accord prévoit en effet une nouvelle augmentation de la valeur des points servant de base pour déterminer les salaires minimums par fonction de 4,4 % pour le point A et de 0,4 % pour le point B. Par ailleurs, l’accord rappelle et réaffirme les mesures visant à limiter les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes, telles qu’issues de l’accord spécifique sur le sujet entré en vigueur 2018 et dont le SIRTI demande une actualisation en 2023.

Un second accord a été conclu concernant le régime complémentaire de frais de santé de la branche de la radiodiffusion administré par Audiens. Il a été décidé de procéder à une augmentation tarifaire de 8 % pour garantir l’équilibre du régime frais de santé conventionnel.

Ces deux accords prennent pleinement en compte les spécificités des entreprises de moins de 50 salariés, qui composent l’essentiel des entreprises de radiodiffusion comme l’a mis en avant le rapport de branche réalisé récemment.


Ce rapport démontre également l’importance de la branche dans l’accompagnement et le développement des entreprises de radiodiffusion qui regroupent aujourd’hui 5.500 salariés, majoritairement en CDI, dont 60% d’hommes et 40% de femmes, répartis à 40% sur des métiers d’antenne, à 35% comme journalistes, 12% en filière technique et informatique, 8% en filière administrative et 5% en filière commerciale.

*https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000044517818

Fin de la redevance : les radios privées demandent un financement 100% public de l’audiovisuel public

Communiqué de presse du SIRTI et du Bureau de la Radio

Fin de la redevance : les radios privées demandent un financement 100% public de l’audiovisuel public

Alors que l’élection présidentielle qui se déroulera dans quelques semaines amène à des prises de position sur l’avenir de la contribution à l’audiovisuel public, les radios privées rappellent leur attachement à un financement exclusivement public de l’audiovisuel public. De même, elles s’inquiètent d’un développement de la ressource publicitaire des médias de service public et particulièrement de Radio France, qui reviendrait à priver les médias privés de leur unique source de financement.

Le mode de financement de l’audiovisuel public est depuis toujours sujet à discussion, il revient dans le débat public avec force du fait de la suppression de la taxe d’habitation, impôt support de la contribution à l’audiovisuel public.
Dans ce contexte, la publicité, seule ressource des radios privées, ne peut être la variable d’ajustement de Radio France à l’heure où un financement pérenne et stable est recherché.
Rappelons que depuis le décret du 5 avril 2016 (et l’accès de Radio France à la publicité commerciale) la part du groupe public sur le marché publicitaire ne cesse de croître, passant de 6% en 2016 à 9,1% en 2020 dans un marché publicitaire de la radio en baisse. Radio France dispose aujourd’hui de moyens importants, les ressources de ses 7 programmes sont supérieures de +12% aux ressources publicitaires des 330 radios privées (hors associatives) pour une audience deux fois plus faible et deux fois moins de salariés.

La réforme de la contribution à l’audiovisuel public est une opportunité pour redéfinir les missions de l’audiovisuel public et son mode de financement. Les radios commerciales privées représentées par le BDR et le SIRTI demandent que la solution mise en œuvre finance Radio France dans son intégralité sans aucun recours à la publicité commerciale. Il est en effet essentiel de bien différencier les acteurs publics et privés.
Aujourd’hui 2 auditeurs sur 3 écoutent une radio privée tous les jours. Les radios privées sont aussi un acteur important de la création : chaque année, elles reversent de l’ordre de 50M€ aux artistes et créateurs au travers des redevances, assises sur leur chiffre d’affaires publicitaire, versées aux organismes de gestion collective.

Média de confiance pour les auditeurs, la radio est un vecteur majeur de découverte musicale, d’information, des compétitions sportives, du divertissement, ou encore de l’actualité locale et de la vie associative dans les territoires. Il faut maintenir l’équilibre et la complémentarité entre les médias publics et privés, pour que la radio séduise toujours plus les Français, et préserver le pluralisme du paysage audiovisuel.
À propos du Bureau de la Radio (BDR) : Le BDR représente les 4 grands groupes radiophoniques privés M6 (RTL, RTL2, Fun Radio), NRJ (NRJ, Nostalgie, Chérie FM, Rire et Chansons), Altice Media (RMC, BFM Business), Lagardère News (Europe 1, RFM, Virgin Radio).
À propos du SIRTI : Le SIRTI est le syndicat des radios indépendantes. 
Il représente et réunit 170 radios privées locales, régionales, thématiques et généralistes en France, diffusées en FM, en DAB+ et sur le digital.