Catégorie : Radio

AG du WorldDAB À PARIS : le SIRTI se félicite de la feuille de route du CSA et fait des propositions pour un déploiement massif d’ici 2020

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 2017 DU WorldDAB À PARIS

Le SIRTI se félicite de la feuille de route annoncée par le CSA et fait des propositions pour un déploiement massif de la RNT dans les grandes métropoles françaises d’ici 2020

À l’occasion de l’Assemblée Générale du WorldDAB la semaine dernière, Nicolas Curien, membre du Collège du CSA et Président du Groupe de Travail « Radio », a annoncé les prochaines étapes du déploiement de la RNT sur le territoire français et notamment le lancement de deux appels aux candidatures entre 2018 et 2019, portant chacun sur 15 agglomérations françaises importantes.

Soutien sans faille à la RNT depuis plus de 10 ans, le SIRTI salue les annonces du CSA apportant une réponse en phase avec l’impatience des radios indépendantes. Le SIRTI sera attentif au respect du calendrier annoncé, persuadé que la RNT est la seule alternative permettant à la France de conserver un écosystème radiophonique dynamique, d’assurer sa transition numérique dans de bonnes conditions et d’ouvrir des opportunités de développement.

Le SIRTI rappelle également les positions qu’il a exprimées dans le cadre de la consultation menée par le CSA à l’automne sur l’accélération du déploiement local du DAB+ et modalités d’organisation d’un appel aux candidatures métropolitain, le SIRTI est :

  • favorable à l’accélération du calendrier local de déploiement de la RNT. Au-delà des 15 agglomérations importantes, le SIRTI appelle avec force le CSA à engager un calendrier strict visant le démarrage de la diffusion d’une offre sur les 18 métropoles françaises et leurs bassins de vie au plus tard le 31 décembre 2020 ;
  • favorable à l’idée d’un appel national auquel pourraient candidater plusieurs de ses adhérents ; portant son choix sur un appel dit « éditeur » ;
  • en faveur de l’abandon définitif de la norme TDMB au profit du DAB+ désormais déployée dans la plupart des pays européens. Cette clarification simplifierait la démarche industrielle.

Le SIRTI souhaite donc, pour accélérer le déploiement de la RNT, que le CSA entreprenne à très brève échéance deux démarches majeures. D’abord, le retrait de la norme TDMB de l’arrêté dit « signal » et ensuite l’établissement de la méthode de calcul de population en RNT permettant notamment de déclarer franchi le seuil de couverture des 20%, ce qui permettrait immédiatement la mise en œuvre industrielle du déploiement des récepteurs.

La RNT est une norme adoptée par quasiment l’ensemble de nos voisins. Dans une logique de souveraineté technologique européenne, la France peut encore rattraper son retard et devenir l’un des promoteurs de la radio de demain. Une radio à l’accès libre, gratuit, anonyme et garantissant le pluralisme des idées.

Pour Alain Liberty : « le SIRTI invite l’ensemble des acteurs radiophoniques – particulièrement le service public et les éditeurs nationaux – à rejoindre la dynamique volontaire engagée par le CSA, pour faire de la RNT et du DAB+ un succès en France, à l’instar de nos voisins européens ».

Projet de modification des règles publicitaires à la TV : communiqué commun d’organisations de la presse, l’affichage et la radio

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

PRÉSERVER LE PLURALISME ET

L’INDÉPENDANCE DES MÉDIAS

Le Ministère de la Culture (DGMIC) a récemment mené une consultation publique sur « la simplification des règles relatives à la publicité télévisée ». À cette occasion, nous avons collectivement exprimé notre opposition à de nouveaux assouplissements au régime juridique de la publicité à la télévision.

Depuis de nombreuses années, le marché publicitaire connaît un recul inquiétant. C’est ainsi que, de 2000 à 2016, les recettes publicitaires des médias historiques ont diminué de 27%. Durant cette même période, la télévision a été épargnée par cette baisse, ses recettes publicitaires ayant à l’inverse progressé de 5% (Source IREP).

Au 1er semestre 2017, cette tendance s’est accélérée. Selon l’IREP, les recettes publicitaires des médias historiques ont chuté de 3,8% par rapport au 1er semestre 2016. Pour les médias historiques autres que la télévision, cette baisse atteint 6,2%.

Comme l’a clairement démontré le précédent de l’ouverture progressive de la publicité télévisée aux secteurs de la distribution et du cinéma entre 2003 et 2007, la modification de la réglementation n’a eu aucun effet favorable sur l’accroissement du marché publicitaire global. Elle a uniquement provoqué un transfert massif des investissements publicitaires au profit de la télévision et au détriment des autres médias (presse, affichage, radio).

Tout nouvel assouplissement au seul bénéfice de la télévision aurait immanquablement des conséquences identiques. Dans la conjoncture extrêmement tendue que nous traversons, il menacerait la santé, voire la survie, de nos médias et des emplois associés, ainsi que leur contribution évidente au pluralisme de l’information et à la richesse du paysage médiatique et culturel dans notre pays.

C’est pourquoi, nous sommes fermement opposés aux modifications envisagées du régime juridique de la publicité télévisée, dont nous pensons qu’elles ne répondent pas aux objectifs poursuivis de rééquilibrage des recettes entre médias historiques et grands acteurs numériques, mais surtout risquent d’accroître le différentiel de compétitivité entre catégories d’éditeurs.

Les signataires : 

Fédération nationale de la presse d’information spécialisée (FNPS)

Fédération de la presse périodique régionale (FPPR)

Union de la Publicité Extérieure (UPE)

Syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN)

SEPM Marketing et Publicité (Syndicat des éditeurs de la Presse Magazine)

Europe 1/RFM/Virgin Radio

Union de la Presse en Région (UPREG)

Syndicat des radios indépendantes (SIRTI)

 

Maison commune de la musique : un projet soutenu par le syndicat des radios indépendantes

Communiqué de presse

MAISON COMMUNE DE LA MUSIQUE : Un projet soutenu par le syndicat des radios indépendantes

Interrogé par M.Roch-Olivier Maistre qui dirige la mission ministérielle de réflexion sur une “Maison commune de la musique”, le SIRTI a déclaré qu’il était favorable à la mise en place d’une telle institution permettant d’ouvrir un lieu de débat commun à l’ensemble de la filière musicale.

Pour Alain Liberty, président du SIRTI  : « Nous saluons cette initiative. Une Maison commune de la musique est un projet ambitieux qui servira l’ensemble des intérêts de la filière, à la condition bien évidemment que le secteur de la radio, et notamment les radios indépendantes, soit pleinement impliqué. La radio est le premier prescripteur de musique en France, il est légitime qu’elle puisse trouver au sein de cette future institution une juste place. » 

Dans un monde déréglementé par l’irruption du digital, le SIRTI rappelle qu’avec plus de 9 millions d’auditeurs quotidiens, et une contribution de 15 millions d’euros en 2016 à la création musicale, les radios indépendantes sont les seules à garantir efficacement la diversité, le pluralisme et avant tout, la proximité si importants pour les nouveaux talents et donc, l’avenir de la filière.

Loin des discours, elles le démontrent quotidiennement par une forte exposition sur leurs ondes mais également directement auprès du public (rencontres, concerts, événements, tournées, etc.).

Le SIRTI profite de cette démarche pour rappeler également son attachement au droit des auditeurs à écouter de la musique librement et gratuitement à la radio, quel que soit son mode de diffusion (hertzien analogique et numérique ou via l’IP). La remise en question de ce principe fondamental constituerait un recul sans précédent de l’accès à la culture sous toutes ses formes.

Dans l’intérêt de tous, cette future Maison commune de la musique devra s’ouvrir aux débats d’idées, réflexions et concertations indispensables à un travail commun notamment entre producteurs et diffuseurs.

Aussi, la Gouvernance ainsi que les moyens alloués constitueront un enjeu de premier plan afin de permettre à cette Maison de mener son action de façon indépendante et objective.

Le SIRTI, premier employeur de la branche de la radiodiffusion privée, au nom de ses 160 radios indépendantes adhérentes, se déclare prêt à travailler sur ce projet ambitieux.

Le SIRTI, nouveaux statuts, nouvelles ambitions

LE SIRTI, nouveaux statuts, nouvelles ambitions
Le SIRTI réunissait ce mardi 30 mai à la Maison des Polytechniciens à Paris ses adhérents pour son Assemblée générale annuelle.
Celle-ci a permis d’adopter une réforme des statuts, actant le recentrage de l’activité du Syndicat sur la radio dans le prolongement des orientations retenues par le Conseil d’Administration en décembre dernier, et présentées aux adhérents lors des réunions régionales. À cette occasion, le Syndicat change de nom et devient le Syndicat des radios indépendantes tout en conservant la dénomination SIRTI qui est identifiée auprès des acteurs institutionnels et de l’audiovisuel.
Les nouveaux statuts opèrent également des changements dans le fonctionnement du Syndicat afin de répondre avec plus d’efficacité aux attentes des radios indépendantes.
Afin de mener à bien ces nouvelles ambitions, l’équipe de permanents dirigée par Kevin Moignoux, le Secrétaire général, verra ses compétences renforcées dans les mois prochains. Le SIRTI doit développer sa position d’acteur majeur dans des secteurs clefs comme le cadre juridique de l’audiovisuel, l’accompagnement dans les dossiers sociaux, les enjeux liés à la propriété intellectuelle, le développement dans le numérique ou encore la prise en compte des engagements des acteurs de l’audiovisuel sur les problématiques de cohésion sociale, d’égalité femmes hommes ou de valorisation de la francophonie.  
La nouvelle composition du Conseil d’administration, dont le rôle est renforcé, est à l’image de l’ensemble des adhérents du Syndicat, pluraliste et indépendante : Daniel Aumiot (FC Radio), Aurélie Bertereau (Hit West), Aude Binder (Radio Dreyeckland), Olivier Fabre (100% radio), Alain Liberty (Radio Scoop), Tarek Mami (France Maghreb 2), Régis Picot (Radio VFM), Emmanuel Rials (OÜI FM) et Jérôme Delaveau nouvellement élu au titre de Champagne FM.
Dans le prolongement de l’Assemblée générale, un Conseil d’Administration a procédé à l’élection d’un nouveau Bureau du Syndicat des radios indépendantes, qui est ainsi à présent composé de :
   – Alain Liberty (Radio Scoop), Président
   – Aude Binder (Radio Dreyeckland), Trésorier
   – Emmanuel Rials (OÜI FM), Secrétaire
Alain Liberty, le nouveau Président du SIRTI, a souhaité saluer à l’occasion de sa prise de fonction l’important travail réalisé par les membres sortant du Bureau et notamment son prédécesseur Olivier Ramond, artisan efficace d’un dialogue renouvelé avec l’ensemble de notre secteur d’activité.